La Presse Pontissalienne 176 - Juin 2014

21

La Presse Pontissalienne n° 176 - Juin 2014

Monnaie + 73 % depuis 25 ans L’effet taux de change : 25 % d’augmentation salariale en 10 ans

Après deux ans de calme relatif, les cours frémissent et l’euro reprend quelques couleurs face au franc. F.C. prennent une importance crois- sante dans les entreprises hel- vétiques. En 2012, plus d’un sala- rié sur trois dans le secteur privé a touché des primes. La part des salariés touchant cette forme de rémunération flexible est pas- sée de 25,5 % en 2002 à 36,1 % en 2012. Durant cette même période, la valeur monétaire moyenne de ces boni était de 8 337 francs suisses pour s’élever à 11 143 francs en 2012. Le mon- tant des boni varie considéra- blement selon les branches éco- nomiques : il atteint par exemple 3 731 francs en moyennes dans le commerce de détail, 7 333 francs dans l’industrie du cuir, contre 26 018 francs dans les banques et 29 355 francs dans les activités des sièges sociaux et conseils de gestion selon l’office de la statistique. Le système des primes est en hausse côté suisse Zoom E n plus des salaires déjà élevés chez nos voisins, les primes et autres boni

En 25 ans, la monnaie suisse n’a cessé de s’apprécier aussi bien vis-à-vis du franc français que de l’euro. Les frontaliers sont bien sûr les premiers bénéficiaires, sans jamais s’en plaindre.

Les salaires bruts 2012 par branches économiques (suite)

L a courbe de la variation du taux de change depuis 25 ans entre les monnaies françaises et suisses donne un net avantage à nos voisins. Ce qui n’a rien d’un scoop. En 1990, un franc suisse valait l’équivalent de 0,55 euro, contre 0,83 euro aujour- d’hui. Sur un salaire de 4 000 francs

Bonus 2012

suisses, cette variation représen- te au final une progression de 73 %

grandes phases qui s’articulent autour du passage à l’euro et de la crise économique 2008-2010. Avant l’euro, on constate une ten- dance générale d’appréciation assez régulière du franc suisse sur le franc français. En 12 ans, la courbe s’est inversée seulement quatre ans en faveur du franc fran- çais. Lors du passage à l’euro en janvier 2002, un franc suisse valait alors 0,68 euro, soit un salaire de 2 758 euros toujours calculé sur une base de 4 000 francs suisses. La seconde phase s’étale jusqu’en 2008 avec un euro fort qui impac- te négativement les salaires fron- taliers d’environ 300 euros. Une “récession” de courte durée avant la dégringolade de l’euro qui se soldera à l’été 2012 par l’égalité historique d’un franc suisse pour un euro. Suite à quoi la Banque Nationale Suisse n’avait pas man- qué de réagir en fixant un taux de change plancher d’un franc suisse pour 0,83 euro. Cette logique-là reste d’actualité. La B.N.S. affiche toujours la même détermination en étant prête à des achats en devises “illimités” afin de maintenir ce cours plancher.

Secteurs

Cadres Non cadres

en euros. On pas- serait ainsi de 2 272 à 3 330 euros, soit 1 061 euros de différence. Presque un S.M.I.C. net. Dans le détail, on distingue trois

Commerce de détail 28 708 Industrie chimique 49 597 Services financiers 132 410 12 129 Salaires selon la formation 2012 Formation Cadres Non cadres 1 728 4 418 8 016 Assurances 94 105

Presque un S.M.I.C. net en plus.

Haute école universitaire Haute école spécialisée Maturité

ÉVOLUTION DU TAUX DE CHANGE FRANC SUISSE-EURO DEPUIS 1990.

13 791 11 592 8 773

7 863 7 550 5 743 5 617 4 585

Apprentissage (C.F.C.) 7 529

École obligatoire

6 588

Salariés suisses/étrangers

Cadres Non cadres

Suisses

9 683 11 250 10 905

5 729 5 226 5 261 5 022 5 488

Etrangers (total) Permis C (établissement)

Permis B (autorisationde séjour) 12 726

Frontaliers

10 505

Publi-information

Le bon vin est chez Barthod Plus que des vins de

toute la France, les clients trouvent chez Barthod à Pontarlier des précieux conseils prodigués par Arnaud Guez pour apprendre à marier les vins aux plats cuisinés.

L e plaisir de la table se révèle lorsque le vin s’accorde à un plat cuisiné. Les arômes se dévoilent, les saveurs s’harmonisent, et les convives se réjouissent. Pour être sûr de réussir l’accord parfait entre le vin et l’assiette, vous pouvez faire confiance àArnaud Guey. Épicurien assumé, le caviste de la maison Barthod à Pontarlier

est un homme de goût. Fin connais- seur autant que passionné par son métier, il prend le temps de conseiller chaque client. Dites-lui ce que vous mijotez, il vous suggérera un vin qui éveillera votre curiosité et celle de vos hôtes. “Lorsque je travaille sur l’accord mets et vin, j’ai toujours cet- te envie d’aller vers des produits aty- piques qu’on n’a pas l’habitude de boire” dit-il. Arnaud Guey sort des sentiers battus, sans renier les crus classiques qui ont leur place chez Barthod. Il n’est pas nécessaire d’avoir un gros budget pour tenir en émoi les papilles gustatives. “On peut se faire plaisir avec de bons produits entre 5 et 15 euros.” La cave de la rue du Docteur-Grenier offre un concentré de ce qui se fait de mieux dans les régions françaises viticoles. Le samedi, Arnaud Guey organise des dégustations autour d’un thème pour faire découvrir des vins à ceux qui passent par là. Cette année, il s’est mis en quête de crus qui évo- quent les sentiments.Aussi, en mars, il y a eu les vins sur l’amitié, en avril les vins curieux, en mai les vins plai- sirs qui se partagent à l’apéritif. En

Chez Barthod, on trouve un concentré de ce qui se fait de mieux dans les régions vinicoles françaises.

des soirées “découverte gustative” organisées au restaurant Le Doubs Passage à Doubs. “Elles ont lieu le troisième vendredi de chaque mois. Stéphane Bart, le chef du restaurant propose un menu original et unique, et mois j’accorde les vins que je sers tout au long du repas (25 euros tout compris, réservation obligatoire).” Pour l’occasion, le caviste passe son tablier de sommelier et raconte l’histoire des cépages à ceux qui le questionnent.Arnaud Guey n’a jamais étanché sa soifde faire partager sa passion pour le vin. Une passion com- municative qui laisse poindre le plai- sir qu’il y a à partager un verre de vin entre amis.

juin, c’est le tour des rosés. “J’organise également des soirées à thème le 1 er et le 2 ème vendredi de chaque mois. On fait du “blind testing” (dégustation à

l’aveugle). Nous goû- tons six vins et il y a un buffet” annonce le caviste. Pour partici- per à ces rendez-vous, il convient de réserver (25 euros). Sur deman- de, il ouvre la cave pour des dégustations pri- vées. Les curieux à la recherche du bon goût peuvent également suivre le caviste dans

“Des produits atypiques.”

Arnaud Guey est fin connaisseur de vin qui partage sa passion avec ses clients.

RETROUVEZ LA CAVE BARTHOD SUR FACEBOOK :

barthod espace vins pontarlier Des recettes de cuisine, des accords mets et vins, les conseils d’Arnaud, les nouveautés, les journées dégustations “et quelques bêtises”…

Made with FlippingBook flipbook maker