La Presse Pontissalienne 136 - Février 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 136 - Février 2010

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EN BREF

SANTÉ

Enfants et jeunes adultes La rougeole se réveille dans le Haut-Doubs Alors qu’on ne recensait que quelques cas de rougeole en Franche-Comté en 2007, 235 personnes ont déclaré la maladie depuis le mois de septembre. Le virus se propage, en particulier dans le Haut-Doubs.

Cabaret L’A.C.I. de l’Eau Vive (association culturelle Intercommunale de l’eau Vive) propose une soirée cabaret en deux temps à Vaux-et- Chantegrue le samedi 26 mars à 20 h 30 précises. Démonstration de danse par couple (salsa, samba, du rock et n’roll…) avec Itiner’danse, puis une heure de chansons françaises (Boby Lapointe, Brel, Piaf…) avec les Diablotines (voix et piano). Rens. 03 81 49 86 41.

O n croyait la maladie en sommeil. Or, depuis deux ans, elle se réveille. Les autorités sanitaires nationales observent que le nombre de cas de rougeole ne cesse d’augmenter. En 2008, 600 personnes ont déclaré la maladie en France, 1 500 en 2009 et 3 000 en 2010 ! “Depuis mi- septembre, nous sommes à plus de 250 cas en Franche-Comté” indique le doc- teur Josette Baverel, responsable du département veille et alertes à l’agence régionale de santé (A.R.S). Par compa- raison, en 2007, 40 cas seulement étaient dénombrés sur l’ensemble des régions Bourgogne et Franche-Comté. C’est net, le virus se propage.Tout aurait commencé à la suite d’un rassemble- ment de jeunes venus de toute l’Europe à Taizé auquel participaient 240 francs-

comtois. Après s’être cantonné à Besan- çon et dans le Grand Besançon, le virus s’invite dans le Haut-Doubs, colporté notamment par des lycéens scolarisés la semaine dans la capitale régionale et

qui rentrent chez eux le week-end.“Il circule avec d’autant plus de facilité que toute une partie de la population n’est pas vaccinée et qu’elle est réceptive à ce virus à fort degré de contagiosité” complète Agnès Jeannot, médecin de santé publique à l’A.R.S. Les autorités sanitaires invitent donc chacun d’entre nous à ouvrir son carnet de santé pour fai-

“Plus de 250 cas en Franche- Comté.”

Loto Aux Fourgs,

dimanche 20 février à 20 h 30, loto de l’Écho du Vourbey (chœur d’hommes des Fourgs)

Pour Agnès Jeannot et Josette Baverel de l’A.R.S., la vaccination est le seul moyen de prévention de la rougeole.

à la salle des associations. Nombreux lots.

re le point sur l’état de ses vaccinations, celles de la famille, et le cas échéant de procéder aux mises à jour nécessaires. Les populations les plus sensibles sont les enfants, les adolescents et les adultes jusqu’à 30 ans. Les femmes enceintes

rougeole au rang des maladies infan- tiles bénignes” déplore un médecin géné- raliste duHaut-Doubs pontissalien.Mais cette pathologie ne s’arrête pas toujours à de la fièvre et à des poussées de plaques rouges sur le corps. Elle peut entraîner de graves complications “pulmonaires, neurologiques, pouvant aller jusqu’au décès (1 à 3 pour 1 000 cas)” rappelle Josette Baverel qui ajoute : “Si une per- sonne a été en contact avec un cas de rougeole, elle peut se faire vacciner dans les 72 heures.” En 2010, avant Noël, trois personnes ont été hospitalisées en service de méde- cine à l’hôpital de Pontarlier, et deux enfants en pédiatrie.

Collections Samedi 26 et dimanche 27 février à la salle des fêtes de Villers-le-Lac, grande fête du timbre et bourse des collectionneurs avec 30 euros à gagner toutes les heures. Entrée libre. Exposition de timbres et cartes postales de Villers-le-Lac. Rens. 03 81 68 40 21.

doivent également fai- re preuve de vigilan- ce. Le vaccin n’est pas obli- gatoire mais il est recommandé. Les médecins généralistes ont du mal à faire pas- ser le message auprès de patients. “Ils ont tendance à reléguer la

CONTENTIEUX Un curieux imbroglio “Il y a de quoi péter un plomb” Installée à son compte, Isabelle Croissant est en lutte depuis plusieurs années contre le Régime Social des Indépendants auquel elle est affiliée. Elle avoue que les cafouillages suc- cessifs de cet organisme qui lui réclame des cotisations, à tort semble-t-il, la poussent à bout.

I sabelle Croissant en a ras-le-bol, exaspé- rée par le contentieux qui l’oppose depuis plusieurs années maintenant au Régime Social des Indépendants (R.S.I.) auquel elle est affiliée. Hypnothérapeute de profes- sion, installée à Pontarlier, elle peste contre cet organisme dont elle attend toujours qu’il régularise sa situation. Comme plus de 4 mil- lions de chefs d’entreprises indépendants (dont les commerçants et les artisans) en France, elle cotise à cette caisse de sécurité sociale. “Je ne suis pas contre le fait de payer des charges sociales qui sont obligatoires. En revanche, je ne veux pas payer plus que je ne dois” dit-elle. C’est bien ça le problème. Le R.S.I. l’a mise en demeure, à tort semble-t-il, de s’acquitter de cotisations de plusieurs milliers d’euros qui ne correspondent pas à son activité. Un dysfonctionnement qui prend visiblement sa source dès 2005, date à laquelle Isabelle Croissant s’est installée à son compte.À l’époque, les services du R.S.I. “ne sachant pas trop où répertorier l’activité

soit régularisée” raconte Isabelle Croissant. Finalement, les services du Régime Social des Indépendants reconnaîtront “une erreur d’aiguillage” qu’ils rectifieront dans la foulée. Tout paraissait être rentré dans l’ordre. “Mais en septembre 2010, je suis à nouveau taxée au titre de profession libérale” alors que son acti- vité relève exclusivement du régime com- mercial. Ce qui est plus curieux encore, c’est qu’elle découvre par hasard qu’elle a été radiée du R.S.I. Isabelle Croissant fait une nouvelle fois intervenir son avocate. “Au lieu de réacti- ver mon compte, le R.S.I. en a créé un nouveau. Je suppose qu’aujourd’hui, pour la même acti- vité, je suis déclarée deux fois au titre com- mercial et une fois au titre de profession libé- rale. Franchement, il y a de quoi péter un plomb. À chaque fois qu’on pensait que tout était réglé et que j’allais repartir sur de bonnes bases, tout dérape à nouveau.” Contactée par nos soins, l’antenne régionale du R.S.I. basée à École- Valentin n’a pas souhaité commenter cet imbro- glio. Depuis qu’elle a reçu la visite d’un huissier, Isabelle Croissant a pris un nouveau coup au moral. Le courrier du R.S.I. qu’elle a récep- tionné en date du 6 janvier 2011, dans lequel cet organisme reconnaît des torts, ne suffit pas à lui redonner le sourire. Elle doute de la capacité du R.S.I. à régulariser une bonne fois pour toutes sa situation. Le député Jean-Marie Binétruy s’est saisi du dossier et a demandé qu’il soit rapidement régularisé. T.C.

d’hypnothérapeute” l’ont enre- gistré dans deux caisses : cel- le des professions libérales et celle des commerçants. Décla- rée deux fois, elle devait payer deux fois ses cotisations. Quand la procédure se met en marche, quelques clics informatiques ne suffisent pas à l’arrêter. “En 2009, je suis allé voir le Média- teur de la République avec mon avocat pour que ma situation

“Tout dérape à nouveau.”

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