La Presse Pontissalienne 160 - Février 2013

La Presse Pontissalienne n° 160 - Février 2013

41

R e n d e z- V o u s Théâtre Le malade imaginaire

Replié dans sa chambre meublée de paravents, Argan, bourgeois cossu, s’est fait le seigneur d’un royaume de chimères : la Maladie, royaume dont il est à la fois le bourreau et la victime. Il se fait faire des saignées, des purges et prend toutes sortes de remèdes, dispensés par des médecins pédants et soucieux davantage de complaire à leur patient que de la santé de celui-ci. Toinette, sa servante, se déguise en médecin et lui dispense des conseils plein d'ironie où elle se moque du ridicule des médecins. Une des thématiques importantes du Malade imaginaire est le rire sur la mort. Ce grand classique du théâtre classique est proposé par les Scènes du Haut-Doubs. 20 euros en plein tarif, 15 euros pass culturel, 13 euros étudiants, 8 euros (C.A.J.). Billetterie en pré-vente le jour du spectacle à partir de 18 h 30. Le 7 février à 14 h 30 et 20 h 30 - Théâtre Blier à Pontarlier - Tél. : 03 81 38 81 51 Conférence Le bon samaritain selon Van Gogh Proposée par la commission “art et foi” de l’unité pastorale de Pontarlier, cette conférence animée par Axel Isabey revient sur le parcours spirituel du peintre Vincent Van Gogh. Lassé par les études théologiques qui lui semblaient inutiles et abstraites face à la souffrance des pauvres, le jeune Van Gogh était parti comme prédicateur dans le Borinage en Belgique en Belgique, persuadé d’aider les plus pauvres en partageant leur condition sociale. En se tournant définitivement vers la peinture, il n’abandonnait pas pour autant sa spiritualité, sa foi et la Bible, restant des repères constants dans sa vie. Malgré son hésitation à toucher au Sacré par appréhension de représenter de façon forcément imparfaite le divin, il réalisa en 1890 peu de temps avant sa mort cette toile dite du bon samaritain d’après un tableau de Delacroix illustrant une parabole tirée de l’évangile de Saint Luc. Il a mis dans cette toile tout son vécu, toute sa souffrance, toute son affection pour l’humanité s’identifiant lui-même aussi bien dans le bon samaritain attentif à son prochain que dans l’homme souffrant abandonné sur le bord de la route. Entrée libre. Lundi 11 février à 18 h 30 - Salle Morand à Pontarlier - Tél. : 03 81 39 10 41 Livre Le Massif jurassien, rencontres animales C’est un livre de photographies d’une rare intensité que publient Patrice Raydelet et Fabien Bruggmann aux éditions du Belvédère. Dans “Le massif jurassien, rencontres animales”, les deux photographes nous offrent un ensemble de portraits “volés” des animaux de nos forêts. Lors de longs affûts, discrets, ces deux chasseurs d’images ont surpris les bêtes dans des postures insolites parfois, souvent rares aussi, qui donnent à cet ouvrage son originalité. Dans cette série de photos (154 pages) prises à toutes les saisons, on découvre un lièvre aux aguets, le grand tétras, le pic noir mâle, une hermine à la sortie d’un terrier, une cigogne noire, le héron pourpré, le renard, les mouettes rieuses, le vanneau huppé, l’alouette des champs, le hibou moyen-duc, le chat forestier, la grande aigrette, le pic épeiche, le lynx ou le cerf. À chaque chapitre les auteurs nous font partager une anecdote de terrain dans laquelle ils racontent les conditions dans lesquelles ont été prises certaines photographies. On comprend alors la patience dont ils ont usé pour nous offrir ce livre. “Massif jurassien, rencontres animales” - Éditions du Belvédère Exposition Les“animalitudes”deSylviaKarle-Marquet Du 23 février au 16 mars, la galerie Art et Lithographies de Pontarlier accueille Sylvia Karle- Marquet. L’artiste peintre connue pour ses “animalitudes” exposera plusieurs de ses œuvres qui mettent en scène avec une grande précision des animaux personnifiés. Ainsi, des chats, des chiens, des oiseaux, des lapins, des ânes en costume d’époque semblent avoir pris la pause pour Sylvia Karle-Marquet qui nous transporte, à travers son art, dans un univers poétique et coloré, autant que fantaisiste et décalé. Un coq aux allures de seigneur courtisé par ses poules, des hiboux vêtus comme des avocats, un chien penseur, une chatte en duchesse posant sur un port, les tableaux de Sylvia Karle-Marquet mettent en évidence les petits et les grands travers du genre humain de tout poil ! À découvrir. Du 23 février au 16 mars - 5, rue de la République à Pontarlier Tél. : 03 81 46 89 10 - www.art-et-lithographies.fr Exposition La Passion vue par cinq artistes comtois Cinq artistes comtois, invités par le groupe Art et Foi de l’Unité Pastorale de Pontarlier, s’expriment en toute liberté artistique sur le thème de La Passion du Christ. Depuis plus de 2 000 ans, les artistes explorent ce thème avec leurs sensibilités, leurs convictions, leurs certitudes, leurs doutes et… leurs techniques. Peinture, sculpture, photographie, pour Sylvain Cote-Colisson, Françoise Faure-Couty, Bruno Medjaldi, Chantal Pannier et Marylène Ryckewaert. Chacun d’eux traduira ce que l’événement peut lui inspirer, reflétant et traduisant sans doute, en quelque sorte, les chemins de pensées du XXI ème siècle. Chapelle des Annonciades - Pontarlier - du 1 er au 10 février de 14 heures à 18 heures Entrée libre - Renseignements : 03 81 39 10 41

Patrick Colle veut apporter un second souffle au ciné-club qui a invité dernièrement Hélène Louvart, la directrice de la photographie originaire de Pontarlier et la réalisatrice Dominique Cabrera.

tenant d’une vitrine publique. C’est aus- si la vocation du ciné-club. Au sujet des rencontres, je voulais signaler un autre challenge. On n’invitera pas unique- ment des réalisateurs. Début février, on a reçu par exemple Hélène Louvart. Cette directrice de la photographie est originaire de Pontarlier. Nous allons aussi renforcer le partenariat établi avec le lycée Xavier-Marmier pour pré- senter aux classes des professionnels du cinéma. L.P.P. : Est-ce difficile de succéder à Pierre Blon- deau ? P.C. : Je n’ai pas forcément la même emprise pontissalienne. C’est peut-être un avantage. Propos recueillis par F.C.

L.P.P. :Allez-vous maintenir le concept des ren- contres cinématographiques qui ont fait la renommée du ciné-club ? P.C. : Évidemment. C’est primordial de pouvoir échanger avec les réalisateurs en chair et en os. On a plus de mal à les déplacer car ils sont souvent sous la tutelle de producteurs pour qui Pon- tarlier n’est pas une priorité en terme de promotion. On a encore la chance de disposer d’une belle carte de visite mais il faut continuer à l’entretenir. À nous aussi d’avoir du flair pour inviter les futurs grands du cinéma. L.P.P. : Le changement, c’est aussi un nouveau local situé sous le théâtre Blier. Qu’est-ce que cela vous apporte ? P.C. : Plus de visibilité. On dispose main-

Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : La Presse Pontissalienne - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX BULLETIN D’ABONNEMENT 1 an (12 numéros)= 27,50 € au lieu de 30 € soit 1 NUMÉRO GRATUIT 2 ans (24 numéros)= 52,50 € au lieu de 60 € soit 3 NUMÉROS GRATUITS

Nom Prénom N°/Rue

Code

Ville

Tél. E-mail :

En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont com- muniquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.

Made with FlippingBook Learn more on our blog