La Presse Pontissalienne 146 - Décembre 2011

PONTARLIER ET ENVIRONS

15 La Presse Pontissalienne n° 146 - Décembre 2011

Zoom Amyot zéro rejet toxique

ASSAINISSEMENT Jusqu’à 70 % d’aides Vers une meilleure maîtrise des déchets toxiques La C.C.L. pilote avec d’autres partenaires une opération collective visant à identifier et contrôler encore plus efficacement les risques de pollution dans le réseau d’assainissement.

L e fabricant pontissalien de mandrins figurait parmi les entreprises ciblées par la C.C.L. “Notre activité comprend beaucoup dʼopérations de décol- letage gourmandes en huile” , explique Emmanuel Amyot, le directeur général. Les analyses de la C.C.L. ont mis en évidence quelques fuites dʼhuile qui proviennent du lava- ge des bacs. “Il sʼagit de quan- tités anecdotiques. Lʼhuile utili- sée dans les machines est récupérée bien en amont. Elle nʼest pas rejetée dans les égouts” , tient quand même à préciser le directeur. Lʼentreprise a investi 25 000 euros dans lʼinstallation et lʼachat dʼun séparateur hui-

L es réglementations euro- péennes et françaises fixent des obligations en matière d’atteinte du bon état des cours d’eau en 2015.À ce titre, la C.C.L. se doit de garantir la conformi- té des rejets de son système d’assainissement à des normes de plus en plus sévères. “Toutes les entreprises qui rejettent des effluents sont soumises à des autorisations de déversement définies dans le cadre d’un arrê- té préfectoral et signées par le président Patrick Genre” , pré- cise Gérard Rognon, l’élu com- munautaire responsable de l’assainissement.

pour la maîtrise des déchets et de l’environnement). Laquelle Ascomade a recensé en 2009 quatre secteurs prioritaires : garages et assimilés, transpor- teurs, industrie et bois. “Une centaine d’établissements ont ensuite été contactés sur le ter- ritoire de la C.C.L.” , explique Mélanie Sandoz. Chargée de mission recrutée spécifiquement en mai dernier sur ce dossier, elle effectue des visites auprès de chaque entre- prise concernée en vue d’établir un diagnostic et d’observer com- ment chacune procède dans le stockage des produits dange- reux et des déchets toxiques. “Ce diagnostic permet d’établir un état des lieux pour que l’entreprise se mette en confor- mité. Si des investissements s’avèrent nécessaires, l’Agence de l’eau apporte un soutien important qui varie de 50 % à 70 % suivant la taille de l’entreprise. Différentes solutions sont envisageables, du simple bac de rétention au système com- plet de prétraitement en passant

par le séparateur à hydrocar- bures qu’on retrouve sur les aires de lavage de véhicules.” Gérard Rognon estime qu’il s’agit d’une démarche gagnant-gagnant. Après 80 visites déjà réalisées, le bilan est plutôt encourageant avec seulement 10 dossiers de demande d’aides. “Cela ne sert à rien d’attendre car les aides de l’Agence de l’eau sont valables jusqu’à la fin 2012”, conclut l’élu sans oublier de souligner qu’une entreprise ayant fait l’objet d’une mise ne demeure “ne pourrait plus prétendre aux aides.”

Amyot a investi 25 000 euros dans l’acquisition et la pose d’un séparateur huile-boue-eau.

bénéficié dʼune belle aide de lʼAgence de lʼeau. Cʼest incita- tif” , reconnaît le dirigeant.

le-boue-eau enterré à la sortie du réseau. “Tout repose sur le principe de décantation. On a

La C.C.L. coordon- ne cette opération collective menée avec l’appui tech- nique et financier de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, de l’Agence de l’Eau et de l’Ascomade (Asso- ciation des collec- tivités comtoises

CHAFFOIS

Au moins 20 mégas

10 dossiers de demande d’aides.

Le haut débit est arrivé Les petits Chaffoyards pourront désormais envoyer leur lettre au Père Noël dans les meilleurs délais. La commune est désormais accessible à la technologie A.D.S.L. haut débit. Enfin.

L a ligne téléphonique existan- te posait bien des problèmes. Elle était trop petite pour sup- porter le volume d’appels télé- phoniques d’une commune qui a vu sa population doubler en moins de 30 ans. Même retard avec le haut débit. “Les habitants de Chaffois n’étaient majoritairement éligibles qu’au 1 Méga compte tenu de la dis- tance qui les séparait du central de téléphonique situé aux Grands-Plan- chants” , indique Daniel Bonnet, le directeur régional de France Télécom- Orange lors de l’inauguration de l’accès au haut débit organisé le 9 novembre dernier. Des plaintes et des réclamations, Ray- mond Perrin le maire en a enregistré quelques-unes au cours de sa man- dature. Il s’est plutôt bien débrouillé dans la gestion de ce double handi- cap. France Télécom-Orange a décidé de financer en globalité l’installation d’un nœud de raccordement abonné

haut débit et la pose d’une fibre optique de 8,3 km entre Chaffois et Pontar- lier. Coût de l’opération : 68 000 euros. “La com- mune ne participe pas du tout au financement car on est en présence d’une collectivité qui se déve- loppe. Cet équipement nous évite aussi de remettre à jour la ligne en

Publi-information Cuisines bulthaup : discrètement mais sûrement La marque référence en matière de cuisines et d’espaces de vie est installée depuis 5 ans à Pontarlier. Elle a réussi à trouver sa place dans le paysage commercial local et régional.

Raymond Perrin, le maire et Daniel Bonnet, le directeur régional de France Télécom-

“Cet outil va nous simplifier la vie.”

cuivre. L’A.D.S.L. va libérer de la pla- ce sur ce câble” , précise Serge Dan- tan, adjoint au directeur régional. Pour l’opérateur, il s’agit là d’un choix économique et stratégique. “Cet outil va nous simplifier la vie” , apprécie Raymond Perrin. Les Chaffoyards peu- vent désormais prétendre au 20mégas. L’accès à la télévision haut débit sera possible dès qu’un second opérateur décidera de venir se positionner sur le nœud de raccordement de Chaf- fois.

L e défi était de taille et Jimmy Tarby, diplômé en agencement de l’environnement archi- tectural, a réussi son challenge. Cinq ans après l’ouverture du magasin bulthaup situé ave- nue de Neuchâtel face à l’usine Nestlé, le gérant apprécie le chemin parcouru : “Il faut à peu près ce temps-là pour assoir les fondations d’une cer- taine notoriété” . La célébration de ce cinquième anniversaire a pris la forme d’une petite réception en présence des clients et partenaires. Une soirée chic et sympa. Pas d’esbroufe mais le plaisir de se retrouver, de discuter cuisine bien sûr en assistant à une démons- tration culinaire orchestrée par Pierre-Ivan Boos, le chef du restaurant l’Alchimie. Une façon com-

me une autre de joindre l’utile à l’agréable. De rappeler aussi la philosophie bulthaup. “Ici, on pro- pose des cuisines pour cuisiner où le superflu n’a pas sa place. Ce type d’opération s’inscrit bien dans l’accompagnement proposé à notre clientè- le. On fonctionne dans la confiance et sur le long terme. Nos clients et les architectes avec qui nous travaillons sont nos meilleurs ambassadeurs.” Pour bulthaup, la qualité prime sur la quantité. Tout est conçu et organisé dans l’esprit d’une implantation où rien n’est négligé. “Cela prend du temps, de l’écoute ; pour autant bulthaup n’est pas forcément un produit inaccessible, même si on se situe dans le haut de gamme”, observe le cuisiniste qui coordonne des projets de Paris à Toulon en passant par Fribourg. Ce commerce pontissalien propose également des luminaires, salles de bain, dressings et mobilier. Après une première phase consacrée à l’implantation de l’enseigne, Jimmy Tarby compte développer son savoir-faire dans l’agencement intérieur.

Orange étaient présents pour saluer l’arrivée du haut débit à Chaffois.

Pierre-Ivan Boos, le chef de l’Alchimie, était au fourneau à l’occasion du cinquième anniversaire du magasin bulthaup.

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