La Presse Pontissalienne 146 - Décembre 2011

DOSSIER

La Presse Pontissalienne n° 146 - Décembre 2011 21

ENJEUX

1,6 million de chiffre Le retour en grâce du ski nordique ? La remise au goût du jour des disciplines nordiques est sur la bonne piste, mais la course est loin d’être terminée. Le point avec Nicolas Gotorbe, chargé de mission à l’Espace Nordique Jurassien.

Nicolas Gotorbe, chargé de mission à

L a Presse Pontissalienne : À quoi sert l’Espace Nordique Jurassien ? Nicolas Gotorbe : L’Espace Nordique Juras- sien fédère l’ensemble des gestion- naires de sites nordiques jurassiens. On coordonne des actions qui vont dans le sens de l’uniformisation des sup- ports de communication, des tarifs. L’objectif étant de renforcer l’attractivité du nordique dans le massif jurassien. L.P.P. : Comment cela se traduit sur le terrain ? N.G. : On a mis en place la charte de balisage à l’échelle du massif pour les itinéraires raquettes. L’hiver dernier, L’E.N.J. a piloté le programme d’installation de 24 webcams sur les portes d’entrée des domaines nordiques. On travaille actuellement à la réali- sation d’une cartographie à l’échelle de tous les sites avec 12 zones pour couvrir l’ensemble du massif. La démarche est identique au niveau de la communication. Les pratiquants auront à leur disposition des supports papier mais aussi des applications smartphone et l’Internet. Tous les pro- jets sont conduits en partenariat avec le Parc naturel régional du Haut-Jura, l’association Les Grandes traversées du Jura, le collectif Montagnes du Jura et le commissariat au Massif. L.P.P. : Le site de l’E.N.J. n’est pas des plus attractifs… N.G. : Effectivement, il doit être remis

au goût du jour. On recense quand même 100 000 visiteurs par an. Ils consultent les bulletins neige actuali- sés par les responsables des sites. Ils transitent aussi sur le site pour accé- der aux webcams . C’est d’ailleurs l’une des pages les plus lues depuis octobre. L.P.P. : Quel bilan tirer de la nouvelle politique tarifaire mise en place depuis l’hiver dernier ? N.G. : C’est difficile de tirer des ensei- gnements à cause du manque d’enneigement. En 2010, on a vendu plus de forfaits saison que les années précédentes. Ce phénomène s’explique par l’arrivée précoce de la neige. Les conditions se sont malheureusement

plans” qui structuraient la nouvelle offre tarifaire. L.P.P. : En quoi consistent ces bons plans ? N.G. : On a la formule “LeMercredi, tous au ski !”avec tarif réduit pour les enfants et les adultes. Dans le bon plan “Famil- le, je vous aime”, le forfait est offert à partir de la quatrième personne. L’option Tribu s’adresse aux groupes de quatre adultes qui bénéficient d’une réduc- tion sur tous les sites. Aujourd’hui, il n’y a plus que le tarif à la séance qui soit encore déterminé par chaque ges- tionnaire de site. C’est le dernier point qui reste à uniformiser. L.P.P. : La suppression des cartes “secteur “au profit de la carte Massif reste toujours d’actualité ? N.G. : Deux cartes “secteur” disparais- sent pour cette saison : celle des Fourgs- Mont d’Or et de Val de Mouthe-Cha- pelle des Bois. Elles subsistent encore sur Morteau, Pontarlier, Montbenoît et Maîche. Rappelons que la carte Mas- sif offre aussi la gratuité sur tous les sites de Suisse Romande, y compris dans les Préalpes comme au Col des Mosses et à Arola. L.P.P. : Quelle est la position de l’E.N.J. sur la question des raquettes ? N.G. : Au niveau E.N.J., on a une pré- conisation. Si les pistes raquettes sont balisées, damées et les services pro-

l’Espace Nordique Jurassien présente l’indispensab le guide du nordique dans le Haut-Doubs.

posés aux pratiquants sont les mêmes que pour les fondeurs, alors il semble logique de faire payer une participa- tion. La raquette a connu un grand boom de 2003 à 2010 et depuis, l’activité tend à se stabiliser. On sait par exemple que les parcours en crêtes sont très appréciés, mais on ne maîtrise pas encore très bien ce public.Aujourd’hui, il ne reste plus que quatre sites où la raquette est gratuite : Montbenoît, Maîche, Mouthe et Pontarlier. Elle est payante sur tous les sites du Jura et de l’Ain. L.P.P. : Le retour à plus de simplicité et des pratiques plus naturelles alimente toujours les débats. N.G. : Globalement, le nombre de kilo- mètres de pistes à damer se réduit d’année en année. Certains suggèrent

d’organiser des roulements dans le damage de certaines pistes qui seraient ouvertes périodiquement. On sent aus- si une envie de tracer des pistes en alternatif comme cela se pratique au Lac-des-Rouges-Truites dans le Jura. Le manque de neige en 2010-2011 n’a pas permis de vérifier l’engouement autour du ski de randonnée hors pis- te ou backcountry qui pourrait connaître le même engouement que les raquettes. L.P.P. : Des rendez-vous à signaler ? N.G. : Les Voies Blanches organisées par Haut-Doubs Nordique et le Conseil général du Doubs se dérouleront le 22 janvier au Crêt Moniot. Cette ani- mation grand public est axée sur la découverte des activités nordiques.

dégradées par la suite, ce qui s’est répercuté sur les cartes journée et heb- domadaire. En fréquen- tation, on est passé de 380 000 “journées skieur” en 2009 à 330 000 en 2010. Le chiffre d’affaires du nordique en 2010- 2011 s’élève 1,6 million d’euros. L.P.P. : Vous repartez sur les mêmes formules que l’an der- nier ? N.G. : Oui. L’augmentation des cartes saison et jour- née avait un peu étouf- fé le lancement des “bons

330 000 “journées skieur” en 2010-2011.

Propos recueillis par F.C.

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