La Presse Pontissalienne 176 - Juin 2014

PONTARLIER 12

La Presse Pontissalienne n° 176 - Juin 2014

ASSOCIATION

Un nouveau local

Un toit pour les Amis du Musée L’association déménage du musée pour s’installer tout à proximité, dans les anciens locaux de la banque C.I.A.L. Une autonomie bienvenue.

F ort de 600 membres, les Amis duMusée constituent une gros- se association pontissalienne. D’où l’intérêt de disposer de ses propres locaux pour le fonctionnement de la structure. Philippe Chapon qui préside cette association culturelle ne cachait pas sa satisfaction en présen- tant son nouveau domaine. “Ces locaux abritent une salle de réunion, le bureau du chargé de mission Fabrice Hérard et deux pièces dédiées au stockage des œuvres pour l’un et aux produits déri- vés pour l’autre. Cette indépendance est bienvenue vis-à-vis du musée.” La patience est de mise. Après 32 ans d’existence, l’association a finalement trouvé son nid. L’ancienne banque située dans le prolongement du musée appartient depuis longtemps à la Vil- le qui l’a finalement mise à disposition des Amis du Musée non sans avoir

qui lui avait réservé dans la capitale du Haut-Doubs. Entre le musée et ses fidèles amis, les deux font la paire dès qu’il s’agit de monter ensemble des événements com- me les Absinthiades, des expositions temporaires et d’autres animations culturelles. Chacun remplit parfaite- ment sa mission dans la convention qui les lie. “C’est une reconnaissance tout à fait justifiée” , poursuit le maire au sujet de ces nouveaux locaux. En trois décennies, les Amis du Musée ont acquis près de 70 œuvres, 150 pièces de faïence, sans oublier le fonds du Groupement d’Animation Graphique qui rassemble 500 gravures d’artistes locaux. De Charigny à Bichet, en pas- sant pas Coras, Bel, Oudot. “Toutes ces œuvres sont destinées à enrichir les col- lections du musée” , rappelle Philippe Chapon.

entrepris quelques travaux. “C’est l’aboutissement d’un projet mûrement réfléchi. On doit saluer ce qu’apportent les Amis du musée au Musée. L’un ne va pas sans l’autre. On a grandi ensemble grâce aux efforts des uns et des autres” , observe Patrick Genre qui

a reçu pour l’occasion un joli tableau au fusain représentant le doc- teur Grenier. Ce tra- vail est l’œuvre de Robert Varet, por- traitiste de cinéma invité à Pontarlier en décembre dernier dans le cadre de la 18 ème exposition d’Itinérances. L’artiste a semble- t-il apprécié l’accueil

Cette indépendance est bienvenue vis-à-vis du musée.

À l’inauguration des nouveaux locaux des Amis du Musée, la Ville a reçu un joli portrait au fusain du docteur Grenier réalisé par Robert Varet qui était de passage à Pontarlier l’été dernier.

Jean-Yves Bouveret entre en résistance POLITIQUE Changement de stratégie Depuis sa défaite cuisante en mars dernier, le leader de la gauche brille par son absence aux séances municipales. Une attitude surprenante parfaitement assumée et qui ne présume en rien d’une démission.

ments car je pars souvent en formation.” L’élu a d’autant moins de scrupules au vu de l’ampleur de sa défaite. “J’ai été largement battu, laminé si je puis dire. Les Pontissaliens ont dit qu’on ne servait à rien.” À cette perte de confiance s’ajoute le sentiment d’être carrément inaudible vis-à-vis de la majorité. “Que l’on soit présent au pas au conseil, il ne se passe rien. À chaque fois, on perd une demi-journée à préparer. Patrick Genre nous écoute mais prend rarement en compte nos remarques. Qu’on aille ou pas aux com- missions, cela ne sert à rien.” Pas question pour autant de quitter le navire. Le conseiller socialiste suit les affaires municipales et ne tient pas à couper le contact. Il prend acte des décisions du conseil, relit les comptes rendus et prépare les séances à venir avec les deux conseillers de sa liste. À savoir Karine Gros- jean et Claude Debrand. Il ne se sent d’aucune amertume de les laisser seuls dans l’adversité. “L’un comme l’autre sont assez grands pour se défendre” dit-il. Le combat est ailleurs. “Si je reste, c’est avant tout pour savoir ce qui se passe et pour récupé- rer les informations qu’on dif- fuse ensuite entre nous. J’estime aujourd’hui qu’il y a d’autres moyens d’intervenir” , poursuit Jean-Yves Bouveret sans s’étendre davantage sur le sujet. Rendez-vous cet autom- ne pour en savoir plus.

E n trois mois, le conseiller de gauche a manqué plus de conseils qu’au cours des deuxmandats précédents où il siégeait déjà dans l’opposition. Hormis la séance d’installation, il n’a plus assisté aux trois autres réunions du conseil qui se sont tenues depuis. Des absences inhabituelles qui laissaient libre cours à toutes les hypo- thèses, y compris celle d’une

démission.Une option que réfu- te l’intéressé. “Pour l’instant, il n’y a pas de décision prise.” Le résultat des élections explique en partie l’attitude du candidat P.S. qui vise d’autres objectifs. “J’avais obte- nu de mon employeur des amé- nagements d’emploi du temps pour mener la campagne. Maintenant, il faut que je me remette au travail, ce qui sous- entend pas mal de déplace-

Hormis la séance d’installation, Jean-Yves Bouveret n’a assisté à aucune des trois autres séances du conseil municipal de Pontarlier.

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