La Presse Pontissalienne 139 - Mai 2011

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 139 - Mai 2011

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PONTARLIER 1 h 30 de vol Aviation : le tour du Mont-Blanc en direct À vol d’oiseau, 125 km séparent la capitale du Haut-Doubs du plus haut sommet de l’Europe. La belle aubaine pour les aviateurs locaux qui font de cette excursion l’une des spécialités de l’aéro-club pontissalien.

Après avoir préparé le plan de vol, Jean-Louis Bouthiaux le pilote fait le plein du petit avion de tou- risme qui effectue l’aller-retour Pontarlier Mont-Blanc en 1 h 30 environ.

Dernier coup d’œil sur la capitale du Haut-Doubs avant de mettre le cap sur le Mont-Blanc. Après le survol de la plaine lémanique et du massif du Chablais, l’appareil se rapproche du massif du Mont-Blanc qui domine la vallée de Chamonix en contrebas.

Le toit de l’Europe face ouest présente un massif plus rocheux qu’on ne voit habituellement depuis les sommets jurassiens.

I l est des aventures plus marquantes que d’autres et ce tour du Mont- Blanc en avion en fait partie. Sitôt au-dessus de Pontarlier et des chaî- nons jurassiens, on comprend vite l’intérêt que portent les pilotes du coin pour ce périple à fortes sensations pay- sagères. Pontarlier, château de Joux, le Suchet, qu’il est beau notre massif jurassien vu du ciel. La traversée de la plaine suisse en ce printemps précoce laisse admirer le jaune coloré des champs de colza qui tranche avec le vert des cultures her- bagères. On devine déjà au loin la crê- te alpine. Le faible enneigement et les chaleurs printanières ont vite eu rai- son des premiers sommets du Chablais déjà dégarnis de leur calotte neigeuse. La tension monte en se rapprochant des neiges éternelles. Cervin, Grand

Combin, Mont-Blanc et compagnie : bienvenue sur les mythiques sommets alpins. Le pilotage tout en souplesse, les commentaires précis du pilote Jean- Louis Bouthiaux sont particulièrement rassurants au fur et à mesure que l’appareil se rapproche de sa destina- tion. Mer de glace, les Drus, téléphé- rique de l’Aiguille duMidi, comme une impression de vivre en temps réel les romans de Frison-Roche. Quelques traces de cordées minuscules accen- tuent encore le rapport d’échelle. Sen- timent d’être minuscule ou bien peu de chose dans cet univers inapprivoisé. Contrairement à ce que l’on pouvait s’attendre, le vol est très stable. Ouf. Pas question non plus de prendre des risques inutiles. Le retour se précise. L’occasion de jeter un dernier coup d’œil sur la riviera lémanique entre

Thonon et Évian. Jolies villas. Tur- bulences ressenties dès les premiers contreforts jurassiens. Il paraît que c’est normal. Le paysage défile en sens inverse. Alpage du Mont d’Or, vallée des deux lacs, on ne s’en lasse pas. Atterrissage sans encombres. La vali- se à souvenirs est pleine. F.C.

Retour sur le plancher des vaches. Plus tout à fait le même rapport d’échelle mais le spectacle vaut quand même le coup d’œil.

En avion, le spectacle alpin prend

un tout autre relief. Vue sur la mer de glace.

Séquence émotion. La taille de l’appareil semble dérisoire à côté des géants alpins.

Avec Jeannot Bouthiaux aux commandes, le grand livre du massif du Mont-Blanc n’a plus de mystère.

À 3 842 m, l’arrivée du téléphérique de l’Aiguille du Midi. Vertigineux.

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