La Presse Pontissalienne 169 - Novembre 2013

PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 169 - Novembre 2013

C.C.L.

Priorité aux services administratifs La maison de l’intercommunalité opérationnelle d’ici 2015 Après des travaux engagés pour un montant de 3,7 millions d’euros, il est prévu de transférer dans un premier temps les services administratifs avant de déménager le Centre Technique Municipal en 2015.

S i certains projets structurants bai- gnent toujours dans le flou artis- tique, celui de la future maison de l’intercommunalité avance bon train. “On a lancé une consultation pour amé- nager la structure” , indiquait Patrick Genre au conseil communautaire du 8 octobre dernier. Pour mémoire, la C.C.L. avait saisi cette “opportunité” de racheter l’ancien bâtiment Sbarro pour centraliser les centres techniques municipal et intercommunal, regrou- per les services administratifs de la

C.C.L. et les services mutualisés. “Ces transferts nous permettront de libérer des locaux à la Belle Vie à Houtaud et de ne plus occuper différents sites sur Pontarlier comme le garage global, le centre technique municipal ou des ate- liers rue des Lavaux, soient autant de nouvelles surfaces à urbaniser.” Mais avant de converger aux Grands Planchants, il s’avère nécessaire de réhabiliter l’ancien bâtiment Sbarro. “On a fixé une somme maximale que l’on ne peut pas dépasser au niveau du

Plan Pluriannuel d’Investissement.” Ce plafond atteint 3,7 millions d’euros (H.T.).À partir de cette somme, l’équipe de maîtrise d’œuvre dont le manda- taire est le cabinet Archi.Tech a pro- posé une solution qui s’inscrit dans le cadre de l’Avant-Projet Sommaire. Bonne nouvelle énergétique, le bâti- ment continuera à être chauffé avec le réseau de chaleur de Préval comme c’était le cas au temps de Sbarro. Les travaux consisteront à refaire l’étanchéité complète du bâtiment et

Le bâtiment disposera d’un nouveau bardage et l’étanchéité sera complètement refaite (Archi.Tech).

tout le bardage extérieur. Suite à quoi, il sera possible de procéder au démé- nagement. Quand exactement ? “Le plus tôt possible en 2014.” Le transfert débutera donc avec l’ensemble des services administratifs pénalisés par l’absence de fibre optique à la Belle Vie. “On gagnera ainsi en capacité de traitement. Cela permet aus- si de mieux positionner les services qui

accueillent du public. Les locaux libé- rés sur la Belle Vie seront loués ou ven- dus.” Les rentrées d’argent induites serviront à financer la seconde tranche des travaux dont le montant global est évalué à 5,8 millions d’euros. Après l’administratif suivront les services mutualisés et le C.T.I. Le personnel du Centre Technique Municipal devra patienter jusqu’en 2015. F.C.

PHÉNOMÈNE Une forte clientèle suisse La vapot’attitude embaume le Haut-Doubs L’engouement autour de la cigarette électronique se traduit par l’ouverture coup sur coup de deux commerces spécialisés sur cette nouvelle façon de fumer.

P ourquoi avoir attendu si longtemps avant d’ouvrir ce type de bou- tique quand on connaît le succès des initiatives com- merciales sur le bassin pontis- salien ? D’autant plus que la proximité de la frontière est là aussi favorable car les recharges contenant de la nicotine ne sont pas commercialisées en Suisse même si on peut s’en procurer en ligne. Sur ce point, les deux nouveaux commerces de cigarettes élec- troniques pontissaliens sont d’accord, le fumeur repenti suis- se afflue en masse dans leur commerce. L’une et l’autre ont ouvert leurs portes à quelques jours d’intervalle. “Simple coïn- cidence” en convient Régis Sales- se qui tient “La pause e-clop” avec son épouse Delphine. C’est le troisième magasin qui ouvre sous cette enseigne dont le pro- priétaire n’est autre qu’un ami du couple. “Il nous a proposé cette opportunité en constatant qu’il n’y avait pas ce type de commerce dans le Haut-Doubs” , poursuit Régis Salesse qui s’est finalement installé rue de Salins, près du café Springboks. La

“La première visite dure facilement 45 minutes”, note Régis Salesse qui gère avec son épouse la Pause e-clop.

“pause e-clop” fonctionne avec une marque référence, à savoir Ego pour le matériel. “On a plu- sieurs fournisseurs pour les liquides. On propose une tren- taine d’arômes dont l’absinthe” , complète Delphine Salesse. L’autre boutique est située pas très loin, du côté de la rue de Besançon. Elle fait partie du groupe Aquatiz qui est une marque américaine de ciga- rettes électroniques. “J’ai d’abord songé à Champagnole mais il n’y avait pas forcément le potentiel, d’où le choix de venir sur Pontarlier” , indique Natha- lie Regard qui a mis plusieurs mois avant de trouver un local proche du centre-ville. Ses

affaires marchent plutôt bien avec un développement d’activité supérieur aux prévisions. La force d’Aquatiz réside notam- ment dans l’offre de supports

vapotage est une activité à part entière qui nécessite des conseils, des produits et de la disponibilité que l’on ne trou- ve pas forcément dans les autres commerces proposant une peti- te offre dédiée à la cigarette électronique. “On organise tou- jours une séance dégustation au nouveau client. C’est nécessai- re si l’on veut trouver l’arôme et le type de cigarette qui corres- pond le mieux à ses besoins” , note Nathalie Regard. Cette assistance fait la force des bou- tiques spécialisées qui récupè- rent aussi les déçus d’Internet et les consommateurs mal conseillés. F.C.

qui va de la simple cigarette électro- nique à la pipe en passant par toutes les tailles. “On pro- pose une cinquan- taine d’arômes avec sans nicotine” , poursuit la com- merçante. Le succès de ces deux enseignes ne réside pas seule- ment dans la proxi- mité frontalière. Le

“Une trentaine d’arômes dont l’absinthe.”

“On propose un choix étoffé de cigarettes électroniques”, souligne Nathalie Regard qui s’est installée rue de Besançon.

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