La Presse Pontissalienne 187 - Mai 2015

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 187 - Mai 2015

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EN BREF

Didier Laurence : rien ne l’arrête quand il marche HOUTAUD 5 200 km de marche en deux ans

Cyclotourisme La randonnée cycliste “Le Tri- angle du Doubs” se déroule samedi 30 mai au départ du gymnase de Vercel. Deux courses cyclistes sur route sont proposées aux partici- pants : une épreuve de 107 km (départ 10 heures) et une autre de 157 km (départ 9 heures). Les participants emprunteront les routes de la vallée du Cusancin, du Dessoubre, de la Reverôtte. Au niveau de Pierrefontaine-les-Varans, les deux circuits se sépareront pour une arrivée à Vercel. Des centaines de coureurs sont attendues. Renseignements : www.triangledudoubs.com ou Roland Véry : 03 81 68 41 97. Seniors Vous avez 60 ans et plus et vous êtes domiciliés à Pon- tarlier ou sur le territoire de la C.C.L., le C.C.A.S. de Pon- tarlier et la Croix Rouge Fran- çaise de Pontarlier vous pro- posent une formation une formation aux gestes simples de premier secours lundi 11 et mardi 12 mai de 13 h 30 à 17 h 30 dans les locaux de la Croix Rouge place Jules- Pagnier. Renseignements et inscriptions au 06 58 33 25 30 (après 17 heures).

Pour retrouver la ligne et la santé, Didier Laurence s’est mis à la marche nordique depuis deux ans. Chaque jour qui passe, il arpente le bitume entre Houtaud et Les Granges-Narboz.

I l affronte sans sourciller les pires conditions clima- tiques pour effectuer bâtons en main sa sortie quotidienne enmarche nor- dique. Et l’hiver dans la plai- ne d’Houtaud, il peut faire froid, très froid avec un vent à décor- ner les bœufs. Mais rien ne le fera dévier de son objectif. Didier Laurence est un têtu et va toujours au bout des choses. Les automobilistes qui circu- lent régulièrement entre Hou- taud et Les Granges-Narboz ont fini par se familiariser avec cette silhouette de marcheur infatigable. “Beaucoup me saluent en passant sauf quelques grincheux. Comme certains ont pris l’habitude de m’appeler le marcheur, j’ai fait floqué mon prénom sur mes chasubles” , sourit celui qui s’est mis à la marche nordique tar- divement, presque par obliga- tion. En 2013, suite à des soucis de santé, sonmédecin lui conseille de perdre quelques kilos. Didier Laurence aime le sport. Il a longtemps pratiqué le roller au club de Pontarlier, s’amuse

toujours à naviguer sur le lac à bord de son catamaran basé au club des Foulques aux Gran- gettes. Jamais en retard pour amuser la galerie ou se dégui- ser, on a vite envie de sympa- thiser avec lui. S’il aime se dépenser, c’est avant tout pour son plaisir. Il ne fait pas partie de ses mordus du ski, du vélo qui avalent les kilo- mètres comme des athlètes. Mais pour retrouver sa santé, ce cinquantenaire s’est décou- vert un mental de champion. Il lui fallait trouver une acti- vité agréable, accessible et com- patible avec ses contraintes professionnelles, il travaille en équipe aux U.M.V. à Vallorbe.

Depuis qu’il s’est mis à la marche nordique, Didier Laurence a retrouvé une seconde jeunesse et l’envie de croquer la vie à pleines dents.

Et pourquoi ne pas marcher ? D’autant plus que la discipli- ne a pris un petit coup de jeune avec la marche nordique. C’est probablement le sport de plein air le plus facile àmettre en œuvre. Didier Laurence se paie le luxe d’une bel- le paire de baskets et

Il a perdu 27 kg.

d’un G.P.S. pour enregistrer ses kilomètres. Sans oublier le calendrier où il note chaque jour la distance parcourue. Le reste n’est qu’une question de ténacité.À cinq heures dumatin comme à 20 heures, il enfile sa tenue et en avant marche. “En semaine, je fais le trajet en aller- retour jusqu’aux Granges-Nar- boz. Le week-end, je pousse par-

fois jusqu’à la plage des Gran- gettes pour aller faire un tour de catamaran. Après, c’est ma compagne qui me ramène.” À ce régime-là et en surveillant un peu son alimentation, il a perdu 27 kg et parcouru près de 5 200 km à pied. Ses soucis de santé ont disparu. “La marche a complètement chan- gé mon mode de vie. C’est

presque devenu une drogue. Je crois qu’à force de prendre la voiture pour un rien, on a oublié le plaisir de regarder et d’écouter ce qui nous entoure.” Même s’il fait presque toujours le même circuit, la lassitude ne semble pas encore le gagner. “Le pay- sage, les ambiances ne sont jamais les mêmes.” F.C.

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