La Presse Pontissalienne 178 - Août 2014

PONTARLIER ET ENVIRONS

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6 EMPLOIS FRANCE 100% RH France RECRUTE EN CDI pour ses clients, entreprises sérieuses :

11 EMPLOIS SUISSE 100% RH Suisse recrute en CDI , pour ses Clients Cantons de VAUD / NEUCHATEL / JURA / BERNE : STATUTS FRONTALIERS ou RESIDENTS (C). 2 HORLOGERS ANALYSTES EXPERTS (JOUX / TRAVERS) 1 CONSTRUCTEUR MOUVEMENT SENIOR : Vallée JOUX 1 CHEF PROJET MOUVEMENT HORLOGER : NEUCHATEL 2 DECOLLETEURS HORLOGER M7/MS7 : LE NOIRMONT 1 DECOLLETEUR CN CITIZEN / TSUGAMI : FLEURIER 1 INFIRMIER(E) D.E, EXPERT(E) en HEMODIALYSE : VAUD 1 MEDECIN du TRAVAIL : LAUSANNE 1 INGENIEUR SPECIALISTE DU CADRAN : BIENNE 1 DIRECTEUR QUALITE Horlogerie : SECTEUR NOIRMONT

LES FOURGS Sport et tourisme Des bâtons dans les roues du V.T.T. ? La compétition d’enduro qui avait réuni des centaines de participants en 2013 a été délocalisée en 2014 dans une station alpine. L’organisateur s’est senti lâché par la station. Règlements de comptes ? Métabief est sur la liste pour organiser en 2017 les championnats de France de V.T.T.

MORTEAU : 1 CHEF ATELIER DECOLLETAGE TORNOS BESANCON : 1 OUTILLEUR TA2 (maintenance) PONTARLIER / DÔLE : 2 AUDIOPROTHESISTES D.E DIJON : 1 RESPONSABLE des METHODES expert INOX BESANCON : 1 INGENIEUR COMMERCIAL en SSII

M étabief ne peut plus se repo- ser sur ses lauriers acquis en 1993. Réputée comme l’un des plus beaux sites de V.T.T. de descente en France suite aux cham- pionnats dumonde, la station duHaut- Doubs a perdu le rythme, largement dépassée qu’elle est par celle du Lac Blanc, de La Bresse (Vosges) ou des Alpes. “La station a refait récemment le tracé de 1993 mais les virages ne tournent pas rond” image le président du club de V.T.T. Les Fourgs dont la centaine d’adhérents s’entraîne - tou- jours - sur le site mais préfère des sta- tions alpines ou suisses. Les spécia- listes pointent du doigt le fait que les travaux n’aient pas été conduits par un bike patrol (personne en charge de

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la conception et de la maintenance des bike park). Le transfert de l’organisation de l’Open enduro V.T.T. de Métabief à Beaufort (Savoie) a créé un trouble sup- plémentaire. En 2013,WildTrack, socié- té organisatrice d’événements dirigée par trois personnes résidentes aux Fourgs, avait organisé l’Open enduro V.T.T. à Métabief devenu le plus gros

nement, on n’avait aucune aide com- me sur le balisage. Nous avons eu deux réunions (avec la direction en présen- ce de la mairie, de l’office de Tourisme, du C.D.T.) et nous avons senti qu’il n’y avait pas de volonté de la station qui ne pouvait même pas nous dire quand les pistes seraient ouvertes. Nous étions obligés d’avoir une date afin de garan- tir la sécurité des coureurs.” La station qui gérait un budget de 10 000 euros pour la communication de cet événement n’a pas souhaité le reconduire en 2014 (somme qui ne reve- nait pas dans les caisses deWildTrack). “Cela nous a fait réfléchir, relate Wild Track. Et si nous aurions aimé rester àMétabief, nous sommes partis (l’Open a été organisé les 4 et 5 juillet à Beau- fort).” Un retour est-il possible ? “Il n’y a aucune chance que nous revenions, même si la porte n’est pas fermée… Nous n’avons pas d’amertume mais c’est dommage pour la station.” En filigrane, Wild track se sent victi- me de “coups politiques.” Au sein de la structure, le pilote Grégory Noce est aussi ambassadeur de la station, sta- tut qu’il avait acquis au temps de l’ancienne direction.Y a-t-il eu mélan- ge ? Wild Track n’ose pas y croire. E.Ch.

La réponse de Métabief “On a été pris en otage” L a station de Métabief répond aux accusations : “En 2013, nous avons accepté de mettre de lʼargent (10 000 euros) en communication mais aus- si en moyens en préparant les pistes, en aidant à la logistique, car il y avait peu de bénévoles. Cʼétait déjà une aide importante, explique le directeur de la station Olivier Érard. Nous avons dressé un bilan : cette manifestation a eu une incidence dans la presse spécialisée mais a eu peu de retombées pour la sta- tion. On nʼa même pas parlé de notre bike park. Nous avons demandé à lʼorganisation de sʼappuyer sur la fédération. Ils ont refusé car ils voulaient être libres. Nous leur avons dit : la liberté, cela se paye et la collectivité ne peut pas tout payer ! Cette manifestation nʼétait pas ancrée localement. Lʼorganisateur nous imposait même un “naming” de lʼépreuve avec un sponsor. On a conscien- ce dʼavoir perdu un événement. On sʼest sentis cette année pris en otage, vic- times dʼun chantage.” La station à lʼavenir veut sʼappuyer sur le club local, organiser des compéti- tions fédérales et gravir lentement les échelons. En mai dernier, des membres de la fédération française de cyclisme sont venus à Métabief rencontrer les dirigeants. Les championnats de France V.T.T. (cross-country, descente…) pourraient se dérouler en 2017 ici. La station a récemment rénové ses pistes de descente pour un budget dʼenviron 250 000 euros. “On a un produit touris- tique. Notre but premier : faire du tourisme” conclut Olivier Érard.

salon du vélo de montagne en France et le troisième évé- nement V.T.T. derrière le Roc d’Azur. Problème : rien en 2014. L’organisateur s’explique : “Voilà trois ans que l’on tirait la sonnette d’alarme, relate Alice Che- vat, présidente deWildTrack. Pour l’organisation de cet évé-

Pas de retour prévu.

Le club de V.T.T. des Fourgs vient toujours s’entraîner à Métabief mais ne cache pas qu’il préfère s’exiler sur d’autres pistes.

LES FOURGS

Vitesse excessive

Halte aux chauffards ! Les automobilistes et motards circulent encore beaucoup trop vite sur le haut du village des Fourgs, côté Snabeudzi, comme s’en plaint un collectif de riverains qui réclame des mesures concrètes.

L es accidents semultiplient sur la R.D. 6 au sortir des Fourgs. En avril dernier, un automobiliste a d’ailleurs perdu la vie après avoir percuté un poteau électrique sui- te à une sortie de route au niveau du terrain de football. Le pro- blème ne date pas d’hier. Sauf qu’il s’amplifie avec la croissance du trafic constatée sur ces routes frontalières.Au niveau de la R.D. 6, c’est 40 % d’augmentation mesurée entre 2001 et 2011. Plus de 800 véhicules légers empruntent cet axe par jour et par sens. Les deux tiers des pas- sages sont concentrés dans les plages horaires 6 heures - 9 heures et 16 heures - 19 heures “C’est devenu un itinéraire de délestage pour ceux qui préfè- rent contourner le bouchon de la douane, quitte à faire plus de kilomètres” , explique Michel Mantez. Ce dernier, exaspéré par l’évolution de la situation, a choisi de monter en 2011 un

collectif avec d’autres riverains. Les comptages effectués par les services du Conseil général confirment déjà ces conduites à risque. 15 % des véhicules cir- culent à plus de 90 km et 4 % sont au-delà des 110 km/h. Ces dépassements sont d’autant plus inquiétants qu’ils se situent près de la zone ludique et touristique où l’on retrouve la station des Rangs, le terrain de foot et le parking d’accès à la zone nor-

Conseil général sont saisis du dossier. “Les possibilités d’intervention sont assez limi- tées car on se situe hors agglo- mération.” Le Département a installé un panneau de vitesse limitée à 70 km/hmais cela semble insuf- fisant, tout comme les deux radars pédagogiques qui fonc- tionnent par intermittence. Le collectif réclame des mesures plus efficaces, ce qui sous-entend de pouvoir déplacer les panneaux d’entrée de village. Il serait alors possible d’installer des ralen- tisseurs. Cette perspective impo- se beaucoup d’autorisations com- me le souligne Claudine Bulle-Lescofitt, le maire des Fourgs. “On a déjà étudié diffé- rents scénarios. Aucune hypo- thèse n’est retenue. On a besoin de travailler en partenariat étroit avec le Conseil général”, explique l’élue en précisant : “On s’est d’abord préoccupé en priorité de la sécurisation des enfants.”

dique de la Cou- pe. Certains des propriétaires de meublés touris- tiques, embarras- sés par les nui- sances sonores,ont même été contraints d’agencer diffé- remment leurs gîtes pour que leurs clients dor- ment au calme. La commune et le

15 % des véhicules circulent à plus de 90 km/h.

La limitation à 70 km/h au niveau du site des Rangs ne suffit pas aux yeux du collectif qui réclame des aménagements plus efficaces.

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