La Presse Pontissalienne 188 - Juin 2015

VALDAHON - VERCEL 30

La Presse Pontissalienne n° 188 - Juin 2015

VALDAHON

Histoire “Mémoire de nos pères” : la transmission par la collection Ils collectionnent du matériel, des uniformes et des véhicules datant de la seconde guerre mondiale. Trois passionnés ont créé une association “patriotique” vouée à transmettre des éléments historiques. Ils espèrent créer un musée à Valdahon.

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D ominique Mainier, Valentin Brenot et Cédric Gaulard sont unis par la même passion : la collection des objets militaires, notamment ceux de la seconde guer- re mondiale. Avant d’être des “pas- seurs” de mémoire, ces habitants du secteur de Valdahon sont des protec- teurs du patrimoine. La preuve avec ce mortier de tranchée récupéré in

extremis par Dominique Mainier… alors que celui-ci allait être revendu à un ferrailleur : “En passant à Mont- gesoye, je voyais cet obus de mortier. Un jour, il a disparu après des travaux sur la place du village. Je me suis ren- seigné auprès de la mairie qui avait décidé de le revendre à un ferrailleur. J’ai tout de suite fait une offre pour ne pas qu’il disparaisse” narre le prési-

dent de l’association “Mémoire de nos pères”. Créée dans “le but de sortir de l’oubli les combats de 1940 et rendre hom- mage aux soldats”, l’association veut avant tout partager ses connaissances et ses pièces uniques avec le plus grand nombre. “Nous avions déjà organisé une première exposition en 2010, relate Cédric Gaulard. Nous avons décidé de nous structurer en créant cette associa- tion qui nous permettra de travailler sur différents projets avec les scolaires” dit-il. C’est bercé par les récits de son grand-père que Cédric Gaulard s’est lancé dans la collection dematériel mili- taire. “Dans toutes les familles, et plus particulièrement dans nos fermes du Haut-Doubs, il y a des objets de la guer- re. Cela m’a donné envie de collection- ner et de partager” explique Cédric, gen- darme dans la vie professionnelle. L’équipe a participé à des reconstitu- tions historiques avec son side-car 500 Terrot, ses fusils Lebel… Une passion qui coûte cher lorsqu’il faut restaurer un engin : “C’est de la sauvegarde et en aucun cas un placement financier” , cor- rige le président Dominique Mainier qui scrute les ventes d’objets à la recherche du képi manquant ou de bro- dequins à clous.

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Les bénévoles ont participé à la com- mémoration de la disparition du cen- tenaire de Louis Pergaud, tombé lors de la première guerre mondiale : “Nous avons les équipements pour couvrir de 1914 jusqu’à la guerre d’Algérie” dit un passionné. Sollicitée pour le tournage d’un filmd’une classe du collège deVal- dahon, l’association a répondu présen- te en prêtant des uniformes, du maté- riel. Les collégiens ont pu enfiler casques, chaussures et sac à dos de l’armée.

“Mémoire de nos pères” se définit com- me “patriotique” dans le bon sens du terme. Aucun fanatisme, aucune nos- talgie. Simplement la volonté de rap- peler les combats qui ont eu lieu loca- lement comme à Villers-Chief par exemple. Les bénévoles ont l’espoir de trouver un local, peut-être à Valdahon, pour créer un musée. Ils ne manqueront pas d’objets, souvent uniques, pour le rem- plir..

Les bénévoles de l’association lors d’une reconstitution historique. Ici, un side-car 500 Terrot en état de marche.

Contact : memoire.denosperes@orange.fr

EN BREF

ÉTALANS

Sécurité routière Deux radars-tronçons en réclamation

Élysée Le 20 avril dernier, le maire de Valdahon Gérard Limat, repré- sentant le Pays des Portes du Haut-Doubs et François Cuche- rousset, maire de Pierrefontaine- les-Varans représentant P.R.E.V.A.L. (Prévention et valo- risation des déchets), ont été reçus à lʼÉlysée par François Hol- lande. Le Pays est lauréat du pro- jet des territoires à énergie posi- tive portant sur une meilleure utilisation des ressources locales forestières. Sur 528 candidatures déposées, 212 territoires ont été sélectionnés dans le but dʼobtenir 500 000 euros pour leur permettre la mise en place de leurs projets. Orgue En Partenariat avec Les Amis de lʼOrgue de Saint-Bénigne, un concert est organisé mercredi 24 juin à 20 h 30 avec lʼensemble “Cordes et Voix Magiques dʼUkraine” à lʼéglise Saint-Bénigne de Pontarlier. Cʼest un ensemble de 6 jeunes femmes et leur chef Dmytro Hubyak, ensemble qui à la particularité de chanter en sʼaccompagnant dʼun instrument unique propre à lʼUkraine : la “Ban- doura”. Réservation et vente des billets à lʼOffice du Tourisme de Pontarlier et à lʼentrée de lʼéglise à partir de 19 h 45 le jour du concert. Renseignements au 03 81 46 67 00.

À chaque traversée de la R.N. 57, c’est la boule au ventre que les habitants du lotisse- ment des Essarts à Étalans s’engagent pour rejoindre le centre du village. Idem pour celles et ceux vou- lant se rendre à Guyans-Durnes. À chaque franchissement de la route lui demander de sécuriser la route nationale 57 où un nouvel accident grave a eu lieu. Jean-Marie Roussel milite pour un radar-tronçon limitant la vitesse dans les deux sens à 70 km/h. Le maire d’Étalans a écrit au sous-préfet de Pontarlier pour

Étalans réclame deux radars- tronçons pour sécuriser les croisements de la R.N. 57 (ici celui menant à Durnes). Pas si simple.

nationale Besançon- Pontarlier, le risque arri- ve de la gauche et de la droite. Traverser une voie empruntée par environ 11 000 véhicules par jour nécessite la vigilance.Malgré la pru- dence, c’est parfois le drame. Ce fut - encore - le cas mercredi 25 mars lorsqu’une voi- turette sans permis a été percutée à l’intersection de la Départementale 133. La victime, un habitant

d’Étalans, a été désincarcérée. Le mai- re d’Étalons en a assez de devoir annon- cer la mauvaise nouvelle aux familles des accidentés. Du coup, il a pris son bâton de pèlerin. Il a sollicité le sous-préfet de l’arrondissement de Pontarlier pour demander la mise en place de radars- tronçons. Le maire a déjà son idée où ils devraient être installés : sur une portion de nationale entre l’entrée d’Étalans (en arrivant de Pontarlier) et l’arrivée au rond-point des micro- techniques. “Il n’y a que des radars- tronçons qui pourront ralentir les véhi- cules, déclare Jean-Marie Roussel. Et il faut que cette portion soit limitée à

70 km/h.” L’édile aimerait que cette requête soit retenue assez vite : “Nous avons déjà fait de nombreuses demandes aux préfets précédents. Chacun se sen- tait concerné mais au moment de leur départ, le dossier retombait…” Le sous- préfet de Pontarlier Bruno Charlot confirme qu’il a bien reçu la demande du maire. Mais pour l’heure, impos- sible pour le représentant de l’État de donner un avis favorable. Il lui faut d’abord des études techniques de la part des services avant de donner un quelconque avis. Des idées de création de ronds-points ont déjà été émises suite à d’autres accidents survenus dans cette zone accidentogène.

Une réunion avait d’ailleurs eu lieu à Pontarlier en décembre 2009 avec le sous-préfet de l’époque. Il avait alors été proposé d’améliorer la sécurité grâ- ce à un rond-point ou une vitesse limi- tée à 70 km/h avec ligne continue, une pose de stops, un éclairage du carre- four, des bandes rugueuses et des pan- neaux lumineux sur les trois routes arrivant sur la R.N. 57, c’est-à-dire la route de Guyans-Durnes, la rue de la Pissoire et la rue des Essarts. Le rond- point demandé n’a jamais été instal- lé. Ni les panneaux lumineux. Avec cette nouvelle demande, Étalans espè- re être écouté… E.Ch.

Déjà des précédentes demandes.

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