La Presse Pontissalienne 146 - Décembre 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 146 - Décembre 2011

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SANTÉ

COMMUNICATION Internet et mobile Pontarlier sur votre téléphone

35 heures Les hôpitaux doivent des milliers de journées à leurs collaborateurs En 2012, les comptes épargne-temps arrivent à leur terme. Quand les hôpitaux font le bilan, ce sont des milliers de journées qu’ils doivent à leurs collaborateurs. Pontarlier et Besançon ont anticipé.

“T out Pontarlier dans votre mobile” , c’est ce que prétend offrir “Mobipont”, site Internet disponible à tous les uti- lisateurs de smartphones créé par la Ville de Pontarlier. Un an après la sortie de son nou- veau site Internet, cet outil vise à s’informer, se repérer et se distraire dans la capitale du Haut-Doubs.Mobipont est le fruit d’une réflexion menée par la commission communication pré- sidée par l’adjointe Denise Adreani. Le mon- tant de l’opération s’élève à 3 900 euros. “Avec des utilisateurs de smartphones en constante augmentation, nous nous devions de dévelop- per les nouvelles technologies” commente Deni- se Adreani. Le site mobile, qui n’a qu’un mois d’existence, et dont la promotion est en cours, a déjà enre- gistré près de 800 visites pour 5 000 pages vues. Les Mobinautes y passent du temps et s’intéressent à l’ensemble du contenu. Les animations de décembre arrivées depuis décembre vont générer un flux de connexions supplémentaire. Cinq rubriques sont propo- sées : la première,“Découvrir Pontarlier” dévoi- le les atouts touristiques de la ville (carte inter- active googlemap, visite en image…).“Actualités” permet de se tenir informé de l’actualité muni- cipale en temps réel (inscription en ligne). “À voir, à faire” annonce le calendrier des mani- festations et animations comme des réunions publiques. La rubrique “Pratique” répertorie les informations et contacts utiles facilitant Les utilisateurs de smartphones peuvent retrouver toute l’actualité de Pontarlier, ses sorties, ses bons plans. “Mobipont”, un guide pour les “geek”.

L a question des comptes épargne-temps serait une bombe à retardement pour les hôpitaux français. Depuis 2002, les C.E.T. permettent aux personnels d’accumuler sur un compte les congés ou les repos qu’ils n’ont pas pris, y compris les R.T.T. Le problème est qu’en dix ans, rares sont les profes- sionnels de santé à avoir pu sol- der leur C.E.T. Quand les établissements de soins font le bilan, les chiffres donnent le vertige. “Nous sommes à 1 313 jours épargnés, ce qui correspond à unmontant de 575 000 euros (brut chargé) depuis la mise en place du dis- positif pour le personnel médi- cal” préciseGaëlleFonlupt,direc- trice de l’hôpital de Pontarlier. À cela s’ajoute le personnel non médical “pour lequel, en cumu- lé nous arrivons à 1 419 jours” , soit 320 000 euros (brut char- gé). Au Centre Hospitalier Univer- sitaire de Besançon, l’addition est en quelque sorte propor- tionnelle à la taille de la struc- ture. “Nous en sommes enmoyen- ne à 45 jours dus par praticien

sur dix ans” précise la direction du C.H.U. Jean Minjoz qui est en train de faire les comptes pour le personnel nonmédical. “Ce sont desmilliers de journées que nous devons” ajoute-t-elle. Au départ, la législation prévoit que les C.E.T. soient soldés au bout de dix ans, 2012 en l’occurrence. C’est tout le pro- blème actuel des hôpitaux fran- çais qui doivent trouver les moyens de permettre à leurs collaborateurs d’utiliser, enfin, leur compte épargne-temps. Pontarlier et Besançon ont anti- cipé cette situation. L’hôpital du Haut-Doubs a déjà provisionné 368 000 euros (pour les per- sonnelsmédicaux et non-médi- caux) et le C.H.U. plus de 6mil- lions d’euros pour le personnel médical. À ces sommes s’ajoute une obli- gation d’organisation. “Par exemple,lorsqu’une personne est en retraite aumois de décembre, elle partira par anticipation, grâce à son C.T.E., au mois de juillet. Mais nous la rémunére- rons jusqu’aumois de décembre. Pendant ce temps, nous devons la remplacer” explique la direc-

trice de l’hôpital de Pontarlier. S’il s’agit d’une mutation, elle transfère la provision corres- pondant au C.E.T. de la per- sonne concernée à l’hôpital qui accueille. Si le système fonctionne dans la plupart des hôpitaux,les syn- dicats s’inquiètent. “Compte tenu de la situation des établisse- ments français, le risque est que ces masses financières servent à autre chose qu’à régler les C.E.T.” craintVincent Maubert de la C.F.D.T. En France, les syndicats de médecins ont tiré la sonnette d’alarme. 40 000médecins hos- pitaliers auraient cumulé 2mil- lions de jours deR.T.T.L’addition dépasserait les 600 millions d’euros.Des discussions sont en cours pour envisager une solu- tion qui éviterait aux hôpitaux d’avoir à débourser ces sommes en 2012. Il faut éviter aussi que les praticiens prennent tous leurs congés pour solder leur C.E.T. (ils pourraient difficile- ment le faire) compte tenu des difficultés de personnel aux- quels sont confrontés les hôpi- taux.

Que faire à Pontarlier ? Votre Smartphone peut y répondre.

la vie quotidienne et les démarches adminis- tratives de chacun. “Vos élus” présente les acteurs de la vie publique locale : élus du conseil municipal, du Conseil des Jeunes et des Conseils Interquartiers. Des codes-barres deux dimen- sions appelés Q.R. Code seront développés sur divers supports (panneaux, journaux, pla- quette…). Les panneaux des circuits touris- tiques de Pontarlier en sont déjà équipés. À l’aide de votre smartphone, vous accéderez ainsi à plus d’informations. Pontarlier s’est mis et prévoit d’aller plus loin en développant de bornes Wi-Fi, notamment dans les bâti- ments municipaux.

Renseignements : www.mobipont.fr

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