La Presse Pontissalienne 186 - Avril 2015

11 La Presse Pontissalienne n° 186 - Avril 2015 ‘ 72,29 % Christian Bouday, l’élu sortant et de Lilia- ne Lucchesi. Pour eux et plus largement pour la gauche dans le Haut-Doubs, c’est le plus gros camouflet subi lors d’une élection locale.

PONTARLIER

L e c h if f re

La solidarité attitude entre l’insertion et le social PONTARLIER Des intérêts réciproques L’Association d’Hygiène Sociale de Franche-Comté a fait

C’ est le score le plus haut obtenu par un binô- me à l’occasion du second tour des élec- tions départementales. Il a été réalisé par le duo pontissalien Florence Rogeboz-Pierre Simon, arrivé loin devant le F.N. qui s’était maintenu à l’issue du premier tour. Ce score a également été rendu possible par l’élimination dès le 22 mars du binôme socialiste composé de

C e n’est pas tant le conte- nu mais la symbolique de l’opération qui jus- tifie cette envie de le faire savoir au plus grand nombre. Pierre-Étienne De Moustier, le président de l’association d’Hygiène sociale de Franche-Comté s’était dépla- cé à Pontarlier pour inaugurer la fin des travaux et saluer l’intérêt de ce partenariat. Il explique cette volonté de com- muniquer par un changement de direction à la tête de la struc- ture pontissalienne. “Depuis l’arrivée de François Angiulli, on relève un nouveau souffle, une nouvelle énergie et peut-être un nouveau regard. Ce chantier, c’est l’occasion de marquer un premier échange qui se renou- vellera peut-être. Cela a permis Caractère Social (M.E.C.S.) André Marguet à Pontarlier. appel à l’entreprise d’insertion E.P.P.I. pour rénover la Maison d’Enfants à

“On travaille dans le même état d’esprit”, indique Pierre-Étienne de Moustier, le président de l’association

d’Hygiène sociale de Franche- Comté.

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“On est ravi d’avoir des chambres neuves”, confie Naomi, l’une des jeunes de la Maison d’Enfants à Caractère Social. Les- quels ont été sollicités dans le choix des couleurs.

dans un contexte économique assez tendu. “Il s’agit d’une opé- ration de rénovation intérieure complète en peinture, sols,menui- series et faïence. Le chantier a duré trois mois. Il a mobilisé neuf personnes dont sept sala- riés en parcours d’insertion à E.P.P.I. ou Haut Services” , décrit Raphaël Duquet, le responsable d’E.P.P.I. Coût global du projet : 60 000 euros financés dans le cadre du Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens signé avec le Conseil général duDoubs.

Chacun tire bénéfice de ce type de chantier relevant de l’économie sociale et solidaire. L’association d’hygiène sociale de Franche-Comté y voit l’opportunité de proposer des stages aux jeunes accompagnés par la M.E.C.S. Pour E.P.P.I., un support de travail à offrir à des jeunes en insertion. “Ce chan- tier a d’ailleurs abouti sur une sortie positive d’un salarié qui a trouvé un emploi de veilleur de nuit à la M.E.C.S.” , souligne Raphaël Duquet.

de donner un grand coup de jeune à tou- te la maison.” Dans ce projet qui a fait l’objet d’un appel d’offres clas- sique, l’association a préféré se tourner vers une entreprise d’insertion. “On tra- vaille dans le même

Le chantier a duré trois mois.

état d’esprit” , justifie le prési- dent. E.P.P.I. se retrouve plei- nement dans ce partenariat. Pas question de refuser un chantier