La Presse Pontissalienne 186 - Avril 2015
térature dans le rapport au tex- te, le sport dans le rapport au corps, les arts plastiques dans le rapport à la création… “Ce partenariat permet aux élèves à la fois de mettre en lumière leur travail et également de découvrir un métier vers lequel ils pourraient ensuite s’orienter. Ce sont des élèves qui pourraient ‘ ‘ Ringard “La qualité de leur travail m’a impres- sionnée.” très bien pour- suivre leur cursus à l’institut des beaux-arts à Besançon par exemple” poursuit Amandine Polet. Une exposition qui présente le travail des 25 lycéennes a été montée dans les locaux du Centre dramatique de Besançon, situé vers le parc Micaud. Inaugu- rée ce 1er avril, elle est visible jusqu’au 8 avril. “La qualité de leur travail m’a impressionnée” s’enthousiasme Célie Pauthe, la directrice du C.D.N. Il est vrai que le résul- tat a de l’allure. Certaines maquettes réalisées par les élèves, rappelant une des scènes de la pièce, sont assez bluffantes. À travers leur travail, “les lycéennes ont pris conscience combien la collaboration du scé- nographe et du metteur en scè- ne contribue à donner du sens à ce qui est écrit” se réjouit Nadi Tritarelli, le professeur d’arts plastiques pontissalien. Le partenariat entre le C.D.N. et le lycée pontissalien se pour- suivra l’an prochain. Le projet consiste à nouer une sorte de “jumelage” sur trois ans entre les deux établissements, visant à élargir ce type de projet à l’ensemble des élèves de l’établissement. J.-F.H. La Presse Pontissalienne n° 186 - Avril 2015 L a rigidité de nos institutions donne parfois lieu à des situa- tions ridicules. Parmi les ringardises de notre système figu- re le devoir de réserve qui touche tous les fonctionnaires, du plus simple gradé au préfet, plusieurs semaines avant des élec- tions. Et comme en France, on a des élections à tout bout de champ (après les Départementales, on aura droit aux Régionales en décembre), ça devient compliqué de recueillir l’avis des adminis- trations. Pendant ces périodes de réserve, les fonctionnaires ne sont notamment pas autorisés à s’exprimer dans les médias. Normal, vous direz, pour un préfet ou un directeur des services d’une col- lectivité par exemple. Mais là où cet archaïsme tourne au ridicu- le, c’est quand ce devoir de réserve empêche le simple droit à l’information. Nos journalistes se sont confrontés à ce mur admi- nistratif ridicule à l’occasion des deux pages que nous consacrons aux fouilles archéologiques à Pontarlier. La Direction régionale des affaires culturelles (D.R.A.C.) a refusé de se prononcer sur la question tant que cette sacro-sainte période de réserve n’était pas terminée. Comme si l’avis de la D.R.A.C. sur les nécropoles mérovingiennes allait bou- leverser les résultats du scrutin départemenatal… L ’ h u m e U r
PONTARLIER
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PROJET
Un partenariat avec le C.D.N.
Les lycéens de Xavier-Marmier se font scénographes Le Centre dramatique national de Besançon et les élèves de 1ère option “arts plastiques” du lycée Xavier-Marmier de Pontarlier ont travaillé sur un projet commun autour de la scénographie. Une exposition rassemble le travail des élèves jusqu’au 8 avril au C.D.N.
Les lycéens de Xavier-Marmier ont élaboré leur projet en lien avec Marie La Rocca (à genoux), la scénographe du C.D.N.
C réer des ponts entre l’école et les arts, c’est le sujet qui préoccupe le Centre dramatique natio- nal (C.D.N.) de Besançon avec lequel collabore le lycée pontis- salien Xavier-Marmier. Après avoir accompagné l’an dernier une classe dans le cadre de l’opération “Lycéens et appren-
tis au spectacle vivant”, le C.D.N. et l’équipe pédagogique du lycée ont voulu aller plus loin cette année. En lien avec Nadi Tri- tarelli, professeur d’arts plas- tiques au lycée, le C.D.N. mène un projet autour de la scéno- graphie. “Avec leur professeur, les lycéens ont travaillé sur le texte du spectacle “Aglavaine et
Sélysette” qui vient d’être repré- senté au C.D.N. 25 élèves ont travaillé chacun sur un extrait de cette pièce de Maurice Mae- terlinck et ont créé des maquettes, des costumes ou des planches de croquis” explique Amandine Polet, chargée des relations publiques au C.D.N. Ces travaux des élèves de Xavier-
Marmier (toutes des filles !) ont été construits autour de plu- sieurs temps forts depuis le mois de juin dernier : rencontres avec la scénographe du C.D.N., visi- te du théâtre à Besançon, venue à une des représentations de la pièce, etc. Tous les domaines de l’enseignement sont concernés par l’univers du théâtre : la lit-
Un jardin pour l’E.H.P.A.D. SOLIDARITÉ Salon des vins Le Rotary club organise le salon des vins et des saveurs à l’espace Pourny les 18 et 19 avril. Les bénéfices de cette action participent à l’aménagement du parc extérieur de l’E.H.P.A.D. de Doubs.
Les plaisirs du ventre et du palais C e quatrième salon des vins et des saveurs accueillera 64 exposants dont 43 propriétaires-récoltants de vins. Le reste étant composé de pro- fessionnels des métiers de bouche. Un soin tout particulier est porté sur la qualité des stands et de la décora- tion. On retrouvera bien sûr tous les vignobles de France et de Navarre. Les produits régionaux comtois et dʼautres provinces seront de la par- tie. Ce salon des vins et des saveurs ouvrira du samedi 18 avril 10 heures jusquʼau lendemain dimanche à 22 heures.
Le projet des jardins de l’E.H.P.A.D. prévoit la création de bacs végétaux, d’allées, la plantation d’arbres (image Verly architecte).
T out reste encore à faire pour rendre agréables et surtout acces- sibles les jardins de l’E.H.P.A.D. Un bien grand mot pour dési- gner ce qui s’apparente plutôt à un terrain en friche.Au lancement du pro- jet, priorité a semble-t-il été donné au confort intérieur des résidents. “C’est un bel établissement sur le plan de l’hébergement” , en convient JeanGacon- net. L’ancienmédecin de Labergement- Sainte-Marie, membre actif du Rota- ry pointe aussi quelques manques pour faciliter l’accès au parc extérieur. La présence de seuils à chaque ouvertu- re utile contre les entrées d’eau frei- ne aussi toute tentative de franchis- sement pour une personne âgée en fauteuil. Faute d’ombre et d’allées gou-
entre 80 000 et 100 000 euros” , préci- se le docteur Gaconnet en précisant que la moitié de la somme a déjà été réunie et qu’il s’agit pour l’essentiel de donateurs du Haut-Doubs. L’aménagement des jardins s’effectuera en plusieurs phases, trois précisément. Le chantier portera en premier lieu sur la pose d’enrobé dans les allées et l’installation de bacs végétaux à hau- teur de fauteuil roulant. Tout aussi important, la plantation d’arbres pour offrir un coin d’ombre aux résidents. Enfin, troisième chapitre avec la créa- tion d’un rideau végétal entre le parc et la rocade voisine. “Le projet com- prend également la réalisation d’un jardin thérapeutique avec des plantes odorantes.”
dronnées, les résidents se réfugient à l’avant du bâtiment aux plus fortes chaleurs estivales. Des aménagements s’imposent et le
exemple une aide financière et béné- vole aux goûters mensuels. “Quand la maison de retraite était encore sur le site de l’hôpital, on accompagnait une résidente, Madame Cornebois qui s’occupait de la distribution de den- rées alimentaires. Cette personne n’est plus là mais le Rotary avait envie de poursuivre son action” , note JeanGacon- net. Cet engagement a finalement abou- ti à la création du P’tit magasin dans le hall de l’E.H.P.A.D. où chaque rési- dent peut s’approvisionner. Les bénévoles du Rotary viennent aus- si distribuer aux résidents du muguet le jour du 1 er mai. “Le projet de jardin est soutenu par du sponsoring. C’est l’un des moyens les plus efficaces pour récolter les fonds nécessaires qui s’élèvent
Rotary est prêt à pilo- ter le projet en par- tenariat, bien enten- du, avec l’hôpital de Pontarlier. Le club service ne débarque pas en terre incon- nue. Il participe depuis longtemps et de plusieurs façons à la vie de l’établissement, sou- vent en lien avec l’équipe d’animation. Il apporte par
Le projet comprend aussi un jardin thérapeutique.
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