La Presse Pontissalienne 183 - Janvier 2015

MOUTHE - RÉGION DES LACS

La Presse Pontissalienne n° 183 - Janvier 2015

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EN BREF

La G.T.J. affiche ses nouveautés SKI DE FOND Parc du Haut-Jura La Grande Traversée du Jura (G.T.J.) qui traverse les mon- tagnes du Jura et le parc naturel régional du Haut-Jura est bien connue des amoureux de nature et de sport. Qu’il s’agisse de ski de fond, raquettes, randonnée, V.T.T., cheval… Les visiteurs apprécieront les nouveautés annoncées.

Sapins La Communauté de Communes du Larmont organise une collecte des sapins de Noël entre le 6 et le 16 janvier, selon les communes. Chaque habitant peut présenter son sapin, sans sac (même biodégradable), ni décoration, en bordure de voie publique. Ces sapins seront ensuite compostés sur la plate-forme de traitement des déchets verts de Pontarlier. Ce compost est remis gratuitement à disposition des habitants, en déchetterie. Mardi 6 janvier dès 4 h 45 : collectes Pontarlier et Verrières de Joux, mercredi 7 janvier dès 4 h 45 : collectes La Cluse-et-Mijoux et Doubs, jeudi 8 janvier dès 8 heures : collectes Houtaud et Chaffois, vendredi 9 janvier dès Granges-Narboz, mardi 13 janvier dès 8 heures : collectes Dommartin et Vuillecin et vendredi 16 janvier dès 6 heures : 8 heures : collectes Sainte-Colombe et collecte Pontarlier. Renseignements au 03 81 39 87 26. Conte Mercredi 28 janvier à 16 heures, “l’heure du conte” se déroule à la bibliothèque de Valdahon. Entrée libre.

“L a GrandeTraversée du Jura à ski de fond créée en 1978, est une belle envolée de 180 kmdans les Montagnes du Jura” explique Claire Bonneville, en charge de la communication. Unique en France, elle chemine duVal de Mor- teau dans le Doubs jusque dans l’Ain en traversant le Parc naturel régional du Haut-Jura et les hauts lieux du ski de fond jurassien. “Damée et balisée de Noël au mois de mars, la G.T.J. à ski de fond propose un voyage au cœur d’une nature intacte” affirme la res- ponsable. La douceur et la variété des reliefs, la beauté des paysages, le silen- ce des lieux… autant d’atouts mis en avant par les responsables. “Modulable selon la condition physique et vos envies, chacun trouvera son rythme. Et vous pouvez faire étape chez l’un des nom- breux hébergeurs situés le long de l’itinéraire.” Des adresses incontour- nables après une belle journée de ski pour profiter d’un moment de repos et spécialités gastronomiques au coin du

feu. Régulièrement, pour que ce tableau idyllique ne perde pas son pouvoir de faire rêver, des nouveautés sont appor- tées. Par exemple avec la réédition du guide : “Il est indispensable pour pré- parer son séjour sur la G.T.J. avec toutes les informations nécessaires : les tra- cés schématiques de l’itinéraire, les vil- lages traversés, les accès, les variantes,

Claire Bonneville veille à la bonne information des utilisateurs de la G.T.J.

temporaires placés uniquement l’hiver joncheront également tout le tracé afin d’offrir aux randonneurs des informa- tions pratiques et une idée de leur pro- gression. “Ces panneaux s’adresseront également aux randonneurs à raquet- te. Sept villages sont concernés par ce dispositif.” Un panneau spécial sera également installé à Mouthe, en par- tenariat avec la Trans’Organisation qui souhaitait également marquer le village d’arrivée de sa course. Voilà les sportifs bien guidés et informés tout au long des G.T.J. D.A.

renforcement du balisage ski sera fait. Nouvelles balises, nouveaux jalons… mais toujours en orange. Des balises en drapeau vissées sur jalons devraient rendre les directions visibles aux inter- sections, avec l’indication Nord et Sud afin d’orienter l’itinéraire selon ces deux axes” poursuit la responsable de la com- munication. Enfin, pour rendre l’itinéraire plus visible, deux grands panneaux “Renseignements Informa- tions et Services” seront installés au départ et à l’arrivée afin d’offrir une vue d’ensemble de l’itinéraire sur fond cartographique. De petits panneaux

les consignes de sécurité, le matériel à prévoir, les informations neiges, la redevance nordique…” détaille Claire Bonnevil- le. Par ailleurs, le coffret cartographique des Espaces Nordiques des Montagnes du Jura recen- se l’intégralité des domaines nordiques des Montagnes du Jura sous forme de 11 plans de pistes. Sur le terrain, des chan- gements seront également visibles : “Dès cet hiver, un

Un parcours mieux jalonné.

Les Grandes Traversées du Jura - 15-17, Grande rue 39150 Les Planches-en-Montagne - www.gtj.asso.fr

LES LONGEVILLES-MONT D’OR 13 500 euros Les feux tricolores à déclenchement : l’ultime parade anti-chauffards Sans cesse confrontée aux excès de vitesse dans la traversée du bourg, la municipalité a choisi de compléter ses aménagements avec un feu tricolore qui passe au rouge au-delà de 51 km/h.

HANDICAP Expérience Week-ends détente-répit pour enfants et adultes autistes

L a prise en charge de l’autisme reste tou- jours aussi problématique. Elle s’aggrave quand les jeunes autistes sont trop âgés pour être admis en Institut Médico-Éducatif. Face au manque de structures d’accueil, il n’y a plus guère d’autre alternative que l’encadrement à domicile. Avec le risque d’isolement pour la personne souffrant de troubles autistiques et des parents qui en vieillissant comme tout un chacun n’ont plus lamême énergie pour s’en occuper. D’où l’intérêt de ces week-ends synonymes de détente pour les uns et de répit pour les autres. “On a expé- rimenté le concept il y a deux ans en confiant notre fils autiste à une éducatrice le temps d’un week-end. Mais en fait, il restait seul et on a préféré ouvrir le dispositif en travaillant notam- constituent une belle opportunité de socialisation pour un public souvent isolé. L’association Cirrus a mis en place des sorties mensuelles qui soulagent les familles et

A vec son interminable rue principale tirée au cordeau, le village des Longevilles porte bien son nom.Un vrai cau- chemar pour les élus qui doivent trouver des solutions efficaces pour ralentir la circulation.Après le classique radar pédagogique, la commune avait choisi d’installer un plateau ralentis- seur au centre du bourg qui a finalement été déplacé à l’entrée côté Saint-Antoine. “On consta-

ment. Puis on a essayé.” Le dis- positif a été installé en octobre dernier. Comme tout changement qui perturbe les habitudes - une tra- dition française - les gens ont commencé par grogner avant d’apprécier ces feux qui partici- pent à la sécurisation de toute la population. “Le coût s’élève à 13 500 euros. C’est moins cher qu’un plateau, apprécie le mai- re plutôt satisfait du résultat. On avait mesuré que 70 % des automobilistes roulaient entre 50 et 60 km/h depuis la pose du radar pédagogique. Ce taux qui était descendu à 30%avec le pla- teau ralentisseur et il est encore plus bas aujourd’hui.” L’initiative des Longevilles sus- cite un certain intérêt. La com- mune a reçu beaucoup d’appels téléphoniques de maires qui se renseignent. Ce dispositif est plus dissuasif que les autres dans le sens où celui qui se risquerait à griller ces feux tricolores serait passible d’une amende à 135 euros assortie d’un retrait de quatre points de permis. À ce prix-là, autant lever le pied.

tait que certains roulaient enco- re trop vite” , indique Claude Jac- quemin-Verguet. Soucieux d’aller plus loin dans cette croisade contre les chauf- fards, le maire des Longevilles- Mont d’Or a alors étudié l’option d’un feu tricolore qui se déclen- cherait uniquement en cas de vitesse supérieure à 50 km/h. “Pour se faire une idée, on s’est rendu vers Bletterans dans une commune qui avait cet équipe-

catrices. Associées au sein de l’entreprise “Une éducatrice chez moi”, elles gèrent complète- ment ces rendez-vous mensuels. Les groupes ne dépassent pas une dizaine de personnes handicapées. Si l’expérience s’avère indéniablement posi- tive, elle a aussi un coût. Pour un week-end, il faut compter 360 euros par participant. Cir- rus qui disposait d’un petit fonds de réserve en prenait en charge une partie. “On a fini par renoncer à déposer des demandes d’aides. Les dossiers sont très lourds à remplir et les réponses arrivent souvent après coup”, conclut RémyAubert qui dans ses recherches de finan- cements se tourne de plus en plus vers le spon- soring. “On limite l’appel aux dons car cela apparente davantage à mes yeux à de la men- dicité.” Les week-ends “détente-répit” rassemblent une dizaine de personnes handicapées prise en charge par deux éducatrices.

ment avec l’association Autis- me Besançon” , confie Rémy Aubert qui préside Cirrus. Basée aux Grangettes, cette association regroupe des parents d’enfants et d’adultes souffrant de troubles autistiques. À titre indicatif, on dénombre plus de 35 familles avec un adulte autis- te sur le Haut-Doubs. La for- mule collective a été mise en place au printemps 2014. L’association Cirrus a fait appel à Célia Monnier-Jeannerod et Aline Janet, deux jeunes édu-

Il se tourne de plus en plus vers le sponsoring.

Ces feux passent au rouge seulement quand le conducteur roule au-delà de 51 km/h.

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