La Presse Pontissalienne 142 - Août 2011

PONTARLIER ET ENVIRONS

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EN BREF

L a mode du kilt n’est pas près de disparaître de la scène musicale du Haut-Doubs. La question a failli se poser l’été dernier quand deux musiciens ont quitté la formation. “À l’époque, on jouait à la fête de la musique àMorteau. On a profité de l’occasion pour lancer un appel à chanteur et Étienne s’est manifesté” , explique Sébastien, le batteur. Apparemment, c’était le bon un nouvel élan au groupe celtique pontissalien qui va sortir prochainement un nouvel album. PONTARLIER Sortie du C.D. le 17 septembre Les Celtkeys ressuscités L’arrivée du chanteur Sébastien redonne

Cinéma Dans le cadre du projet éducatif local, des contremarques de cinéma sont disponibles à Pontarlier. Elles sont distribuées aux jeunes de moins de 25 ans, de la C.C.L. Et donnent droit à une place de cinéma à 3 euros sur présentation d’une contremarque. Utilisable jusqu’au 4 septembre. Les contremarques sont disponibles dans les secrétariats de mairie. Rens.03 81 38 82 46 ou 03 81 38 82 29. Navette Du 2 juillet au 21 août, profitez tous les après-midi de la navette gratuite entre Métabief et la vallée des Lacs : Métabief (parking pied des pistes et Mairie), Jougne, Les Hôpitaux-Neufs, Saint-Antoine, Fourcatier (carrefour en bas), Les Longevilles-Mont- d’Or, Rochejean, Labergement-Sainte- Marie, et Malbuisson (piscine et Office de Tourisme). Accès aux plages et activités nautiques des lacs et au complexe nautique de Malbuisson. Rens. 03 81 69 31 21.

Chez les Celtkeys, il est question d’Irlande, d’amour, de pub et d’amitié. Le kilt donne la touche traditionnelle à

cet esprit celtique.

choix. La recrue n’est pas seulement chanteur. Il compose, joue de la man- doline, de la flûte et de la guitare. La perle rare suf- fisamment talentueuse en tout cas pour insuffler un nouvel élan au groupe où évoluent aussi Camille (violon), Philippe (guita- re, banjo) et Laurent (bas- se). L’origine des Celtkeys remonte à 1999. “Le grou- pe s’est constitué à partir

Si le groupe est encore perfectible sur le plan musical comme le reconnaît volon- tiers Sébastien, il compense largement son handicap par l’énergie déployée sur scène. “La priorité, c’est le plaisir sur scè- ne.” En vingt ans de carrière, l’album souvenir est déjà bien rempli. Dans les années quatre-vingt-dix, les Celtkeys fai- saient les premières parties de Soldat Louis ou Red Cardell. Ils ont joué dans plusieurs festivals comme au F.I.M.U. à Belfort ou aux Promos du Locle. En 2008, ils sortent leur premier C.D. 5 titres ven- du au profit des enfants autistes. Le

29 novembre de cette même année, autre temps fort quand ils organisent la Nuit Celtique au théâtre Blier à Pontarlier pour les 20 ans du groupe. Le prochain C.D. comprendra 10 titres qui figurent déjà au répertoire des kil- teux. “Cet album illustre plutôt une page qui se tourne dans notre histoire” , note Sébastien, convaincu que d’autres sui- vront. Les Celtkeys se produiront le 17 septembre à l’Espace Pourny lors d’une soirée-concert en présence de Soldat Louis.

des Soul Keys, une formation de rock bre- tonnisant créée en 1988. On s’est peu à peu orienté sur la tendance celtique” , poursuit le batteur. Au fil du temps, quelques membres ont changé. On retrouve bien le style de ce groupe fidèle à son univers rock teinté de celte. Le répertoire s’inspire des Level- lers, des Pogues ou encore des Water- boys. “On a évolué en fonction des per- sonnalités de chacun.” C’est à Laurent le bassiste que revient en 2005 l’idée du kilt porté bien sûr dans la plus pure tra- dition écossaise.

La priorité, c’est le plaisir sur scène.

EN BREF

LARMONT

Coup de cœur

Esprit “bistro-gastronomie” au Gounefay Christophe Carrel et Alice Lauper sa compagne ont été retenus pour exploiter le bar-restaurant du Gounefay qui ouvrira ses portes cet hiver en haut du Larmont. Présentation.

Bouverans Les mystères du lac : visite guidée mardi 23 août à 14 h. Une balade racontée par Henri Defrasne pour percer les mystères du château et de la chapelle ainsi que les légendes liées au lac. Rens. 03 81 49 89 86. Piscine Durant tout l’été, les horaires de la piscine Georges-Cuinet de Pontarlier sont les suivants. Lundi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 18 h 30. Mardi de 9 h 30 à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30. Mercredi et jeudi, même horaires que lundi. Vendredi de 14 h 30 à 18 h 30 et de 19 h 30 à 21 h 15. Samedi et dimanche, comme lundi. Rens. 03 81 38 81 53. Canicule Si vous connaissez des personnes âgées ou handicapées, isolées, habitant Pontarlier qui se trouvent peut-être dans une situation d’inconfort, voire de danger, vous pouvez transmettre, avec leur accord, leurs coordonnées au C.C.A.S. de Pontarlier en appelant le 03 81 46 51 36. Elles pourront être visitées en cas de besoin.

C ela ressemble fort à un coup de foudre.À les écouter parler de leur projet, c’est comme s’ils s’appropriaient déjà les lieux. “Ils jouent leur va-tout et la C.C.L. aussi” , estime Nathalie Bertin, vice-présidente à la C.C.L. en charge du tourisme. La part de risque est évidente quand on Zoom De nouveaux circuits à dimension familiale Des aménagements extérieurs agré- menteront le restaurant du Gounefay si on peut lʼappeler ainsi. Le réseau exis- tant de sentiers pédestres et V.T.T. sera complété de petits parcours plus faciles et dont la durée nʼexcède pas 1 heure. “On va aussi créer un jardin dʼenfants. Lʼorientation choisie, cʼest dʼaller vers des équipements plus familiaux, plus accessibles à toutes les générations, y compris aux personnes handicapées” , conclut Nathalie Bertin.

prend en main une telle affaire. D’où l’intérêt de s’y sentir bien. “On cherchait depuis quelques années à reprendre un restaurant. On n’a jamais eu de coup de cœur à part pour le Gounefay” , indique Christophe Carel. Originaire du Haut- Doubs, ce cuisinier a roulé sa bosse en France et notamment en Bretagne. Il a exercé dans la gastronomie et aussi dans des restaurants de collectivités. Retour au pays au début des années quatre-vingt-dix. Direction la Suisse où il a travaillé pendant 17 ans à Orbe au sein du groupe de Philippe Guignard. C’est là qu’il a rencontré sa compagne Alice qui officiait au service. Le projet du Gounefay, ils l’ont appris par relation familiale. Après le coup de cœur visuel, ils étaient remontés comme une horlo- ge comtoise pour remplir le dossier de candidature. “Pas une mince affaire. On a monté un dossier qui nous correspon- dait” , observe Christophe qui au final a trouvé l’exercice formateur. Le style dans lequel il souhaite évoluer s’inscrit dans l’esprit bistro-gastronomie. Plusieurs catégories de clients vont se côtoyer au Gounefay. Des sportifs, des promeneurs, la classe affaire du Haut- Doubs et d’ailleurs, les amateurs de bon-

Christophe Carrel et Alice Lauper sa compagne ont eu le coup de foudre pour le site et ce restaurant aux lignes contemporaines. De bon augure.

ne cuisine, les groupes à la recherche de verdure, d’espace, de tranquillité. Le res- taurant est configuré pour répondre à cette diversité. Il comprend des salles de séminaires et conférences qui peuvent avoir d’autres destinations. “L’espace est

lité et la pérennité des emplois. “On sou- haite apporter une restauration de qua- lité avec des produits de saison et du ter- roir. Mais pas seulement” , enchaîne le cuisinier qui ne se cantonnera pas à la filière fondue, roestis, saucisse de Mor- teau. L’aspect du restaurant ne s’y prê- te guère. D’autres restaurants semblent plus à même selon lui de valoriser ces spécialités dans l’ambiance chalet qui s’y prête. Le couple aspire aussi à tra- vailler en bonne intelligence avec la C.C.L. propriétaire des murs. Le contrat qui lie les deux parties est basé sur une conces- sion domaniale d’une durée de quatre ans, renouvelable une fois. Le conces- sionnaire réglera une redevance consti- tuée d’une part fixe et d’une part indexée au chiffre d’affaires.

modulable. On sera obligé de proposer un service bar- brasserie. On a fait le choix d’être ouvert de 9 heures à 22 heures, complète Alice qui ne tient pas à brûler les étapes. On préfère se donner un temps d’adaptation, partir pru- demment.” Pas question d’embaucher tout de sui- te une brigade complète. Le couple privilégie la qua-

Ils jouent leur va-tout et la C.C.L. aussi.