La Presse Pontissalienne 146 - Décembre 2011

PONTARLIER ET ENVIRONS 16

La Presse Pontissalienne n° 146 - Décembre 2011

EN BREF

LA CLUSE-ET-MIJOUX De nouveaux partenaires Le casernement Joffre sauvé des subventions

Pauvreté Le Secours Catholique a publié son rapport statistique annuel sur l’évolution de la pauvreté en France. En 2010, le nombre de personnes aidées par le Secours Catholique augmente : 1,492 million de personnes rencontrées, soit + 2,3 % par rapport à 2009. Cette année, l’étude analyse particulièrement la précarité des jeunes de 18 à 25 ans, qui représentent clairement la classe d’âge la plus pauvre de France, laissée en marge de la société. 30 % des jeunes accueillis par le Secours Catholique sont sans aucune ressource, 36 % en logement précaire, et + de 40 % sont au chômage. Peluches La population est invitée à venir déposer des peluches en bon état dans le chalet tenu par Commerce Pontarlier Centre sur la place Saint-Pierre du 10 au 23 décembre. Ces peluches seront ensuite redistribuées par le Kiwanis Club aux enfants de milieux défavorisés.

Révisé à la baisse en décembre 2010, le projet de restauration du bâtiment devrait bénéficier de nouveaux financements, ce qui change tout.

tout en restant prudent. Ne pas vendre la peau de l’ours. Ce nouveau plan de financement doit être confirmé par les partenaires cou- rant décembre. Si l’opportunité se véri- fie, elle permettrait à la C.C.L. d’économiser près de 450 000 euros sur une enveloppe globale de 3,875 millions d’euros. Que demander de mieux ? Ce coup de pouce participe aussi à la logique du programme de restauration du châ- teau de Joux engagé depuis 1999 et qui devrait s’achever en 2014. “ On a déjà investi 6 millions d’euros dans ce chan-

tier. C’est impossible de s’arrêter là. C’est comme si on nous abandonnait au milieu du gué” , constate René Émilli. Le château de Joux constitue un élément majeur du patrimoine du Haut-Doubs. Sa fréquentation en 2011 sera sensible- ment similaire à celle de l’an dernier avec 56 000 visiteurs. Il lui reste encore une belle marge de progression. “On ne fait pas de la restauration pour le plaisir de faire de la restauration. La finalité consti- tue avant tout à montrer ce patrimoine au public. Et le casernement Joffre en est partie prenante” , conclut René Émilli. F.C.

L a marge est grande entre un pro- jet à 2,487 millions d’euros sub- ventionné à 54 % et une version à 3,875 millions d’euros soute- nue à hauteur de 82 %. À peine croyable même. C’est pourtant ce qui pourrait se produire dans ce scénario à rebondissements. En décembre 2010, face aux difficultés d’obtenir des financements publics, le conseil communautaire de la C.C.L. déci- de de modifier l’Autorisation de Pro- gramme Crédits de Paiements, ouA.P.C.P., liée au casernement Joffre. Le projet com- prend la restauration de l’édifice, des tra-

le 31 août lors d’une réunion au château de Joux en présence des différents par- tenaires. “On nous a informés de l’existence de nouvelles possibilités de financement des aménagements techniques et de la muséographie grâce au soutien du Com- missariat au Massif et de la D.R.A.C.” , poursuit l’élu communautaire, rassuré,

vaux techniques ainsi que la mise en place de nou- velles vitrines pour le musée. Le budget est réduit de 3,53 millions d’euros à 2,487 millions d’euros. “Les services de l’État nous ont indiqués en avril 2011 que cette pro- position n’était pas rece- vable. Ils nous ont égale- ment enjoint de démarrer au plus vite les travaux de restauration sous peine de perdre les subventions accordées” , explique René Émilli, l’élu en charge du château de Joux à la C.C.L. Le dossier va se débloquer

Économiser près de 450 000 euros.

3 875 600 eur os devraient être investis d’ici 2014 dans la réhabilitation du casernement Joffre.

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