La Presse Pontissalienne 148 - Février 2012

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 148 - Février 2012

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EN BREF

FINANCES Un encours d’1,6 million d’euros La ville se débarrasse de son emprunt toxique Après un an de

Récital Master-class et récital de musique “acousmatique” par Armando Balice, jeune compositeur d’origine pontissalienne, samedi 4 février à l’auditorium du conservatoire à 16 heures. Entrée libre. Renseignements au 03 81 46 72 89. Vacances Vous êtes parents et vous résidez sur le territoire de la C.C.L., venez inscrire vos enfants aux ateliers et stages A tous Sports à partir du 1er février. Tarif unique 5 euros par enfant et par stage. Si vous ne résidez pas dans la C.C.L., les inscriptions sont ouvertes à partir du 8 février en mairie de Pontarlier. Tarif : 10 euros par enfant et par stage. Renseignements au 03 81 38 82 46 ou 03 81 38 82 29. Conférence Jeudi 9 février, conférence de l’Université ouverte à l’espace Ménétrier de Valdahon à 20 heures “L’interdit de l’inceste” par Édith Lombardi, psychologue et conteuse. Entrée libre.

L a ville de Pontarlier vient de sor- tir un emprunt toxique de son por- tefeuille de dettes. Elle a négocié pendant un an avec le Crédit Foncier pour transformer ce prêt à taux variable indexé sur la parité des monnaies (dol- lar-franc suisse) devenu trop risqué, en un prêt à taux fixe sécurisé. “J’ai signé le nouvel emprunt fin décembre. Nous sommes heureux d’en être sorti” explique Patrick Genre, soulagé qu’un accord ait été trouvé. négociation, la municipalité de Pontarlier est parvenue à transformer un prêt à taux variable dit “toxique” en un prêt à taux fixe sécurisé.

Patrick Genre a signé un accord fin décembre avec la banque.

C’est en 2007 que la municipalité a contracté ce prêt d’un plus de 3 mil- lions d’euros à un taux hyper-compétitif de 2,95 %. La contrepartie est que ce taux est sus- ceptible de varier après quatre ans de stabilité environ. La municipali- té était arrivée au terme de la période sécurisée. Compte tenu du contex- te financier actuel, le taux du prêt était susceptible de s’envoler à 40 % ! De

“Nous sommes heureux d’en être sorti.”

quoi intoxiquer les finances publiques en plombant les annuités d’emprunt. “Dans ce cas de figure-là, nous avons calculé que sur les huit années qu’il res- te à rembourser, les intérêts à payer auraient représenté une plus-value maxi- mum de 250 000 euros” précise la mai- rie. Lors de la négociation avec l’établissement

bancaire, la ville de Pontarlier a obte- nu un taux fixe de 4,43 % auxquels s’ajoutent un certain nombre de frais qui le porte au final à 8,20 %. L’opération se traduit malgré tout par une plus- value, mais réduite, à 135 000 euros, sur 1,6 million d’euros qu’il reste encore à rembourser. La collectivité paie des péna- lités mais se met à l’abri d’un risque de

dérive des annuités lié au taux variable. La municipalité limite la casse. Malgré cet incident, “la structure de la dette res- te saine à Pontarlier” assure Patrick Genre. La nouvelle analyse des finances de la ville montre que le taux moyen glo- bal des encours est passé de 3,33 % à 3,72 %. Il progresse mais reste plutôt bas.

Publi-information Galmiche Automobiles :

une affaire de famille

L’équipe Galmiche Automo- biles au grand complet.

Dans ce garage pontissalien, on concilie depuis trois générations proximité et professionnalisme. Ici, conseils et services sont nos priorités !

sceptiques en prenant soin de pré- server les ingrédients qui ont fait le succès de ce garage familial. “On tient à rester une entreprise proche de la clientèle avec une gestion plus humai- ne du commerce” , explique Johane Galmiche, satisfaite de pouvoir comp- ter sur une équipe de salariés fidèles et compétents. GalmicheAutomobile répond à toutes demandes : réparation mécanique et entretien toutes marques. Le conces- sionnaire Suzuki continue plus que jamais à se positionner sur le créneau 4 x 4 et ce, de la version berline au modèle tout terrain, en neuf et en occasion. “Le relief et le climat du Haut-Doubs se prêtent particulière- ment bien à ce type de véhicule qui peut éviter bien des désagréments en hiver et apporte une réelle sécurité. On s’adresse ainsi à une large clien- tèle.” Galmiche Automobiles adhère depuis plusieurs années à l’association Franche-Comté Consommateurs. Cet engagement traduit une volonté de proposer une démarche qualité qui ne souffre aucun défaut. Accueil, ser- vices, prix juste, conseils, prêt d’un véhicule de remplacement, rien n’est laissé au hasard. Consciente des contraintes qu’impose parfois l’achat d’une voiture neuve quand on débute par exemple dans la vie, Johane Galmiche joue la car- te des véhicules d’occasion à petits prix. C’est le concept “Éco Vo” avec des offres à partir de 3 500 euros.

P lus qu’un garage, c’est d’abord un nom. Celui d’une famille tou- jours aux commandes d’une affai- re qui a vu le jour à Mouthe avant de débarquer à Pontarlier au début des années quatre-vingt. La fibre auto- mobile se transmet de génération en génération chez les Galmiche. Joha- ne Galmiche perpétue une tradition initiée par ses grands-parents puis reprise par son père Roland. “J’ai tou- jours baigné dans cette ambiance” , confie celle qui, sitôt en situation

Zoom De Mouthe à Pontarlier,

d’intégrer l’entreprise, entre dans la partie aux côtés de son père. Ensemble, ils réalisent le nouveau garage construit sur la zone des Grands- Planchants en 2003. Peu avant la dis- parition de Roland. Sans complexe et avec courage, Joha- ne Galmiche reprend les commandes. Un vrai challenge, car il lui faut s’imposer dans un métier peu ouvert à la gent féminine. “Techniquement, je n’avais pas le droit à l’erreur.” Elle finira par convaincre même les plus

de Vandeuvre à Suzuki

L’ histoire de Gal- miche Automobile commence àMouthe un peu avant la dernière guerre mondiale.André et Simone Galmiche ouvrent un atelier de réparation automobile et de machines agri- coles. Ils commerciali- sent notamment les tracteurs Vandeuvre. Après la disparition rapide de son époux, L’origine de Gal- miche Automobiles remonte avant la guerre avec la construction à Mouthe du garage exploité par André et Simone Galmiche.

Simone prend le relais, bientôt secondé par son fils Roland. Lequel va ensuite développer l’activité. Après Renault etMatra- jet, Galmiche Automo- biles devient conces- sionnaire Datsun en 1971 avant que la marque soit reprise par Nissan. C’est le début de la spécialisation dans

les véhicules 4 x 4. Per- sonnage bien connu dans le milieu automo- bile du Haut-Doubs, Roland Galmiche ouvre dans les années quatre- vingt un petit atelier de réparation rue Antoi- ne-Patel à Pontarlier. Le garage pontissalien devient concessionnai- re Suzuki en avril 1997.

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