La Presse Pontissalienne 185 - Mars 2015

PONTARLIER ET ENVIRONS

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La Presse Pontissalienne n° 185 - Mars 2015

ENVIRONNEMENT Reprise de l’étang du Moray La guerre des gaules Le conflit avec les instances fédérales n’est pas réglé. L’Entente Halieutique Doubs Amont (E.H.D.A.) qui regroupe les sociétés de la source au saut du Doubs revendique toujours sa liberté d’action.

Christophe Rousset le président de l’Entente Halieutique Doubs Amont

L a scission remonte à quatre ans quand les sociétés du Haut- Doubs ont décidé d’un commun accord de quitter la réciproci- té départementale dans laquelle elles ne se retrouvaient pas du tout. “On se pose toujours beaucoup de questions. On sent que la fédération veut avoir la mainmise sur les petites structures. Avec leur méthode, on s’éloigne de la base, au risque de voir disparaître le bénévolat” , s’inquiète Robert Droz-Bar- tholet, président de la Truite Pontis- salienne. Sentiment partagé par Christophe Rousset, autre pêcheur local à la tête de l’E.H.D.A. “La fédération veut pro- mouvoir la vente des cartes sur Inter- net alors que nous préférons continuer à fonctionner avec des dépositaires. On n’a rien contre Internet mais cette manœuvre permettrait à n’importe qui d’adhérer sans avoir aucune connais- sance des situations locales. Si tout est géré de façon informatique, on craint alors de perdre des bénévoles dans nos sociétés.” Le mal est profond. Il oppose aussi deux territoires de pêche. Le secteur en première catégo- rie se concentre sur le Haut-Doubs et la seconde catégorie concerne davan- tage le bas du département. Les pro- blématiques ne sont donc pas les mêmes. L’Entente Halieutique Doubs

est sur la même longueur d’onde que Robert Droz-Bartholet qui préside la Truite Pontissalienne.

Amont, c’est entre 6 000 et 7 000 cartes annuelles. L’effectif grimpe à 10 000 en intégrant les cartes vacances et journalières. Soit près de 50 % de l’effectif des pêcheurs du Doubs en sachant que la société de laTruite Pon- tissalienne avec 1 000 adhérents repré- sente déjà 10 % du “cheptel” départe- mental. “Avec les problèmes de la pêche dans la Loue, on assiste à une remon- tée des pêcheurs sur le Haut-Doubs” , indique Robert Droz-Bartholet. Le territoire couvert par l’entente se superpose pratiquement à celui du syndicat mixte des milieux aquatiques du Haut-Doubs, à la seule différence

L’étang du Mourey : nouveau territoire de pêche C e plan dʼeau est situé sur la com- mune de Vuillecin face au pont Rou- ge. “On a repris cette ancienne sabliè- re qui est reliée au Drugeon par le biais du ruisseau du Mourey” , souligne Robert Droz-Bartholet. Cette extension du ter- ritoire piscicole de la Truite Pontissa- lienne fait lʼobjet dʼun règlement assez novateur très axé sur la protection de la faune piscicole. La taille des brochets est fixée par exemple à 60 cm contre 50 cm en seconde catégorie. Pour évi- ter tout risque dʼintroduction de pois- sons parasites, la pêche au vif est inter- dite tout comme il est obligatoire dʼécraser les ardillons des hameçons.

seulement sur les linéaires de rives” , poursuit Christophe Rousset. Les différences ne s’arrêtent pas là. L’an dernier, la société de la Truite Pontissalienne a pris l’initiative de récupérer les sapins de Noël pour en faire des zones de fraies à perches dis- persées sur une dizaine de spots autour du lac. “On a utilisé des plots en béton pour assurer la dépose des arbres au fond du lac. L’opération a été vivement critiquée. Avec deux ans de recul, on commence à constater des résultats très intéressants” , indique Robert Droz- Bartholet. Le président de la Truite Pontissalienne s’agace de n’être jamais destinataire des études menées par la fédération sur les plans d’eau et rivières du Haut-Doubs. Un prêté pour un ren- du. Face à la dégradation des milieux aqua- tiques qui se répercute sur les peu- plements piscicoles et les souches indi-

gènes, la même Truite Pontissalienne a trouvé une solution intermédiaire en élevant des truitelles sauvages à partir des œufs placées dans les bas- sins de l’ancienne pisciculture de Mal- buisson dont elle est propriétaire. “Ce n’est pas du naturel mais on s’en rap- proche. Les alevins restent dans les bas- sins jusqu’à atteindre 7 à 9 cm. Ces poissons sont ensuite répartis sur dif- férents parcours duHaut-Doubs. Chaque année, on réintroduit ainsi entre 3 000 et 5 000 truitelles. L’idée étant de rendre le potentiel piscicole à la rivière concer- née. Cela suppose aussi que les pêcheurs jouent le jeu en se contentant de gar- der uniquement les truites surdensi- taires. Le message passe assez bien avec les jeunes. C’est plus compliqué avec les anciens” , admet Robert Droz-Bar- tholet. F.C.

qu’il englobe aussi leVal de Morteau. “On n’est pas contre l’harmonisation des tarifs. Le prix d’accès au niveau de chaque socié- té de l’E.H.D.A. est iden- tique. Il faut ajouter 40 euros pour bénéficier de la réciprocité pour les pêcheurs adultes et 12 euros pour les enfants. Les règles de répartition sont aussi différentes.Au sein de l’Entente, on prend en compte une dizaine de critères alors que la fédération se base

La remontée des pêcheurs sur le Haut-Doubs.

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