La Presse Pontissalienne 150 - Avril 2012

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 150 - Avril 2012

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RESTAURATION

Cuisine soignée et abordable

MICHELIN 2012 : trois bibs gourmands dans le Haut-Doubs L’Auberge du Coude à Labergement-Sainte-Marie, la Couronne

à Jougne et le Relais de Franche-Comté à Valdahon décrochent l’estampille du célèbre guide rouge.

À l’image de l’hôtel de la Couronne à Jougne, le bib gourmand

ECONOMIE Satisfaction générale Un hiver à fond la forme dans le Haut-Doubs Beaucoup de commerçants redoutaient l’arrivée de l’enseigne Décathlon. Difficile d’en mesurer l’impact au sortir d’une saison hivernale très profitable pour tous.

récompense des établissements soignés où l’on peut se restaurer à des prix abordables sans renier la qualité des plats.

L e bib gourmand, c’est une bonne petite table où l’on peut se restau- rer en toute confiance. e guide Michelin en comp- te désormais 630 en France, dont 124 nouvelles adresses sélectionnées en 2012. Plus vraiment une surprise à L’auberge du Coude abonné au bib gourmand depuis 6 ans. “On a été les premiers à l’avoir dans le Haut-Doubs. Il honore un établissement accessible avec un bon rap- port qualité-prix” , noteMichè- le Letoublon qui tient cette affaire avec Eugène son œno- logue de fils. La restauratri- ce est comblée avec ce tro- phée. Elle souhaite rester à ce niveau sans viser d’aller plus loin. “Des gens font le détour uniquement attirés par ce classement très positif.” Un bonheur n’arrivant jamais seul, l’Auberge du Coude est aussi classée “grappe de rai- sin”. Cette distinction récom- pense le travail d’Eugène Letoublon. “On est ravi qu’il existe un autre bib gourmand à Jougne. C’est bon pour tout le secteur.” Un sentiment sans doute par- tagé par Christine et Jean- Claude Dumas qui exploitent l’hôtel-restaurant de la Cou- ronne. “On avait déjà eu un bib gourmand l’an dernier et un bib hôtel il y a trois ans suite à la rénovation du bâti- ment” , explique Christine

“Il reste à transformer l’essai”, explique Jean-Victor Vernier, le directeur de Décathlon Doubs- Pontarlier.

“Ce classement en bonne petite table”, nous va très bien confie Michèle Letoublon de l’Auberge du Coude à Labergement-Sainte-Marie.

Dumas qui perpétue une tra- dition familiale entretenue depuis quatre générations. “On a toujours travaillé de

tophe. Après une année 2011 déjà estampillée “bib gour- mand”, la confirmation 2012 garantit le sérieux de cette maison. “On propose une cui- sine soignée à des prix abor- dables. Ici tout est fait mai- son” , nous explique-t-on. Cerise sur le gâteau, l’impact du bib gourmand se traduit par un apport de clientèle supplémentaire loin d’être négligeable. Au Relais de Franche-Comté, c’est 30 % de clients en plus.

L es professionnels des sports d’hiver sont unanimes au sortir d’une saison qui restera marquée par un enneige- ment parfaitement ajusté aux besoins de l’économie touristique. De quoi assurer l’ouverture complète de la plupart des sites alpins et nordiques, de Noël à la mi-mars. Difficile d’espérer mieux pour accompagner le lancement du Décathlon de Doubs acces- sible depuis le 23 novembre. “On a réalisé une très belle ouverture de novembre à jan- vier. L’effet curiosité a joué à plein” , annon- ce Jean-Victor Vernier, le directeur de l’enseigne qui a dû patienter plus d’une décennie avant de pouvoir s’implanter dans le Haut-Doubs.

Décathon n’est pas un cas isolé. La satis- faction est aussi de mise chez Intersport, son principal concurrent. “On a un peu souf- fert lors de l’ouverture mais la neige nous a permis de sauver la saison. Il faudra attendre au moins un an avant de dresser un bilan” , analyse Patricia Meuterlos, la directrice d’Intersport qui s’attend quand même à un bon coup de frein sur le printemps. Les condi- tions ont donc minimisé l’impact Décathlon. Jérôme Gresset de Twinner Sports à Méta- bief confirme le satisfecit général. Jean-Victor Vernier tire déjà des enseigne- ments de ce lancement sur les chapeaux de roue. Il recrute actuellement une douzaine de nouveaux salariés en C.D.I. pour arriver à l’équilibre. “Il s’avère nécessaire de retra- vailler notre organisation. On doit encore améliorer le linéaire, la qualité et la diver- sité de l’offre” , poursuit le directeur en citant l’exemple du rayon ski de fond qui fut très vite en rupture de stock. A titre d’exemple, Décathlon Doubs-Pontarlier a été leader français sur le chiffre d’affaire ski de fond. “On est arrivé à ce résultat avec l’offre Décath- lon standard commune à tous les magasins, d’où l’idée de se diversifier.” Le directeur de Décathlon ne crie pas victoire pour autant. “Il reste à transformer l’essai. Ce qui signi- fie pour nous de continuer à satisfaire les clients sur le long terme.”

façon qualitative et dans le souci de satisfaire aumieux le client.” La satisfaction est aussi de circons- tance au Relais de Franche-Comté à Valdahon tenu par Thierry Frelin et son frère Chris-

30 % de clients en plus.

L’arrivée abondante de la neige fin janvier, préservée par l’épisode glacial des vacances d’hiver a permis comme on dit de garantir le produit. Le compteur des ventes s’est affolé aux rayons “montagne” et “sports de glis- se” chez Décathon. Le direc- teur n’ose même pas annon- cer quelques chiffres. Il concède un résultat très lar- gement au-dessus des pré- visions. “On a eu quelques difficultés de stockage.”

Une douzaine de nouveaux recrutements en C.D.I.

L’impact du bib gourmand est loin d’être négligeable au Relais de

Franche- Comté à Valdahon.

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