La Presse Pontissalienne 146 - Décembre 2011

VALDAHON - VERCEL

La Presse Pontissalienne n° 146 - Décembre 2011

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HUMANITAIRE Première maison à Sancey-le-Grand “Un toit contre le cancer”, c’est possible L’association Réagir donne un nouvel élan à la solidarité. Pour récolter des dons pour la recherche, elle lance l’opération “Un toit contre le cancer”.

COMMERCE Aménagements de voirie en prévision Le magasin Netto

s’implante à Valdahon

L’offre commerciale va encore s’élargir dans cette commune avec l’arrivée du discounter Netto. L’enseigne s’installe dans une nouvelle zone, où d’autres commerces sont attendus.

L es travaux de construction dumaga- sin Netto sont en cours. Le discounter s’installe rue du Gros-Chê- ne sur une nouvelle zone d’activité d’environ 3 hec- tares. Selon nos informa- tions, l’ouverture du maga- sin est prévue pour le second semestre 2012. L’offre com- merciale continue donc de s’élargir à Valdahon. “Net- to est complémentaire des autres surfaces de vente qui existent déjà sur la commu- ne, qu’il s’agisse du petit com-

merce ou des grandes sur- faces” estime Noël Perrot, adjoint à l’urbanisme. Netto n’est pas la seule enseigne attendue sur cet- te zone réalisée par un amé- nageur privé. D’autres vitrines sont attendues le long de la rue du Gros-Chê- ne. On parle notamment d’un magasin d’équipement de lamaison. Le terrain situé à l’arrière des commerces sera réservé à de l’habitat. Pour sécuriser l’accès à cet- te zone, des aménagements routiers seront nécessaires.

Le magasin devrait ouvrir ses portes au second semestre 2012.

Leur coût sera pris en char- ge à 85 % par l’aménageur et le reste par la commune. “Les travaux de voirie devraient débuter au pre- mier semestre 2012. Une voie multi-fonctions sera réali- sée pour accéder au maga-

sin Netto précise Noël Per- rot. Plus loin, un tourne-à- gauche sera construit.” Le tourne-à-gauche permettra de desservir à terme les deux zones d’activité situées de part et d’autre de la rue du Gros-Chêne.

VALDAHON L’historien local André Badot gratte

ses dernières lignes

Les maisons seront vendues 75 000 euros. La somme sera reversée en totalité à la recherche.

E n sept ans, l’association Réagir a versé 150 000 euros au Pôle de recherche des cancers pédiatriques de l’Institut Curie à Paris. Cette somme est le fruit de la mobilisation des béné- voles qui organisent depuis 2004 des actions afin de récol- ter des fonds. “Mais là, on chan- ge de vitesse” annonce Pascal Roussel, président d’honneur de Réagir. Il a eu l’idée de l’opération “un toit contre le cancer” qui prend forme. Le but est de construire partout en France des maisons vendues 75 000 euros à des familles qui n’ont pas accès à la propriété compte tenu des niveaux de prix constatés sur le marché de l’immobilier. Le cas échéant, la totalité des 75 000 euros sera reversée directement au pôle de recherche parisien. “L’objectif est de montrer comment on peut apporter notre pierre à l’édifice au sens propre du terme dans ce combat contre le cancer. Par ailleurs, l’aspect solidaire est double, puisqu’on permet à une famille d’accéder à la proprié- té” poursuit Pascal Roussel. L’originalité du dispositif est que tout le monde peut appor- ter sa pierre à l’édifice, quand il le souhaite, en se connectant sur le site www.untoitcontrelecancer.fr Via Internet chacun peut ache- ter un des composants de la maison, des fondations à la faî- tière, pour quelques euros ou plusieurs centaines, au choix. C’est une nouvelle façon de don- ner. “En revanche, on souhaite que ce soient les enfants des

re de Dix ans, l’arrivée des Suédois où les gens du Val sont allés se réfu- gier dans la grotte du Lançot pour avoir la vie sauve, l’arrivée des moines minimes, la Révolution et la dispari- tion des retables ou le transport du tableau “miraculeux de la Vierge” à l’église de Guyans-Vennes, jusqu’à la fin du séminaire en 1978. Le sémi- naire rouvrit en effet en 1933 mais faute de vocations, il a dû fermer. Les lieux après 1978 furent confiés à une Fondation sécularisée dite du “Val de Consolation” chargée de la gestion de la gestion des biens apportés par le diocèse et de l’animation culturelle des lieux, mais devant l’ampleur de la tâche, elle dut déposer le bilan en 2009. Une autre fondation, dite “Asso- ciation française des Artisans de Paix” a pris le relais en 2010. Le livre est vendu en libraire.

écoles qui achètent les parpaings à 1 euro. Il en faut 1 500 pour construire une mai- son” poursuit Pas- cal Roussel. Pour la construc- tion du bâtiment, cet homme éner- gique a mobilisé des entreprises du Haut-Doubs qui sont prêtes à jouer le jeu bénévole- ment. “C’est une façon de participer qui est différente des autres. On aide

L’historien local André Badot publie l’ouvrage “Consolation - Vent de violence sur le Val de Vennes”. Le Valdahonnais prépare un dernier livre avant de poser définitivement la plume.

E n 2013,André Badot n’écumera plus le terrain ni les archives départementales ou nationales à la recherche d’anecdote locales du Moyen-Âge à nos jours. à 80 ans, l’historien local s’est fixé cette date pour publier son 11 ème et dernier livre qui s’intitulera “Chez nous en Pays comtois”. “Je ne prends plus de sujets” dit ce professeur de collège à la retrai- te. Sa décision, difficile à prendre, a été réfléchie. “Écrire et chercher, c’est ce que j’aime mais ce qui m’énerve, c’est de devoir sans cesse se battre pour la partie commerciale. C’est également beaucoup de temps et de déplacements” explique le Valdahonnais qui a publié au mois de septembre un ouvrage à compte d’auteur. L’ouvrage “Consolation - Vent de violence sur le Val de Vennes” fait des émules comme les neuf autres livres publiés. André a d’ailleurs reçu de nombreux prix, dont le fameux Prix Pergaud en 1997 avec “Amours et larmes”. L’idée de son dernier ouvrage est arri- vée suite à une histoire qu’on lui a contée. Celle de la famille Vaufrey demeurant à Flangebouche… excom- muniée en 1911. Un fait assez rare, d’autant que le motif de l’excommunication est peu courant. Il est dû au rachat d’une partie des bois de Consolation par cette famille, bois vendus lors de la séparation de l’Église et de l’État (1905-1906). Les Vaufrey ont été complètement mis de côté, rejetés.

André Badot a choisi de plonger dans l’histoire du Val de Consolation avec un regard extérieur qui n’est pas celui d’un ancien élève. Il propose au lec- teur une description du site de Notre- Dame de Consolation en retraçant cinq siècles d’histoire avec de nom- breuses anecdotes. De l’apparition de l’image miraculeuse, à l’ancien châ- teau fort (chastelneuf) situé au-des- sus de l’actuel restaurant où il a retrou- vé les traces d’un pont-levis, il évoque les différentes périodes jusqu’à la Révo- lution. Il y a bien sûr l’évocation de la guer-

“Les parpaings à 1 euro.”

la recherche et tout en faisant le bonheur d’une famille. Pas- cal Roussel est incroyable” explique Thierry Sauvanet, pré- sident de Réagir, qui a été bles- sé dans sa chair suite au décès de son fils Quentin, emporté par un cancer à l’âge de 6 ans et demi. Depuis, il s’investit sans relâche dans cette asso- ciation pour faire avancer la recherche en versant des dons. La pose de la première pierre de la première maison est pré- vue fin juin à Sancey-le-Grand sur un terrain cédé pour 1 euro symbolique par la commune. “Elle se fera sous l’expertise de Maisons Optimal.” Pour fêter cela, Pascal Roussel prévoit un grand spectacle avec des concerts d’artistes d’une noto- riété nationale. Catherine Laborde la marraine de l’association devrait faire le déplacement. C’est à Char- quemont que sera construite la seconde maison.

Le livre d’André Badot retrace la vie et l’histoire de Consolation avec des images illustrées en couleur. Il prépare un dernier ouvrage.

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