La Presse Pontissalienne 169 - Novembre 2013

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013

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POLITIQUE

Tour d’horizon

À quatre mois du premier tour de scrutin, chacun s’interroge encore sur les noms des potentiels candidats qui viendraient égayer une campagne encore dans les starting-blocks. État des lieux. Municipales 2014 : les certains, les probables et les surprises

Il faudra probablement patienter encore quelques semaines avant de voir plus clair dans les listes engagées dans la bataille des municipales à Pontarlier. Si bataille il y a…

L a vraie surprise serait qu’il ne se représente pas. Tout le monde l’a compris, il s’agit bien sûr du maire sortant de

Pontarlier. Au poste frontière des élections, Patrick Genre n’a encore rien à déclarer. Il reste d’ailleurs à bonne distance, se concentrant probablement sur la composition de sa liste, sym- phonie toujours délicate à har- moniser. Même s’il peut aujour- d’hui se targuer d’une certaine expérience en lamatière, à l’aube d’un probable troisième man- dat en capitaine du navire. Au rayon des probabilités jus- tement, la présence de Jean- Louis Gagelin venu assister “en bon citoyen” au dernier conseil municipal n’est pas passée inaperçue. Interrogé son son éventuelle participation aux prochaines élections, celui qui ferait sans doute un bon adjoint botte en touche. L’autre nom qui circule dans les couloirs, c’est Sylvie Dabère. “Effective- ment, on m’a proposé quelque chose. Quand je m’engage, c’est toujours à 200 %. Mais là, ce serait très compliqué de mener tout de front avec le travail, la famille, la vie associative sans compter que c’est toujours déli- cat d’être commerçant et de fai- re de la politique.” Pour les certitudes, il faut tour- ner à gauche ou voir la vie en vert. Au P.S., on connaît le duo de tête : Jean-Yves Bouveret et Karine Grosjean. Pas d’autre nom à signaler pour l’instant. “On fonctionne toujours sur le principe d’une liste de rassem- blement qui n’est pas réservée

exclusivement aux encartés” , précise Karine Grosjean. Les Verts parti- ront sans leurs deux conseillers municipaux actuels. Ils ont fait le choix d’une lis- te autonome conduite par Clai- re Rousseau des Verts du Haut- Doubs. “Les portes ne sont pas fer- mées. Cette liste autonome, on la regrette” , déplore Karine Grosjean pour qui il semble nécessaire de se

Jean-Louis Gagelin, Sylvie Dabère.

regrouper davantage dans la perspective de franchir le pre- mier tour. L’argumentaire tient la route vu la popularité du gou- vernement Hollande et la confor- table marge de manœuvre dont disposerait certainement Patrick Genre si l’envie lui venait de se représenter. Au Front de gauche, rien de bien concret à annoncer. Comme au F.N. où personne ne s’est enco- re manifesté sur Pontarlier. Quelques certitudes se font jour à l’U.D.I. “En l’état actuel des choses, il n’y a pas de liste U.D.I.” , explique Pierre Simon qui attend l’officialisation d’une autre can- didature pour lui confirmer son soutien. À chacun son genre.

EN BREF

Laboratoires Suite à l’article consacré à la fusion des laboratoires d’analyses, publié dans notre précédent numéro, il est bon de préciser que seules les analyses du laboratoire Millon de Pontarlier sont transmises à Besançon. Les activités analytiques du laboratoire BIOHD de Pontarlier (Farina), Morteau (Nattero) et Valdahon (Laporte), qui travaille historiquement avec les établissements de soins du Haut- Doubs, sont toujours réalisées dans le Haut-Doubs. En parallèle, BIOHD travaille au maintien de cette activité de proximité en réalisant des échanges quotidiens d’analyses avec le laboratoire du Centre Hospitalier de Pontarlier. Salaires Le salaire perd progressivement de sa “valeur”. Gel des rémunérations, précarisation des emplois (C.D.D., intérim, temps partiel imposé…). Que devient alors le salarié dans son statut et son rôle ? Peut-il espérer être reconnu comme “producteur unique de richesse” ? “Oui” répond le sociologue Bernard Friot : la sécurité sociale, la retraite par répartition quand elle maintient le niveau de salaire et les rémunérations de la fonction publique préfigurent déjà un autre système dans lequel le salaire ne découle pas du temps passé à produire pour un patron, mais d’une qualification reconnue d’office à tous les travailleurs. Deux rendez-vous sont proposés : le 15 novembre à 20 h 30 au théâtre du Lavoir, 2 rue Jeanne d’Arc à Pontarlier, conférence-débat organisée par le comité Haut-Doubs du parti de Gauche. Le 16 novembre de 9 h 30 à 12 h 30 à l’Esperluète, 5 rue Vannolles à Pontarlier, atelier de formation animé par Bernard Friot organisé par le comité Haut-Doubs d’A.T.T.A.C. Rens.: 03 81 49 93 41.

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