La Presse Pontissalienne 146 - Décembre 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 146 - Décembre 2011

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SPORT

Coupe de France Le C.A.P. en reprendrait bien une Coupe Pontarlier vibre avec son équipe de football, brillante en Coupe de France. La Presse Pontissalienne s’est glissée dans le vestiaire des Pontissaliens, quelques jours avant le grand match face à Strasbourg. En ligne de mire, il y avait les 32 èmes de finale.

C e soir-là, ni Cyril Letellier, ni Julien Schulzendorf et enco- re moins Olivier Laurent ne paiera d’amende. Les deux attaquants et le gardien du

C.A. Pontarlier sont arrivés avec dix minutes d’avance à l’entraînement mal- gré un froid humide sur le stade syn- thétique. Pas de retard, donc pas d’euros à glisser dans la tirelire du club, som-

me qui servira à préparer un grand gueuleton à la fin d’année entre les joueurs et les dirigeants. Avec cette anecdote, on sent l’ambiance à Pontarlier. Le C.A.P. est une grande

Cyril Letellier inscrit un penalty face à Amiens (Ligue 2). Pontarlier peut exulter (photo Frédéric Dutrulle).

Jean-Luc Courtet entraîne depuis onze ans l’équipe senior.

famille où l’on s’amuse, où l’on gueule parfois.À quelques jours du grand ren- dez-vous de Coupe de France face à Strasbourg (samedi 10 décembre 15 heures au stade Paul-Robbe) pour le 8 ème tour, les sourires étaient de mise. “ On veut se qualifier pour espé- rer recevoir une équipe de Ligue 1” dit Julien Schulzendorf qui avait marqué le but de la qualification face au B.R.C. lors du 6 ème tour. Le tirage, pas simple, est néanmoins satisfaisant car les joueurs jouent face à leur public, tou- jours plus nombreux. Avant de défier les Alsaciens qu’ils ont déjà battus en championnat de C.F.A. 2 sur la pelouse de la Meinau, les Pon- tissaliens étaient remontés comme des horloges. Un homme est là pour les booster : Jean-Luc Courtet, qui fête cet- te année son onzième anniversaire com- me entraîneur au C.A.P. Le président Arbelet loue le travail effectué par ce tacticien, ancien joueur professionnel à Auxerre ou Clermont- Ferrand qui a joué des matches de Cou- pe d’Europe. Il y a onze ans, alors que Valéry Giscard-d’Estaing injecte via le Conseil régional d’Auvergne 9 millions de Francs pour que le foot clermontois grimpe en flèche, Courtet est joueur. Il vit confortablement mais sa carrière se termine. Des clubs comme Anglet- te ou Jura-Sud lui proposent de rem- piler mais Courtet choisit Pontarlier après le forcing du président pour l’inciter à revenir dans le Haut-Doubs. Pierre Arbelet crée alors un club d’entreprises qui permet de récolter 60 000 euros de sponsoring. C’est la somme nécessaire pour salarier deux personnes. Jean-Luc Courtet n’hésitera pas et signera avec le C.A.P. Sa mis- sion : structurer le club et de faire évo- luer les équipes. Le pari est réussi,

l’équipe senior passe de la D.H. à la C.F.A. 2 et les jeunes arrivent jusqu’au championnat national. Mieux, une équipe féminine s’est formée.“ J’ai tou- jours pensé qu’il y avait quelque cho- se à faire à Pontarlier en terme de foot même si on parle davantage de rugby” dit Jean-Luc Courtet, natif de Levier. Il a donc retrouvé son pays, ses valeurs. Lorsqu’il recrute un joueur, le stratè- ge pontissalien fait d’ailleurs atten- tion à ce que l’homme s’imbrique dans le moule. La mentalité du Haut-Doubs paraît-il, doit transpirer. Mythe ou réa- lité, la potion semble fonctionner.Après 11 ans, le discours de l’entraîneur n’est- il pas devenu rébarbatif ? “ J’essaye de me renouveler…” , dixit Jean-Luc Cour- tet qui s’inspire des entraînements de son fils, actuellement au centre de for- mation de Troyes, pour pêcher des nou- veautés tactiques. À quelques jours d’un rendez-vous com- me celui-ci, le coach n’a pas eu besoin de se casser la tête pour la causerie d’avant-match. Dans le vestiaire, des joueurs cadres s’en chargent parfois pour lui. Touché dans sa chair il y a deux ans par la disparition de deux enfants d’un des joueurs cadres de

PUBLI-INFO

Réforme des plus-values : Square Habitat àvotre écoute

S i vous avez une résidence secondaire ou un bien locatif, que vous souhaitez vous en séparer, c’est peut-être le moment de le faire. Après le 1 er février 2012, la réglementa- tion sur les plus-values va sensiblement évo- luer. Jusqu’à présent, au bout de quinze années, le bien n’était plus soumis à imposition. Avec la nouvelle loi, il faudra attendre le délai de trente ans pour exonérer le bien immobilier de toute imposition. La future règle est la suivante : 2 % d’abatte- ment pour chaque année de détention du bien au-delà de la cinquième (entre 6 et 17 ans de détention du bien), 4 % pour chaque année de détention au-delà de la dix-septième (entre 18 et 24 ans) et 8 % pour chaque année de déten- tion au-delà de la vingt-quatrième année (entre 25 et 30). Ce n’est doncqu’au bout de trente ans que la plus-value réalisée sur la vente du bien sera totalement exonérée d’impôt. “Beau- coup de nos clients attendaient la quinzième année pour vendre leur résidence secondaire ou leur bien locatif. Il faut désormais qu’ils atten- dent quinze ans de plus pour être totalement exonéré” résume Alban Foulquier, directeur des agences de Square Habitat sur le Haut-Doubs. Prenons l’exemple d’un bien acheté 100 000 euros et revendu 200 000 euros au bout de quinze ans.Avant la réforme, le propriétaire ne payait aucune taxe sur les 100 000 euros de plus-value. Avecla réforme, si le bien est vendu au bout de Le législateur a annoncé une réforme en profondeur de l’imposition sur les plus-values. Les nouvelles règles d’abat- tement entreront en vigueur au 1 er février prochain. Ce qu’il faut savoir.

Alban FOULQUIER Directeur des agences de Square Habitat du Haut-Doubs

l’équipe, le club fait aujourd’hui preuve d’une force mentale et phy- sique. Sans stars, le C.A.P. déplace des mon- tagnes. À lui de ne pas se laisser griser. Rendez- vous samedi 10 décembre face au R.C. Strasbourg, ancienne équipe de Ligue 1, reléguée après des déboires financiers en C.F.A. 2. Attention à la bête blessée. E.Ch.

Avec les joueurs du cru.

quinze ans de possession, la taxe sur la plus- value atteindra les 26 000 euros. Résultat, c’est désormais l’attentisme qui pré- domine actuellement chez les propriétaires. Avecla baisse des avantages fiscaux liée à la réforme de la loi Scellier, c’est donc un deuxième coup dur pour l’immobilier. Alors que faire ? “L’immobilier, plus que jamais, reste une valeur refuge. » affirme Alban Foulquier qui ajoute : « Selon les situations, on encouragera nos clients proprié- taires à réaliser une étude patrimoniale approfon- die afin de déterminer le choix le plus judicieux : que ce soit la revente rapide -dès lors que le bien n’est plus soumis à un régime spécifique type de Robien ouScellier- la revente à moyen terme -en optimisant l’abattement sur la plus value-, ou la transmission de patrimoine.” Pour toute question relative à cette réforme qui suscite beaucoup d’interrogations, Square Habi- tat propose à ses clients une étude approfondie et gratuite de chaque situation personnelle.

35 000 euros pour un 8 ème tour de Coupe de France La Coupe de France est une manne financière pour les petits clubs. Avec leur victoire au 7 ème tour, le club a empoché 6 000 euros. Sʼil sʼimposait face à Stras- bourg au 8 ème tour, il recevrait 35 000 euros et 40 000 euros en 32 èmes de fina- le.En plus de cette somme, le Club reçoit la moitié des recettes des entrées. Pour lʼanecdote, Pontarlier a reçu 3 551 euros grâce à son match face à Amiens. À noter que lʼéquipe de Ligue 2 est repartie avec la même somme… Dʼordinaire, les clubs professionnels cèdent la partie de leur recette aux petits clubs. Amiens ne lʼa pas fait. Faut-il y voir un signe de la crise, même dans le foot pro ? Les joueurs auront bien évidemment des primes de match. La dernière victoi- re pourrait rapporter entre 300 et 400 euros à chacun dʼentre eux.

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