La Presse Pontissalienne 150 - Avril 2012

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 150 - Avril 2012

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EN BREF

SANTÉ 20 malades La clinique

Nathalie Michoulier (directrice adjointe la clinique) devant les machines permettant de dialyser la vingtaine de patients du Haut- Doubs.

Amicale L’Amicale des Frontaliers tiendra son assemblée générale à Pontarlier le mardi 17 avril à 18 h 30 salle Morand et à Jougne le mercredi 18 avril à 17 h 30 à la salle des fêtes. Renseignements au 03 81 67 01 38. Valdahon Jeudi 12 avril, une conférence de l’université ouverte se déroule à l’Espace Ménétrier de Valdahon à 20 h 30 sur le thème “Le mystère de la lumière”, par Jean- Marie Vigoureux. Valdahon (bis) Du 17 au 19 avril, une bourse aux vêtements est organisée par l’A.M.D.R. à l’Espace Ménétrier de Valdahon. Tir Thibault Forien vise juste. Lors des championnats de France de tir à 10 m qui ont eu lieu à Chambéry du 31 janvier au 4 février, le Valdahonnais Thibault Forien, de la section de tir du C.S.A.G.V., s’est hissé sur la seconde marche du podium au pistolet vitesse 10 mètres junior.

va stopper la dialyse La clinique Saint-Pierre ne soignera plus les insuffisants rénaux. Heureusement, l’hôpital de Pontarlier devrait prendre le relais évitant trois déplacements par semaine à Besançon à la vingtaine de malades. Pour pallier la baisse d’activité, la clinique ouvrira un hôpital de jour courant septembre.

Si le service de dialyse venait à quitter le Haut-Doubs, le trans- fert des patients trois fois par semaine en coûterait 400 000 euros par an, sans comp- ter la fatigue et le stress pour les patients. Mais pourquoi la clinique Saint-Pierre décide-t- elle de stopper ces soins ? “Nous avons un litige avec la fonda- tion transplantation, organe interrégional qui s’occupe des soins” lâche Nathalie Michou- lier, directrice adjointe de la cli- nique Saint-Pierre. Selon elle, la fondation ne veut plus mettre à disposition unmédecin néphro- logue. Et la clinique dit ne pas avoir les moyens pour recruter ce type de profil, devenu rare. Du coup, des discussions sont engagées entre l’Agence régio- nale de santé, la fondation et la clinique, pour trouver une issue rapide. La clinique devrait

rendre son autorisation de dia- lyse et la fondation le récupé- rer. Et c’est dans le nouvel hôpi- tal de Pontarlier que la dialyse se fera. “Nous discutons avec l’hôpital, dit Olivier Baron, direc- teur général de la fondation de transplantation basée à Saint- Appolinaire (Bourgogne).Àmon arrivée à la tête de la direction de la fondation en septembre, le dossier de la dialyse à Pon-

rassurent : ils ne devront chan- ger seulement de quelques mètres leurs habitudes. Quant au poste du médecin et des quatre infirmières embau- chés par la clinique, ils ne seraient pas en danger puisque la fondation devrait reprendre ce personnel. Là encore, les dis- cussions sont en cours. Reste à connaître la date exacte de la fin des soins à Saint-Pierre ? Nathalie Michoulier évoque 2013, période que ne confirme pas la Fondation. L’hôpital devra se doter de maté- riel adéquat et notamment d’un osmoseur, élément spécifique pour purifier l’eau. Pour pallier ce départ d’activité et unmanque à gagner, la clinique Saint-Pier- re ouvrira début septembre un hôpital de jour avec un service orthopédie. E.Ch.

C omme toutes les mala- dies, celle-ci est terrible. Trois fois par semaine et durant plus de quatre heures, les insuffisants rénaux se rendent dans un service hos- pitalier pour se faire dialyser. Les Haut-Doubistes atteints de cette pathologie, une vingtaine environ, vont le lundi, mercre- di et vendredi, à la clinique Saint- Pierre pour se faire “purifier” le sang. Une machine les relie à la vie. Une épreuve doulou- reuse et délicate à laquelle a bien failli s’ajouter un autre pro- blème : la fermeture du centre de dialyse à la clinique de Pon-

tarlier. Pour pallier cette fin d’activité, des discussions sont engagées entre ladite clinique (gérée par le groupe Capio), la fondation de transplantation et l’Agence régionale de santé, afin que l’autorisation de dialyse soit reprise par l’hôpital de Pontar- lier. Premier élément : la clinique de Pontarlier ne stoppera pas son activité tant que l’hôpital n’aura pas pris le relais. L’Agence régio- nale de santé (A.R.S.) entre- prend les démarches nécessaires pour que ce service de santé res- te bien dans la capitale duHaut- Doubs.

tarlier était une des premières priorités. Nous allons garder ce service nécessai- re pour le Haut- Doubs. Nous antici- pons l’avenir et garantirons au patient un service de qualité en les dia- lysant à l’hôpital” poursuit le directeur. Que les patients se

400 000 euros par an.

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