La Presse Pontissalienne 155 - Septembre 2012
FRASNE - LEVIER 30
La Presse Pontissalienne n° 155 - Septembre 2012
VAL D’USIERS Pour la rentrée 2013 Bientôt un nouveau groupe scolaire aux Usiers La C.C.A. 800 va investir avec Bians, Goux et Sombacour dans une nouvelle école intercommunale. Le choix du neuf a été privilégié au détriment de coûteuses mises aux normes.
d’hier sont devenus parents et tapent aussi du pied pour que le projet avan- ce. La pression de coûteuses mises aux normes à Sombacour et Bians a mis un coup d’accélérateur au nouveau groupe scolaire géré sous maîtrise d’ouvrage Altitude 800. “On avait pris la compétence école sur les conseils de l’ancien sous-préfet arguant qu’on allait obtenir beaucoup de subventions. On les attend toujours” , n’oublie pas de rappeler André Saillard sans rancune. Sombacour donne le terrain situé en face du terrain des vestiaires du foot.
L e dynamisme du travail fron- talier se répercute positivement dans la plupart des villages du Haut-Doubs où l’on ne compte plus les projets d’extension ou de créa- tion de groupes scolaires. LeVal d’Usiers n’échappe pas au mouvement. On y
dénombre 252 enfants scolarisés dans 3 classes à Sombacour et Bians et quatre classes à Goux. La réflexion autour d’une nouvelle école n’est pas nouvelle. “On en parle depuis vingt ans” , sourit André Saillard, maire de Sombacour. Entre-temps, les enfants
Le nouveau groupe sco- laire du Val d’Usiers fera la part belle aux matériaux écolo- giques. Perspective de l’agence Archi Tech.
Usiers. Le pôle maternel et la classe de C.E.1 occuperont les nouveaux locaux. Les autres classes iront à Goux. Le montant global du projet s’élève à 2 millions d’euros T.T.C. L’État abon- de à hauteur de 33 % du montant H.T. Le solde est partagé entre Altitude 800 et les trois Usiers. Les travaux seront lancés en septembre pour une ouver- ture espérée à la rentrée 2013. “Du coup à Bians, on va en profiter pour redescendre la mairie au rez-de-chaus- sée” , conclut Marie-Thérèse Girard. F.C.
“C’est un bâtiment B.B.C. sur base car- rée avec toiture zinc, bardage bois, iso- lation extérieure. Il sera chauffé par une chaufferie à granulés bois” , décrit Sylvain Rognon de l’agence Archi Tech qui a conçu le projet. D’une surface de 1 000 m 2 , l’école de plain-pied abrite- ra 6 classes plus deux salles de repas et une salle de motricité. “Jusqu’à pré- sent, la cantine scolaire basée à Goux accueillait une bonne trentaine d’enfants. Avec ce nouveau groupe, on espère en avoir une cinquantaine” , observeMarie- Thérèse Girard, maire de Bians-les-
EN BREF
CHASSE Une référence cynégétique Le brevet grand gibier pour chasser moins bête Une dizaine de chasseurs du Doubs suivent chaque année cette formation dont le référentiel dépasse largement le simple acte de chasse.
Culture Dans le cadre de la saison 2012-2013 des Scènes du Haut-Doubs, la vente des Pass culturels, limités au nombre de 200, se fera au théâtre Blier, salle Toussaint-Louverture, le mardi 11 septembre pour les Pontissaliens et contribuables de la commune. Il est vendu 17 euros et permet de bénéficier du tarif réduit (15 euros) pour tous les spectacles. Rens. 03 81 38 81 51. Xamax Le club de football du Neuchâtel-Xamax fête des 100 ans. À cette occasion, une exposition a lieu à partir du 14 septembre (jusqu’au 13 janvier 2013) au musée d’art et d’histoire de Neuchâtel. Un match de gala aura lieu au stade de la Maladière à Neuchâtel le 23 septembre. Rens. 00 41 32 717 79 18 ou sur www.xamax.ch Noël Le C.C.A.S. de Pontarlier offrira un colis aux personnes retraitées de plus de 60 ans et aux personnes handicapées domiciliées à Pontarlier dont les revenus mensuels ne dépassent pas 953 euros pour une personne seule ou 1 129 euros pour les personnes vivant en couple. Si vous remplissez ces conditions, inscriptions avant le vendredi 28 septembre au C.C.A.S. Rens. au 03 81 46 51 36.
L a chasse ne se pratique pas dans un environnement cloisonné, à l’écart des évolutions réglemen- taires, techniques, environne- mentales et sociétales. “Le brevet grand gibier permet d’approfondir les connais- sances des chasseurs. Il répond à un vrai besoin. Surtout ici où les gens sont assez réticents aux nouveautés liées à l’organisation de la chasse” , explique Éric Barbe qui préside l’association départementale des chasseurs de grand gibier du Doubs. Cette structure fondée il y a une dizaine d’années encadre cet- te formation qui attire une dizaine de chasseurs chaque année. “La dernière
se du grand gibier, la régulation des espèces, la gestion du territoire. La pra- tique intègre des entraînements au tir. “On constate encore beaucoup trop de lacunes au niveau du tir ou du réglage des armes.” Au terme de la formation, les candidats doivent d’abord réussir l’épreuve de tir à la carabine ou à l’arc sur cible fixe et mobile. Ils passent ensui- te l’examen écrit composé de 130 ques- tions. Pour l’anecdote, la plus jeune can- didate de France figurait dans la dernière promotion du Doubs. Originaire duHaut- Rhin, elle n’a que 13 ans. Ce qui ne l’a pas empêché de frôler la perfection avec une note de 129 sur 130. Éric Barbe est convaincu de l’intérêt de compléter la formation de base du chas- seur. “Ce brevet grand gibier constitue une réelle et sérieuse référence cynégé- tique, de plus en plus appréciée et recon- nue. Avec un tel diplôme, c’est plus faci- le de s’octroyer par exemple une chasse privée.” A quelques encablures de l’ouverture, la saison de chasse s’annonce assez prometteuse dans le Haut-Doubs. “Il y aura semble-t-il un peu moins de sangliers que l’an dernier. On observe aussi de plus en plus l’impact du lynx sur les populations de chevreuils et de chamois” termine le spécialiste. F.C.
promotion comptait douze candidats au départ mais quatre ont abandonné en cours de route” , poursuit Éric Barbe. Le menu s’avère particuliè- rement copieux et assez long à digérer. La préparation au brevet grand gibier s’étale sur huit samedis complets de février à juin. Le pro- gramme théorique aborde différents thèmes liés à l’approfondissement des connaissances sur les espèces chassables, la forêt, la chas-
“Trop de lacunes au niveau du tir.”
“Le brevet Grand gibier gagne chaque année en reconnaissance. Il est de plus en plus souvent réclamé dans les chasses privées”, note Éric Barbe qui s’occupe aussi de la cotation des trophées
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