La Presse Pontissalienne 184 - Février 2015
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 184 - Février 2015
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PRÉVENTION ROUTIÈRE Parents d’élèves Opération de sensibilisation à l’école Saint-Joseph À l’heure de la rentrée des classes,
où sont scolarisés 415 élèves. Plusieurs actions ou aménage- ments ont déjà été effectués : pose de panneaux, distribution de flyers, informations des poli- ciers municipaux auprès des enfants. L’entrée côté rue Salen- gro a même été condamnée par souci de sécurité et transférée du côté de l’école maternelle. Rien n’y fait. Certains parents
nement anarchique, arrêt en milieu de chaussée, le tout accommodé desmêmes prétextes bidon comme “je suis pressé” , “juste deux minutes.” Du grand classique. D’où l’idée de relancer la machi- ne préventive. “On a choisi de travailler avec les élèves du Bac pro Sécurité Prévention au lycée Saint-Bénigne. Ils distribuent des tracts et interpellent les parents aux comportements irres- pectueux, ne serait-ce que pour leur signaler la présence de par- kings à quelques minutes de l’école” , explique Fabienne Midy qui préside l’association de parents d’élèves. L’action por- tera-t-elle ses fruits ? La pré- vention a ses limites et certains verraient d’un bon œil de pas- ser aussi en mode sanction.
c’est toujours la bousculade devant cette école pas facile d’accès. Encore trop de comportements irrespectueux.
“Y a du boulo t”, constate le policier municipal qui supervise l’opération organisée le 16 jan- vier dernier par les parents d’élèves et la direction de l’établissement. Tous les para- mètres sont réunis ici pour géné- rer des bouchons ponctuels mais particulièrement désagréables et dangereux.
La situation de l’école Saint- Joseph en plein centre-ville, dans une rue étroite, à proximité de la bibliothèque et de l’auberge de jeunesse ne facilite guère la tâche des parents quand ils vien- nent déposer leurs enfants ou les récupérer. L’espace de sta- tionnement fait cruellement défaut. “C’est toujours la bous- culade” , confie Didier Droz-Vin- cent, le directeur de cette école
ont toujours la bon- ne excuse pour dépo- ser leurs enfants au mépris des règles élémentaires de sécurité routière. Que ce soit rue Salengro ou du côté du gymnase De Gaulle, on observe tout ce qu’il ne faut pas faire : station-
Souvent des pré-
textes bidon.
“Avec cette opération, on souhaite dire aux parents n’attendez pas l’accident.” dit Fabienne Midy (au centre), présidente des parents d’élèves.
ÉDUCATION
Échange
Se retrouver autour du jeu La classe C.A.P. Service en milieu rural de la M.F.R. de Pontarlier organisait le 20 janvier dernier une rencontre intergénérationnelle avec les personnes âgées du C.C.A.S. Après-midi ludique.
Quatre animations figurent ainsi au programme de la rencontre. Elles s’articulent autour du travail de la mémoire, de la réflexion. Un atelier propose de reconstituer des puzzles montrant des jouets anciens. Pour un autre, l’exercice consiste à légender des images de rues ou d’anciens bâti- ments de la cité pontissalienne. Le principe du rallye-photo. À quelques pas de là, les joueurs s’efforcent de reformer des mots. L’échange est fruc- tueux. Aux élèves d’être clairs dans leurs propos, aux aînés d’être atten- tifs dans les explications. La séance se prolonge en partageant un goûter en commun. “Ces mises en situation permettent aux élèves de savoir dans quels domaines ils souhaitent tra-
Les élèves en Bac pro Sécurité Prévention ont participé à l’action de sensibilisation.
À l’adolescence, la perception des seniors est souvent enta- chée de stéréotypes qui peu- vent être sources de bloca- ge. Rien de mieux que la mise en pratique pour gommer ces préjugés. D’autant plus si l’on est sus- ceptible de travailler au contact des aînés comme c’est le cas des élèves scolarisés en première année du C.A.P. Service en milieu rural. “Cette for- mation comprend unmodule personnes âgées. On les familiarise avec ce public en organisant des visites de structures et des rencontres intergénérationnelles” , explique Frédérique Drezet, forma- trice et responsable de cette classe. L’échange du 20 janvier se déroulait dans les locaux de la maison familia- le, rue des Granges. La classe de 14 élèves est divisée en quatre groupes. Chacun devant animer un atelier jeux en présence de quelques personnes âgées. Au cours de l’après-midi, les groupes passeront d’une table à l’autre. “Les élèves ont choisi eux-mêmes les activités soumises puis validées par le C.C.A.S.” , poursuit la formatrice.
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vailler plus tard. Cette for- mation fonctionne en alter- nance avec une semaine d’école par mois et le reste sous forme de stages en crèche, centre de loisirs, commerces…” Le C.A.P. n’est pas une fin en soi. L’équipe enseignante encourage vivement les élèves à poursuivre en Bac pro ou à s’engager dans des formations complémen- taires, pour ceux qui en ont l’envie et les capacités.
Un travail de la mémoire.
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