La Presse Pontissalienne 165 - Juillet 2013

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 165 - Juillet 2013

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SOUVENIRS

De 1900 à 1962 Jours de fête à Pontarlier Le plaisir de festoyer, de se retrouver en famille, d’honorer un saint patron, une coutume locale, de rendre hommage à une personnalité, un événement, fait partie des traditions bien ancrées dans l’histoire du Haut-Doubs. La preuve en images. Avec la collaboration du club des Collectionneurs du Mont d’Or.

La fête du Faubourg Saint-Étienne : 1 er août 1903 L es fêtes de quartier ne manquaient pas de saveurs et d’originalité en ce début de XX ème siècle à Pon- tarlier. Après quelques salves d’artillerie, la soirée du samedi se pro- longeait avec une grande retraite aux flambeaux. Dimanche matin, place au sport avec ascension du Larmont en vélo, course à la bague, course de len- teur… Clou du spectacle à partir de 20 h 30 avec la fête nautique qui met sur l’eau d’étranges embarcations fleu- ries.

L’inauguration du théâtre forestier : 12 août 1900 D ans les journaux de l’époque : “La journée du 12 août 1900 comptera dans les fastes de notre histoire, pour avoir pro- duit la plus éclatante démonstration de ce fait, qu’il est possible de donner à une population, au sein d’une forêt, à trois kilomètres environ d’une ville et à deux d’un camp militaire, à une altitude de 1 021 mètres, les plus saines et les plus agréables distractions.” Les concerts proposés à l’inauguration de ce lieu cher aux Pontissaliens ont rassemblé une foule évaluée à cinq mille personnes.

Concert de la musique d’artillerie : 15 mai 1908 L a saison estivale était marquée par les écoles de feu au cours desquelles la ville accueillait des troupes d’artillerie toujours accompagnées par une musique qui se faisait fort d’animer la cité. Concours de ski : février 1910 L es fêtes se déroulaient aussi en hiver avec des concours de ski organisés sur les pentes du Larmont. Des épreuves ouvertes aux dames qui avaient droit à tous les égards com- me le signalait la presse locale. “Parfois au bas, une chute légère, mais tant de galants commis- saires se précipitaient pour tendre des mains secourables qu’il eut été méchant de n’en pas profiter. Et, ma foi, on en profitait gentiment.”

Profitez, c’est la Saint-Pierre : en juin 1914 A u début du XX ème siècle, les forains s’installaient sur la place Morand où se trouve désormais le gymnase De Gaul- le. On venait de partout découvrir par exemple, le ciné- matographe Bracco, promis à un brillant avenir. Guimauve en bouche, les enfants admiraient des animaux de ménagerie, des numéros de lutte, des combats de boxe. Les joueurs tentaient leur chance à la loterie. D’autres allaient danser ou siroter le sirop ou le bock chez Guinard à l’hôtel du Commerce.

Plus de 10 000 hôtes au meeting aérien : 2 et 3 juillet 1911 L es premières fêtes d’aviation attiraient elles aussi la foule des grands jours. “En gare, c’était la cohue… Les convois ame- naient 2 500 visiteurs de Suisse. Et de Fran- ce : 4 600. La veille, 500 touristes, parents, amis étaient arrivés déjà et les hôtels n’avaient plus une chambre de libre. Sur toutes les routes alentour de la ville, c’était aussi de favorable augure d’une procession de bécanes, de voi- tures et d’autos qui amenaient de 3 000 à 4 000 visiteurs… Au total, Pontarlier recevait plus de 10 000 hôtes…”

Fête de bienfaisance : 15 et 16 août 1925 D evinez ce qui se cache sous ce char fleuri qui participe au défilé des fêtes de Bien- faisance en 1925. Tout simple- ment le char des automobiles Don- net-Zedel.

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