La Presse Pontissalienne 170 - Décembre 2013

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 170 - Décembre 2013

Les Fourgs Dès le 7 décembre, la station des Fourgs ouvre ses portes au public. Reprise par Thomas Flavier et Ludovic Duxin, la station propose animations, repas, découvertes, concerts et ambiance au restaurant le EN BREF Lutte contre le Sida : dépistage et action de sensibilisation à Pontarlier. Jusqu’au vendredi 6 décembre, le Point Rencontre Épisode met en place au sein de sa structure, place Zarautz, une action d’information et de prévention gratuite articulée autour d’une exposition et de vidéo-projections. Cette action s’adresse avant tout au public jeune : en France, un quart des jeunes de 15 à 24 ans connaît sa première relation sexuelle sans moyen de protection. Les objectifs sont donc de répondre aux interrogations, craintes, idées reçues en suscitant l’échange Snabeutzi. Prévention

ÉQUIPEMENTS Retour sur le projet Cinéma L’Olympia : les concessions de la mairie La municipalité de Pontarlier a accordé une attention particulière aux porteurs du projet de complexe cinéma- tographique pour qu’ils puissent le mener à bien.

L e cinéma L’Olympia a accueilli ses premiers spectateurs le 27 novembre. Le complexe comp- te six salles équipées d’une tech- nologie numérique, pour une capacité totale de 980 places. L’ouverture de l’espace culturel dédié au 7 ème art, si important pour la capitale du Haut- Doubs, ravive dans le microcosme éco- nomique local quelques animosités autour de l’attention particulière dont les pro- priétaires du complexe ont fait l’objet de la part de la municipalité pour mener à bien ce projet. Tout d’abord, il y a le prix du terrain cédé en 2010 par la col- lectivité à un prix inférieur à celui du marché et à l’estimation des Domaines. En effet, la ville a vendu 5 700 mètres carrés au prix de 32 euros le mètre car- ré, alors que les services de l’État pré- conisaient 56 euros le m 2 . Un tarif incon- testablement bas par rapport à la situation commerciale stratégique de la place Pergaud, en entrée de ville.

Sans l’accompagnement de la Ville, le cinéma L’Olympia n’aurait sans doute jamais vu le jour.

Or, quand il le faut, la municipalité sait vendre ses biens au prix du marché. En début d’année par exemple, le Conseil municipal a cédé, aux Épinettes, (dans le même secteur que le cinéma) 3 250 mètres carrés à un investisseur privé au prix de 144,80 euros hors taxes, soit une valeur globale de 470 600 euros (H.T.). L’autre point de débat est le parking de

t-elle accordé à une entreprise privée unmontage aussi avantageux au demeu- rant comparé aux règles du marché ? L’a-t-elle fait au nom de la valeur cul- turelle de ce projet ? Il semblerait que non. Selon nos informations, sans ce montage, ce complexe cinématographique n’aurait sans doute jamais vu le jour faute d’une capacité financière suffi- sante de la part des investisseurs pour assumer à la fois l’acquisition du ter- rain, la construction du bâtiment et le parking. “Cela était intéressant pour nous également de pouvoir disposer d’un stationnement public à cet endroit” apprend-on à la Ville. L’opération est donc gagnant-gagnant. Par ailleurs, en n’étant pas propriétai- re du stationnement, les responsables du complexe qui en ont la jouissance, n’ont pas été assujettis à la Taxe

d’Aménagement (T.A.) sur le parking. Un coup de pouce que pointe du doigt un commerçant des Grands Planchant qui n’a pas bénéficié de la même faveur. “Entre le bâtiment et le parking, la T.A. nous a coûté environ 200 000 euros.” Cet- te taxe est réglée une fois lors du dépôt de permis par les professionnels et les particuliers (sauf exception) qui ont un projet de construction. Une partie seu- lement de cet impôt est perçue par la municipalité qui a délibérément refusé d’augmenter le taux de 4 % lors de la modification de la taxe locale d’équipement (T.L.E.) qui est devenue la taxe d’aménagement. Néanmoins, pour un parking, la taxe s’élève à 80 euros par place pour la seule part ville ! Dans le cas du stationnement de l’Olympia, l’économie avoisine donc les 9 000 euros. T.C.

114 places qui accompagne le complexe. Il a été finan- cé par la municipalité qui autorise le cinéma à en dis- poser dans le cadre d’une concession de stationne- ment. À ce titre, l’Olympia versera tous les ans à la mairie de Pontarlier 60 euros par place (une somme qui comprend éga- lement l’entretien du site, y compris le déneigement). Pourquoi la collectivité a-

Une opération gagnant- gagnant.

avec la jeunesse pontissalienne. Renseignements : Fanny Debois au 03 81 39 68 92.

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