La Presse Pontissalienne 160 - Février 2013

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 160 - Février 2013

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ENSEIGNEMENT Plus de cent personnes à recruter ? Rythmes scolaires : le casse-tête des communes Les réunions se multiplient dans les collectivités locales pour trouver la meilleure manière d’appliquer la réforme des rythmes scolaires. À Pontarlier, une première rencontre de concertation avait lieu le 1 er février. Où en est-on ?

Pontarlier compte 1 486 élèves dans ses écoles publiques primaires et maternelles.

L a réforme des rythmes scolaires lancée par le ministre de l’Éducation laisse perplexe plus d’une commune. Les difficultés d’organisation de la semaine de

quatre jours sont telles que le ministre a laissé unmois de plus aux communes et communau- tés de communes pour réfléchir. Elles doivent rendre leur copie le 31 mars.

Pontarlier n’échappe pas à la règle. Après avoir reçu le rec- teur et la directrice d’académie, les élus pontissaliens, notam- ment le maire et Marie-Claude Masson chargée des affaires sco-

laires, ont reçu les responsables syndicaux au cours d’une pre- mière réunion de concertation qui s’est tenue en mairie le 1 er février. “Nous recevrons pro- chainement les directeurs d’école et organiserons ensuite une gran- de réunion générale de tous les partenaires concernés par cette question” indique Marie-Clau- de Masson qui précise que Pon- tarlier, comme de nombreuses autres collectivités, n’a pas enco- re tranché sur la mise en place de l’encadrement des enfants en dehors des heures de cours. Car le vrai casse-tête, c’est de trouver la manière la plus adap- tée d’encadrer des élèves qui seront libérés trois quarts d’heure plus tôt par rapport aux horaires actuels, raccourcis du fait de l’instauration d’une demi- journée supplémentaire de cours le mercredi matin, voire le same- di matin pour les communes qui

choisiraient cette option. Elles ont aussi la possibilité d’organiser le périscolaire de 15 h 45 à 16 h 30 si elles choi- sissent de terminer la classe à 15 h 45, ou alors dans le temps de midi si la fin des cours est maintenue à 16 h 30 et dans cette hypothèse, les cours ne reprendraient pas avant 14 h 15 avec une pause de midi allon- gée de trois quarts d’heure. Et pour assurer l’encadrement

personnes à raison d’une heu- re par jour. Car les obligations légales sont les suivantes : il faut 1 adulte pour 14 élèves de moins de 6 ans et 1 élèves pour 18 enfants de plus de 6 ans. Pour une autre ville comme comme Morteau, c’est une soixantaine d’encadrants qui devraient être embauchés. Qui les communes vont-elles bien pouvoir trouver pour travailler une heure par jour ? Des retraités, des béné- voles ?Autant de questions enco- re sans réponse. C’est pourquoi, “à l’heure actuelle, nous sommes bien incapables de prendre une position sur le sujet. Nous savons pas la réforme pourra entrer en application en 2013 ou en 2014” avoue Marie-Claude Masson. L’heure est donc à la consulta- tion. Pontarlier se positionne- ra avant le 31 mars sur la solu- tion et le calendrier retenus. J.-F.H.

L’adjointe aux affaires

Marie-Claude Masson est en pleine discus- sion avec les partenaires de l’éducation pour tenter de trouver la solu- tion la plus adaptée.

des enfants, il sera forcément néces- saire d’embaucher du personnel. Mais le scénario n’est pas simple. Pour Pon- tarlier qui compte 1 486 élèves dans ses écoles primaires et maternelles publiques, il fau- drait a priori enga- ger une centaine de

Il faut 1 adulte pour 14 élèves.

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