La Presse Pontissalienne 139 - Mai 2011

DOSSIER

La Presse Pontissalienne n° 139 - Mai 2011

22

Canton de Vercel Commune Disponibilités foncières

Taille des parcelles

Prix au m 2

Contact

Athose

Pas de projet

Avoudrey

Lotissement privé “Le Moulin”

2 parcelles encore disponibles 65 euros

Pro immo 25 au 06 08 99 86 28

Environ 7,80 ares

Lotissement

encore une parcelle disponible Environ 60 euros

Century 21 au 03 81 56 30 30

7,03 ares

Lotissement

14 parcelles en prévision

N.C.

Century 21 au 03 81 56 30 30

De 7 à 9 ares

Chasnans

Pas de projet Pas de projet Pas de projet Lotissement Pas de projet Pas de projet

Chaux-lès-Passavant Chevigney-lès-Vercel

Épenoy

encore une parcelle de disponible Environ 64 euros

Century 21 au 03 81 56 30 30

9,19 ares

Étalans

Étray

Fallerans Pas de projet Hautepierre-le-Châtelet Pas de projet Longechaux N.C. Longemaison Pas de projet Nods Pas de projet Passonfontaine N.C. Rantechaux Pas de projet Valdahon

Lotissement communal “Les Parisiennes” 5 parcelles de 7 à 8 ares

52 euros T.T.C.

Mairie au 03 81 56 23 88 Mairie au 03 81 56 23 88

Lotissement “Vie Neuve” (suite) Lotissement “Les Parisiennes”

4 parcelles de 8 ares

N.C.

10 pavillons en bande pour du locatif / adaptés aux personnes à mobilité réduite 14 pavillons pour du locatif

N.C. N.C.

N.C. N.C.

Néolia-mairie au 03 81 56 23 88 Habitat 25-Mairie 03 81 56 23 88

Lotissement “Les âges du four”

Vercel-Villedieu-le-Camp Lotissement communal pour 2012

Mairie au 03 81 58 31 55

VALDAHON 52 euros T.T.C. le mètre carré 82 demandes en attente pour du terrain à bâtir Pour permettre l’accession à la propriété du plus grand nombre d’acquéreurs, la mairie de Valdahon a gardé la maîtrise du foncier constructible. Aujourd’hui, elle est victime de son succès.

REPÈRES Dans le Doubs La consommation de foncier constructible est en recul De 450 hectares utilisés en 1999 pour construire du logement et développer l’économie, la consommation de foncier est passée à 110 hectares en 2009 dans le Département.

À bientôt 5 000 habitants, la communedeValdahon confir- me son attractivité. La bour- gade se développe tant sur un plan économique que résidentiel. Pourtant,malgré une politique acti- ve menée par la mairie en matière d’habitat, la petite ville ne parvient pas à répondre à toutes les demandes. “Nous avons 82 demandes en atten- te pour de la construction” observe Noël Perrot, adjoint au maire délé- gué à l’urbanisme. Les acquéreurs posent des jalons à Valdahon car cette commune les inté- resse à plusieurs titres. Elle profite d’une situation géographique idéa- le, elle abrite tous les services,et sur- tout le prix du mètre carré loti est deux à trois foismoins élevé que dans certaines communes de labande fron- talière. Les dernières parcelles enco- re disponibles sont proposées à 52 euros T.T.C. le mètre carré ! Ces tarifs aussi bas découlent de la politique volontariste de la muni- cipalité qui n’a jamais voulu aban- donner le foncier constructible aux promoteurs. Pour éviter que s’ap- plique la règle de la spéculation, elle a donc gardé la maîtrise du terrain à bâtir. “Enmaîtrisant le foncier, on gère à notre rythme indique Noël

La municipalité travaille de concert avec l’Agence Foncière du Doubs pour organiser son développement urbain.

D Dans sa note de conjoncture publiée en début d’année, l’Ob- servatoire départemental de l’ha- bitat du Doubs confirme qu’à l’échelle de ce territoire, la consommation de foncier pour de la construction de loge- ments et de zones d’activité est en net recul depuis 2006. “La tendance sur le moyen et long terme semble confirmer une franche orientation à la diminu- tion de la surface totale consommée à ces fins précise le rapport. Ainsi il appa- raît qu’en 1999, la surface annuelle totale consommée en vue de la construc- tion de logements neufs et de l’activité économique approchait les 450 hectares pour se stabiliser à 250 et 200 hectares entre 2004 et 2008, puis chuter autour de 110 hectares en 2009.” Cette évolution s’accompagne de deux autres phénomènes : une diminution de la surface des parcelles construc- tibles et un doublement du prix du mètre carré pour du logement neuf dans le département du Doubs (il est passé de 30 euros en 2000 à 58 euros en 2009). Après avoir stagné, la surfa- ce moyenne des parcelles se situe en 2009 autour de 1 030m 2 contre 1 120m 2

“à son maximum en 2004.” Dans le Doubs, le coût moyen d’une parcelle est passé d’environ “35 000 euros en 2000 à 64 000 euros en 2009, soit une progression de près de 83 %.” Les communautés de com- munes sur lesquelles le prix du foncier constructible a le plus progressé sur la période sont : la C.C. du Canton de Montbenoît (+ 102,8 %), la C.C. du Lar- mont (+ 65,6 %), C.C. Frasne-Drugeon

(+ 157,4 %) et C.C. du Mont-d’Or et des Deux Lacs (+ 95,3 %). En revanche, l’évolution n’est que de 10,1 % pour la communauté de com- munes du Canton d’Amancey. La diminution de la taille des parcelles n’est pas liée à une volonté de consommer moins de fon- cier mais à la hausse des prix née d’un déséqui- libre entre l’offre et la demande particulière- ment marqué sur la ban- de frontalière.

Des prix qui ont doublé.

Perrot. En revanche, les promoteurs privés interviennent sur des opéra- tions immobilières au centre-ville. Ils construisent des logements pour de la location. Nous sommes com- plémentaires.” En procédant ainsi, la municipali- té parvient également àmieux appré- hender l’aménagement d’équipe- ments publics nécessaires à la vie d’une cité de cette taille. Car la dif- ficulté pour les communes où sor- tent de terre des lotissements est d’anticiper les répercussions qu’a sur la collectivité une augmenta- tion de la démographie. Ce sont par

exemple les écoles à dimensionner, de coût du déneigement des voiries à estimer. Autant de charges que les élus n’ont pas intérêt à occulter. L’équilibre n’est pas toujours facile à trouver. “Le P.L.U. nous donne une trame. Il nous permet d’avoir une réflexion plus précise sur les équi- pements à mettre en œuvre.” Valdahon a en projet la construc- tion d’un éco-quartier de 90 mai- sons. La commune pourrait donc accueillir 200 enfants nouveaux. Le cas échéant, elle pourrait réfléchir à la création d’un nouvel équipe- ment scolaire.