La Presse Pontissalienne 147 - Janvier 2012

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 147 - Janvier 2012

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EN BREF

PONTARLIER Santé J’ai testé… l’hypnose À l’hôpital de Pontarlier et de Morteau, on soigne la douleur

Commerce La création d’un ensemble commercial Z.A.C. des Grands Planchants, 8 rue Pierre-Dechanet à Pontarlier, totalisant 4 900 m² de surface de vente divisible dont 600 m² de surface de vente divisible et dédiés à l’alimentaire spécialisé, 2 000 m² de surface de vente divisible concernant l’équipement de la personne et 1 500 m² de surface de vente divisible concernant l’équipement du foyer et culture-loisirs a été autorisée par la dernière commission départementale d’aménagement commercial le mois dernier. Le demandeur est la S.N.C. Sepricx Réalisations, basée à Lyon. Passeports Une nouvelle procédure pour le dépôt des dossiers de passeports biométriques est mise en place à Pontarlier depuis le 2 janvier. Les dépôts de dossiers se font désormais sur rendez-vous, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 heures à 17 heures, du lundi au vendredi, afin de faciliter le traitement de chaque

avec cette méthode reconnue par la médecine. La Presse Pontissalienne plonge dans l’au-delà.

1 5 h 50, arrivée dans la sal- le d’attente, sans vraiment savoir à quelle sauce nous allons être “opérés”. Nous avons pris cette décision, celle de tes- ter l’hypnose, sans a priori . Paraît-il que cette méthode fait toujours plus d’adeptes. Elle est notamment utilisée par des hôpi- taux reconnus (comme celui de Lille) pour opérer des patients sans anesthésie ou en tout cas avec une anesthésie moins lour- de. Vous êtes endormi, sans vrai- ment l’être. Ceux de Pontarlier et Morteau, via le “réseau dou- leur”, soignent des patients atteints de différentes patholo- gie. C’est souvent un médecin Zoom Plusieurs séances sont conseillées pour soigner des maux de tête ou de dos ou autres. Il en coûte 26 euros, remboursés par la Sécurité sociale si votre médecin trai- tant vous lʼa prescrit.

traitant qui dirige son malade vers ce service dont le but final est de restreindre la prescrip- tion de médicaments. Les causes des consultations sont multiples, allant de maux de têtes violents inexpliqués à des maux de ventre, en passant par les lombalgies ou la fibromalgie. 16 heures, le médecin (1) est ponctuel et nous accueille : il n’a pas de blouse blanche, encore moins de stéthoscope. Juste un stylo et ses mots. Au centre de la salle, une table ronde, à droi- te, une chaise où s’allonger. Cela ne ressemble pas à un cabinet de psychanalyse mais avant de nous installer sur cette chaise, le professionnel - qui a suivi durant deux ans une formation d’hypnotiseur à Genève - nous explique ce qu’il va faire, ce qu’il peut faire. “Je serai comme une tour de contrôle. Si je vous don- ne l’autorisation de décoller, vous ferez un voyage” lâche-t-il. Nous sommes prêts, la piste est dégagée. Nous nous installons dans le siège, sans ceinture de sécurité. Le pilote est à notre droite, assis lui aussi. Seule une

de nos oreilles sera réceptive. Pourquoi la droite ? Nous l’ignorons. Sa voix, calme et posée, nous demande de fermer les yeux et de ne penser à rien de parti- culier. Difficile direz-vous. Puis, le capitaine de bord nous indique le processus : “Vous pouvez lais- ser vagabonder votre esprit…” Nous tentons de nous relâcher. Parole du thérapeute : “Il n’y a même pas besoin de se détendre” nous dit-il doucement, comme

L’hypnose permet même d’opérer des patients sans anesthésie ou avec des médicaments moins lourds.

jets, la perte d’un proche, le bou- lot, la vie future, autant de sen- timents. Vous êtes à demi réveillé, à demi-endormi. Drôle de sen- sation que vous pouvez à tout instant stopper. Les mots susurrés crispent ou détendent le visage selon la façon dont ils sont prononcés. La pre- mière partie est douloureuse, faite de turbulences. La secon- de offre un vol tranquille vers l’avenir. Encore une fois, vous demeurez en position de contrô- le. Dix minutes plus tard, le voya- ge prend fin.Atterrissage en dou- ceur. L’hypnose, comme nous l’avons vécue, est personnelle. Des phrases sont sorties de notre bouche, de notre (in)conscient alors que d’autres patients gar- deront tout pour eux. D’autres, en revanche, ne ressentiront rien. L’expérience, troublante, laisse

forcément des traces : une che- mise humidifiée par la sueur et une nuit suivant la consultation assez agitée alors que d’autres tombent directement sous le poids de la fatigue. Et surtout, un sentiment demieux-être. Pour le spécialiste, ce genre de consul- tation ne peut se reproduire à l’infini : lui aussi a besoin d’énergie, d’écoute, de concen- tration. La séance terminée, nous repar- tons avec des certitudes…et une interrogation : devons-nous y retourner ? E.Ch. (1) : pour des raisons profes- sionnelles, le médecin n’a pas souhaité que son identité soit mentionnée. Cette hypnose par- ticulière, est appelée Hypnopraxie, qui dérive de l’Hypnose érickso- nienne.

s’il avait devan- cé nos senti- ments. Est-il hypnotiseur ou voyant ? Il est en tout cas un com- muniquant. Soudain, une chaleur ressen- tie depuis le bas des mollets remonte jusqu’à notre ventre, abdomen, jus- qu’à notre cer- veau. Des images s’entrechoquent. Le passé, les pro-

L’expérience, troublante, laisse forcément des traces.

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la production comptable. Nous pouvons enregistrer les factures scannées de nos clients. Le travail s’effectue plus vite grâce à l’automatisation des opérations comptables” , poursuit Alban Roussel autre associé responsable de l’agence Mazars à Morteau. Le temps libéré par l’exploitation des nouvelles technolo- gies est mis à profit pour aider nos clients à se développer. “Nous accom- pagnons également de nombreux créa- teurs ou repreneurs pour qu’ils se lan- cent dans les meilleures conditions. Les conseils portent sur le choix des sta- tuts, le mode de gestion et la mise en place d’outils de prévention. Au besoin, nous sollicitons dans le groupe Mazars des consultants spécialisés en organi- sation ou en droit du travail“ , poursuit Alban Roussel. François Cattin asso- cié à Lons le Saulnier a rédigé un ouvra- ge spécifique à destination des créa- teurs et repreneurs. Du conseil, tou- jours du conseil. Au final, c’est tout bénéfice pour le client. “Le but de cet- te organisation est de faire gagner du temps et de l’argent aux clients” , conclut le jeune expert-comptable. L’autre avantage d’un groupe inter- national réside dans la possibilité d’accompagner ses propres clients enga- gés dans des implantations à l‘étranger. 13 rue Henri Rotschi BP 29 - 25120 MAICHE Tél : 03 81 68 55 00

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associatif. Même dans ce domaine la gestion budgétaire ne souffre aucune approximation. Avec 56 collaborateurs dont 6 experts comptables Mazars Haut- Doubs assure plusieurs missions. Comp- tabilité bien sûr mais aussi fiscalité, paies, ressources humaines et conseil juridique. Le champ d’action de l’expert- comptable s’est élargi avec le temps. Le cliché du cabinet axé sur l’unique présentation des comptes annuels a pris un sérieux coup de vieux. D’autant

Le staff de Mazars Haut-Doubs avec de gauche à droite Jean-Michel Buclet (Pontarlier), Chantal Perrigot (Pontarlier), Michel Julliard (Maîche), Marcel Robbe (Pontarlier), Alban Roussel (Morteau), Cédric Gomez-Montiel (Maîche) et Pascal Rolet (Pontarlier)

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