La Presse Pontissalienne 188 - Juin 2015

PAYS D’ORNANS

La Presse Pontissalienne n° 188 - Juin 2015

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EN BREF

Le conseil municipal d’Ornans retrouve son calme La démission de la première adjointe en mars a fait des remous à la mairie d’Ornans. Jean-François Longeot a remis les pendules à l’heure et rappelé à chacun qu’il est le patron. ORNANS Après la démission de la première adjointe

Solidarité Dégustation-vente de vins à Pon- tarlier le 20 juin au profit de lʼassociation Deoweed qui aide David, devenu tétraplégique il y a 8 ans suite à unA.V.C. La dégus- tation-vente aura lieu le samedi 20 juin entre 10 h et 19 h sur le parking de la société Cofreco, rou- te de Lausanne à Pontarlier. Les vins proviennent des vignes de Marcel Rivet, viticulteur à Chas- selas. Le succès de ces ventes, comme les autres actions menées par lʼAssociation Deoweed, per- met dʼoffrir à David une viemeilleu- re et des conditions de rééduca- tion améliorées. Plus dʼinfos sur deoweed.com Orientation Les circuits du parcours perma- nent dʼorientation de Valdahon, conçus par Thibault Villeret (pro- fesseur au collège Edgar-Faure), sont disponibles à la demande à lʼaccueil de la mairie. 4 circuits sont proposés : Vert (très facile et débutants) - Bleu (moyen) - Rou- ge (difficile). Peinture 70 ème Salon dʼété des Amis des arts du 16 au 28 juin. Exposition de peintures et sculptures à la cha- pelle des Annonciades à Pontar- lier. Ouvert du mardi 16 juin au dimanche 28 juin de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

L a vie municipale d’Ornans semble avoir retrouvé son calme depuis la démission en mars de la pre- mière adjointe, Marie-Christine Vernerey. Jean-François Longeot, le sénateur-maire a remis les pendules à l’heure. “J’ai rétabli les choses. J’ai convoqué le personnel et les élus pour rappeler à chacun qu’il n’y avait qu’un patron à lamairie d’Ornans et ce patron, c’est moi” dit-il avec fermeté. Cette mise au point était nécessaire pour le maire qui reconnaît que ses absences liées à son activité de sénateur ont sans doute aiguisé les ambitions de certaines personnes au sein de son équipe qui se rêvaient peut-être cali-

frustration, une grosse déception. Je suis déçue. Moi qui vivais pour ma vil- le, je pense à cela tous les jours. Cela finira sans doute pas passer avec le temps. J’ai peut-être eu tort de me tenir en retrait et de ne pas m’imposer. Je suis déçue par Jean-François Longeot qui n’a pas tapé du poing sur la table au bon moment.” Elle avait déjà fait part de son amertume dans son cour- rier de démission daté du 16 mars dans lequel elle ne mâchait pas ses mots pour décrire un climat qu’elle ne sup- portait plus. Après 14 années passées à la mairie, elle a préféré se retirer, estimant que la mission de première adjointe qui lui avait été confiée était “bafouée et réduite à un simple rôle de figuration” écrivait-elle. Dans ce même courrier, elle indiquait que “depuis le début du mandat et jusqu’à aujour- d’hui se sont installés un état d’esprit nocif, et une conduite inacceptable et abusive de la part de certains “Arrias.” Cependant, Marie-Christine Vernerey n’a jamais attaqué personne nommé- ment. Mais au conseil municipal d’Ornans, chacun savait que les reproches s’adressaient surtout àNatha- lie Bertin, la troisième adjointe en char- ge du développement économique, tou- ristique, de l’emploi et de la culture. Autrefois élue à Pontarlier, Nathalie

Nathalie Bertin, désormais deuxième adjoint, admet qu’elle a peut-être bousculé les habitudes (photo archive L.P.P.).

fe à la place du calife. “J’ai fait preuve d’un manque de vigilance” avoue le maire. Les tensions internes ont pris la forme de que- relles d’egos qui ont conduit à la démission de Marie-Christine Ver- nerey. Trois mois après avoir quitté le conseil municipal, l’ancienne élue n’a rien digéré. Elle est encore affectée par une situation qu’elle a subie. “C’est une grosse

Bertin a rejoint l’équipe de Jean-Fran- çois Longeot en 2014. En quelques mois seulement, elle a fait sa place. “Je suis arrivée là avec mon expérience d’élue à Pontarlier et de conseillère régiona- le. On m’a donné cette délégation. Je me suis mise au travail, j’ai pris les dossiers, je les conduis à ma manière. Je donne peut-être l’impression d’être un bulldozer dans ma façon d’agir. J’ai la même fougue que j’avais à Pontar- lier. Nous ne sommes pas là pour fai- re du sentimentalisme. Les gens veu- lent des élus qui avancent” explique Nathalie Bertin, qui est deuxième adjointe depuis la démission de Mada-

me Vernerey. Si elle admet avoir peut- être bousculé des habitudes, la nou- velle recrue du conseil municipal se défend d’agir par rivalité. Si Jean-François Longeot a malgré tout éprouvé le besoin de donner un tour ce vis pour asseoir son autorité et éviter qu’une telle affaire se repro- duise, il n’est pas défavorable à une concurrence mesurée entre les élus de sa majorité. “Lorsqu’on fait une équi- pe de qualité comme celle sur laquelle je peux m’appuyer, on prend aussi le risque que certains mordent plus que d’autres.” T.C.

“J’ai fait preuve d’un manque de vigilance.”

Myotte-Duquet art de construire rime avec art de vivre Chaleureuses, lumineuses, esthétiques, fonctionnelles, les maisons Myotte-Duquet sont aussi résolument modernes ou plus traditionnelles en fonction du parti pris architectural.

Témoignage “C’est une construction sans soucis” Olivier et Maryline ont choisi lʼentreprise Myotte-Duquet pour réa- liser la maison de leur rêve, en bois, clé en main. Ils racontent. “Nous avions des exigences. Cʼest une mai- son complexe en poteau-poutre, un principe constructif courant en Alle- magne. Nous avons choisi lʼentreprise Myotte-Duquet car elle est la seule à maîtriser cette technique spécifique sur le secteur. Nous voulions de grandes surfaces vitrées pour avoir lʼimpression de vivre toujours à lʼextérieur. Lʼhiver, le soleil bas chauf- fe la maison. On est véritablement dans une démarche bioclimatique, de développement durable. Myotte- Duquet a également intégré à notre demande des câbles électriques blin- dés pour éliminer les champs magné- tiques. Nous sommes très contents du résultat. Cette entreprise a su nous écouter et respecter les délais de construction. Elle est très réactive en S.A.V. Franchement, cʼest une construction sans soucis !”

PUBLI-INFORMATION

U ne maison Myotte-Duquet, c’est d’abord un style, celui d’un mariage abouti entre l’art de construire en bois et l’art de vivre bien chez soi. Cet équilibre donne à ces maisons indi- viduelles un caractère inattendu, mêlant l’envie d’un particulier d’emménager dans une habitation à la mesure de ses rêves, à une qualité

aussi créer des alternances avec des plaques de façade gris anthracite” remarque Grégory Myotte-Duquet, responsable de l’entreprise familiale de Fournets-Luisans qu’il co-gère avec son frère Dimitri. Il y a au moins trois bonnes raisons de faire appel au savoir-faire de cette entreprise pour concrétiser son pro- jet de construction ou d’extension en

L’exemple d’une maison Myotte-Duquet réalisée dans le Haut-Doubs suivant le principe de construction poteau-poutre.

d’exécution perceptible jusque dans les détails des travaux de finition.Ainsi les maisons B.B.C. du constructeur Myotte-Duquet ne ressem- blent pas aux autres. Chaleureuses, lumineuses, esthétiques, fonctionnelles,

bois. La première, au-delà de l’accueil réservé à chaque client, est qu’elle dispose en interne de son propre ser- vice de conception, là où d’autres ont recours à un cabinet extérieur d’architecture. La seconde

La troisième raison est que l’entreprise fait partie de la coopérative d’artisans CCB qui collaborent ensemble depuis dix ans. Ils interviennent sur les chantiers chacun dans leur métier. Ce groupement permet au particuli- er de bénéficier des garanties du con- trat de construction de maison indi- viduelle (C.C.M.I.) C’est aussi un gage de confiance pour le client qui sait, en toute transparence, quelles entreprises vont participer à l’acte de construction. “Nous pouvons pro- poser au client une maison clé enmain, ou alors s’arrêter au hors d’eau, hors d’air, libre à lui de finaliser le chantier par ses propres moyens. On peut aus- si lui proposer des packs intermédi- aires avec des lots techniques ou des lots de finition. Cette souplesse est

intéressante pour des acquéreurs qui n’ont pas forcément le budget pour une prestation clé en main” ajoute le responsable. Actuellement, l’entreprise Myotte- Duquet achève l’aménagement d’un show-room de 300 mètres carrés sur son site de production de Fournets- Luisans. Dès le mois de septembre, on pourra y découvrir l’étendue de son savoir-faire et la diversité des matériaux qu’elle met en œuvre.

“La qualité est dans l’A.D.N. de l’entreprise.”

elles sont aussi résolument modernes ou plus traditionnelles en fonction du parti pris architectural. “Nous sommes toujours à la recherche de tendances nouvelles pour améliorer encore les critères esthétiques et de durabilité auxquels nous sommes attachés. Par exemple, nous utilisons en bardage non plus dumélèze, mais du red cédar, une essence de bois qui est plus sta- ble dans le processus de vieillisse- ment. Sur une façade en bois, on peut

raison est la qualité qui accompagne tout le processus de réalisation de l’avant-projet sommaire à la remise des clés. “Cette exigence est dans l’A.D.N. de l’entreprise. Elle vaut aus- si pour le choix des matériaux et pour leur mise en œuvre. Nous ne faisons aucune concession sur la qualité.Toutes les évolutions techniques qui accom- pagnent notre développement vont dans ce sens” poursuit GrégoryMyotte- Duquet.

Tél. : 03 81 43 56 51 Fax : 03 81 43 61 78 www.myotteduquet.com

10, route du Luisans - 25390 FOURNETS-LUISANS

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