La Presse Pontissalienne 187 - Mai 2015

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 187 - Mai 2015

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EN BREF

QUARTIER DE LA CHAPELLE-CHARPILLOT

120 000 à 130 000 euros

Pose d’un radar feu rouge sur la Rocade : une affaire d’État Face au refus de l’État, la Ville étudierait la possibilité d’investir dans un tel équipement sous réserve d’avoir la garantie de compensations financières acceptables.

Concert Concert de lʼensemble Jose- ph-Samson dimanche 31 mai à 17 heures en lʼéglise Saint- Bénigne de Pontarlier. LʼEnsemble Joseph-Sam- son, chœur mixte de Dijon, chantera des chœurs du Sta- bat Mater dʼEmanuele dʼAstorga, musicien sicilien du début du XVIIIème siècle dont cette composition consti- tue un véritable chef-dʼœuvre digne de le faire figurer par- mi les plus grands de son époque. Lʼensemble fête aus- si cette année les 50 ans de sa création. Les nombreuses interventions solistes seront chantées par la soprano Fabienne Conrad qui mène aujourdʼhui une grande car- rière internationale. Sylvain Pluyaut, professeur dʼorgue au Conservatoire de Dijon et concertiste accompagnera les interprètes et jouera éga- lement plusieurs pièces en soliste. Entrée libre. Pass’Sports Les inscriptions aux PassʼSports découverte juniors (5-7 ans) pour la période du 13 mai au 24 juin sont ouvertes. Découverte des pratiques sportives pour les 5-7 ans. Informations sur www.ville-pontarlier.fr

L’ assemblée générale du comité de quartier Chapelle-Charpillot qui se tenait le 24 avril à la sal- le Morand a donné lieu à un débat sinon constructif du moins ani- mé entre Pierre-André maire, le por- te-parole de l’association et Patrick Genre. Ce comité de quartier n’avait pas hésité l’été dernier a lancé une péti- tion pour souligner l’urgence de sécu- riser la circulation au niveau des inter- sections avec la Rocade. Preuve de l’intérêt du sujet, la pétition avait recueilli près de 1 100 signatures avant d’être remise officiellement le 8 juillet 2014 au maire. Lequel l’avait ensuite transmis au sous-préfet. La circulation des piétons et des auto- mobilistes au niveau des feux tricolores entre la rue Montrieux et la rocade sou- lève pas mal d’inquiétudes : vitesse excessive, non-respect du feu rouge, manque de signalisation vis-à-vis des passages piétons. Face à ces dangers, le comité proposait un certain nombre de solutions. “On demandait la tempo- risation des feux existants, la remise en état sur flash clignotant sur le panneau “passage piétons” ou encore que le pas- sage des feux tricolores au feu orange

se fasse à 21 heures Tous ces points ont été réalisés même si on n’est pas enco- re tout à fait satisfait de la réactivité des services pour le passage des feux à l’horaire d’hiver. C’est assez probléma- tique de traverser la rocade tôt le matin avec un feu orange. On réclame depuis trois ans l’implantation d’un radar sur les feux et cette requête n’a toujours pas abouti” , explique Pierre-André Maire. Cet habitant du quartier exprimait aus- si de la colère vis-à-vis du maire qui n’avait jamais pris la peine de répondre à quatre courriers circonstanciés qui avaient trait aux 50 propositions d’aménagement dont lui avait part le comité. Un silence pesant. Il s’agit sou-

Certains ne ressentent aucune gêne pour stationner aux pires endroits.

montré une bonne capacité d’encaissement.Tout juste a-t-il craqué quand il fut question de l’étroitesse du trottoir avant d’arriver au café du Péli- can et de la fragilité du mur du soutè- nement entre le parking de la halle Ber- thet et la rocade. “C’est la S.N.C.F. Impossible de décaisser ce trottoir sauf à déplacer des lignes haute tension qui passent dessous” , lâchait-il dans un accès de colère non dissimulé. Puis l’élu, ayant retrouvé son calme, n’a pas manqué d’apporter des éléments de réponse. “La ville gère 175 km de voiries et 200 km de réseaux enterrés. Vos demandes sont identiques d’un quartier à l’autre. Les “y’a qu’à, faut qu’on”, c’est simple. On met chaque année entre 500 000 et 700 000 euros dans la réfection de voirie.” Cette mise au point faite, le maire est revenu notamment sur la question du

radar feu. “On sait aujourd’hui que l’État n’installera plus de radar feu mais seulement des radars tronçons. Le coût d’un tel dispositif varie entre 120 000 et 130 000 euros. C’est très cher. Si la ville investit, touchera-t-elle des subventions ou le bénéfice des amendes qui en découlera ? Je ne lâcherai pas sur la question de la sécurisation de la R.N. 57. Le dossier est passé du sous- préfet au préfet avant de monter jus- qu’au ministère. Je vais à nouveau les relancer sur l’intérêt et l’urgence de cet équipement ainsi que sur le rond-point avec la rue des Granges. Ces choses-là prennent du temps. On a mis treize ans pour finaliser le projet de gare multi- modale. Je comprends votre impatien- ce et je partage vos préoccupations” a dit Patrick Genre. F.C.

vent de problèmes de mar- quage, de stationnement anarchique, d’insuffisance de signalisation, de nids de poules, de chaussée dégra- dée, d’incivisme…Tous ces petits tracas du quotidien qui vous empoisonnent l’existence et qu’on retrou- ve dans tous les autres quar- tiers de Pontarlier. Face à cette accumulation, le maire Patrick Genre a

Un accès de colère non dissimulé.

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