La Presse Pontissalienne 185 - Mars 2015

La Presse Pontissalienne n° 185 - Mars 2015

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Rendez-vous aux urnes les 22 et 29 mars Maintenant que tous les candidats sont déclarés, droite et la gauche classiques sont en marche pour le scrutin des 22 et 29 mars prochains. Avec chacun sa stratégie. Majorité départementale La gauche Unis derrière Claude Jeannerot

Christian JOUILLEROT www.christian.jouillerot.swisslife.fr đ !0. %0! đ É , .#! đ ( !)!*0 đ .h2+5 * ! đ 10+ đ +0+ đ %0 0%+* đ +%/%./ đ +))!. !/ đ *0.!,.%/!

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Sur 22 conseillers généraux sortants, 14 ont décidé de repartir sous l’étiquette “majorité départementale” conduite par Claude Jeannerot, candidat à sa succession.

Poussé pour repartir par ses pairs, Claude Jeannerot se dit “motivé” mais aussi pragmatique : “ J’ai la faiblesse de croire que ma présence peut confor- ter la majorité départementale. Et j’ai la responsabilité personnelle de pré- parer l’avenir.” Président depuis 11 ans, l’ancien sénateur veut rappeler le bilan de son équipe qui a agi avec “rigueur et efficience” mais lui ne repart pas “contraint et forcé” dit-il. Il rappelle à qui veut l’entendre qu’1 euro investi par le Département équivaut à 8 euros de retombées dans l’économie. “Nous

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D ans l’opposition, comme dans la majorité, beaucoup jusqu’en début d’année se posaient la question de savoir si Claude Jeannerot allait rempiler. Plus de doute : le pré- sident du Conseil général sortant est bien candidat aux élections départe- mentales des 22 et 29 mars prochains.

Le membre du Parti socialiste - qui repart sans l’étiquette P.S. car 50 % de ses colistiers sont de la société civi- le - aura 70 ans en avril. Un anniver- saire qu’il pourrait peut-être fêter en prenant pour la troisième fois la tête du Département. “C’est notre leader naturel” estime Nicolas Bodin, res- ponsable de la section P.S. du Doubs.

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(une titulaire et une suppléante), un couple de suppléants à Pontarlier et un suppléant àMorteau.Tout est désor- mais complet. Dans le Haut-Doubs pontissalien, Chris- tian Bouday tentera de sauver sa peau face à une droite unie. À l’heure de la fusion des Régions, Claude Jeannerot estime que le Dépar- tement est “dans la bonne proximité.” Il devrait garder ses compétences actuelles que sont le social, les collèges et les routes mais perdre le transport au profit de la région. “La gauche”, ou plutôt la majorité, se dit prête. E.Ch.

avons un bilan, un projet, une équipe, résume le chef de file. Sur 22 conseillers généraux, 14 ont décidé de se repré- senter. C’est une équipe qui garde un capital d’expérience” poursuit Claude Jeannerot. Les 38 suppléants sont nou- veaux (sauf Claude Girard). La majorité ne cache pas qu’elle a eu des difficultés à boucler les quadri- nômes notamment dans les zones où elle est faible (voir plus loin les pages consacrées à chaque canton). Début février, il n’y avait toujours pas de pos- tulant dans les cantons de Frasne et d’Ornans. Il manquait encore aussi deux femmes sur le canton de Maîche

La plupart des candidats de la majorité autour de Claude Jeannerot.

Droite

Objectif au moins 10 cantons La droite part unie à la bataille Chef de file d’un bataillon de 76 candidats, Christine Bouquin a présenté les troupes qui défieront la majorité départementale de Claude Jeannerot lors des deux tours de ces élections départementales nouvelle formule.

U n signe qui ne trom- pe pas… C’est Christine Bouquin, la conseillère géné- rale du canton de Maîche, qui a mené les débats micro en main lors de la pré- sentationdes candidats de la droi- te le 25 janvier dernier à LaVèze. Si le temps n’est pas encore venu de décider qui sera le nouveau leader de la droite,et donc le nou- veau président duConseil dépar- temental (futur nom du Conseil général) en cas d’alternance au soir du 29 mars, on a quasiment déjà la réponse. Et dans cette hypothèse, Christine Bouquin pourrait devenir la première fem- me élue à cette fonction. Nous n’en sommes pas là… Avant de confirmer cette hypo- thèse, il faudra que la droite remporte au moins 10 des 19

nouveaux cantons redécoupés du Doubs. Pour l’instant, elle est plus que minoritaire avec 13 conseillers généraux sur les 35 actuels élus. La droite y croit et mise sur l’ancrage local de ses candidats. Le slogan de cet- te campagne - “Vivre ici” - en dit long sur cet élément. “Nous nous présentons pour l’alternance.” Le ton de Chris- tine Bouquin est lui aussi volon- taire. Et politique : “L’inversion de la courbe du chômage ? Non ne voyons toujours rien venir.” “La réforme territoriale ? Elle a été décidée à Paris et on nous l’impose sans même connaître les compétences futures des Départements” note l’élue au nom de ses collègues de l’U.M.P., de l’U.D.I., du MoDem et des personnes issues de la société civile, tous formant ce front uni

contre la majorité en place conduite par le socialiste Clau- de Jeannerot. “Le préalable à cette union de la droite a été la liste d’union qu’a réussi à mener Jacques Grosperrin à Besan- çon. Cette union a donné une vraie dynamique qui se pour- suit aujourd’hui pour ces élec- tions départementales” souligne de son côté Jean-Marie Biné- truy, le président de l’U.M.P. du Doubs. La moyenne d’âge des 76 can- didats de la droite (deux titu- laires et deux suppléants pour chacun des 19 nouveaux can- tons) est à peine supérieure à 50 ans. 82 % d’entre eux sont des actifs et sur les 76, 7 seule- ment sont des candidats déjà élus au Conseil général (Chris- tine Bouquin, Annick Jacque- met, Béatrix Loizon, Frédéric

La quasi-totalité des quadrinômes était là le 25 janvier à La Vèze.

Cartier, Alain Marguet, Pierre Mazimann et Serge Cagnon). Certains sont élus ailleurs com- me au conseil municipal de Besançon par exemple (Marie- Laure Dalphin, Philippe Gonon, Michel Omouri, Michel Vie- net…), au Conseil régional (Denis Leroux, Françoise Bran- get) ou dans des petites com-

munes. La plupart n’ont aucun mandat. Par volonté de contras- te, la droite souligne que “67 % de nos candidats sont du sec- teur privé, 33 % du secteur public.” “Vous imaginez le renou- vellement qu’il va y avoir !” Mais l’ombre du vote F.N. pla- ne sur ce prochain scrutin, mal- gré un mode de scrutin qui est

tel que pour se maintenir au second tour, il faudra réunir au moins 12,5 % des inscrits. Par ailleurs, ces élections de proxi- mité se jouent aussi avant tout sur la notoriété des candidats au moins autant que sur leur étiquette. Les jeux sont ouverts, et le F.N. guette. J.-F.H.

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