La Presse Pontissalienne 135 - Janvier 2011

DOSSIER

La Presse Pontissalienne n° 135 - Janvier 2011

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PROSPECTIVES

Une mutualisation des besoins

Des projets au format intercommunal La C.C.L. a mis en place une commission chargée d’identifier les projets structurants sur le territoire communau- taire. Dépouillement d’enquête.

“On souhaitait se donner les moyens de réfléchir à des projets intercommu- naux”, précise Chris- tian Pourny, le responsable de la commission Prospectives et mutualisation.

développement durable en sol- licitant le renforcement des liai- sons douces au sein du bassin de vie pontissalien. Les derniers points se réfèrent aux nouvelles technologies de l’information et de la communi- cation et à la mutualisation des opérations liées au droit au sol. La C.C.L. disposerait d’un ser- vice capable de répondre à la demande des communes sur des questions liées à la gestion des permis de construire, de l’eau ou de l’urbanisme. “Rien n’est enco- re arrêté dans cette liste. Elle ser- vira de support à la création de groupes de travail thématiques qui seront constitués début jan- vier” , précise Christian Pourny. F.C.

L’ intercommunalité est en passe de devenir l’échelon de base dans la conduite des grands dossiers structurants. D’où l’idée de cette commission “Prospectives et mutualisation” créée en 2008 au sein de la C.C.L. “On voulait se donner les moyens de réfléchir à des projets terri- toriaux. Que pourrait-on fédé- rer au niveau de la C.C.L. qui profite à toutes les communes ? La commission intègre des repré- sentants de chaque commune”, indique Christian Pourny. L’adjoint pontissalien respon- sable de cette commission a d’abord lancé une enquête pour faire émerger les besoins. Les attentes sont multiples. Elles portent en premier lieu sur la création d’un funérarium. “Cer- tains ont évoqué la question d’un crématorium mais la demande locale semble insuffisante pour faire tourner une telle structu-

re. Les chambres mortuaires exis- tantes sont obsolètes. Il devient nécessaire d’offrir à la popula- tion un vrai funérariumavec des conditions d’accueil plus humaines.” Autre projet récurrent : la pis- cine de plein air. Personne ne conteste l’intérêt d’un équipe- ment plus ludique. Reste à trou- ver la formule qui corresponde le mieux aux conditions clima- tiques du Haut-Doubs et aux capacités financières de la C.C.L. Sans oublier l’adéquation avec le centre nautique de Malbuis- son, lui aussi susceptible d’être réhabilité. Le dépouillement d’enquête fait aussi ressortir le besoin d’un Comité Intercommunal d’Action Sociale. “On a déjà un bel exemple avec le C.C.A.S. de Pontarlier. Il s’agirait en quelque sorte de dupli- quer le concept à l’échelon inter- communal.” Les habitants de la C.C.L. semblent sensibles au

LES HÔPITAUX-NEUFS

Un médecin pour 950 habitants

Maison de santé, il y a urgence Face au risque de désertification médicale, la communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs est prête à investir dans une structure accueillant des médecins et des professions paramédicales.

C’ est la priorité des priorités” , lance Michel Morel, conscient de la situation qui devient de plus en plus inquiétante sur le terri- toire du Mont d’Or notamment où il manque déjà deux ou trois généra- listes. La population de la commu- nauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs a gagné près de 2 000 habitants en 5 ou 6 ans pour atteindre désor- mais 10 500. Cet afflux de jeunesse résultant du travail frontalier a pro- fité à l’expansion des communes. Les perspectives liées à l’offre médi- cale sont beaucoupmoins euphoriques. “On dénombre un médecin pour 950 habitants alors que la moyenne natio- nale s’établit à un praticien pour 1 200 habitants. La démographie médicale peine à trouver un second souffle sur toute la bande frontalière. Mont d’Or- Deux lacs figurent parmi les territoires les moins gâtés” , explique Philippe Pichot du Pays du Haut-Doubs qui travaille en partenariat avec la com- munauté de communes sur cette pro- blématique sanitaire. Cette faible densité ne prend pas en compte les pics d’affluence touristique ni les citoyens suisses qui viennent se faire soigner en France. Les délais de rendez-vous tendent à s’allonger. “Sur les 9 médecins en activité, prati- quement un tiers vont partir en retrai-

remplaçantes quand il s’absente. La santé se féminise de plus en plus. Face à ces enjeux, les élus ont choisi d’investir dans la création d’une Mai- son de Santé dans le secteur du Mont d’Or. “Les concertations ont débuté. On souhaite que la communauté de com- munes s’inscrive dans le programme national engagé sur la réalisation de 250 maisons de santé en France. On a également déposé un dossier Pôle d’Excellence Rurale” , poursuit Michel Morel. Une délégation d’élus s’est ren- due dernièrement à Pagney dans le Jura visiter un projet similaire. Un terrain est déjà retenu aux Hôpitaux- Neufs pour accueillir cette maison médicale. L’offre sera pluridisciplinaire. Autour des généralistes, on trouvera des infir- miers, un kiné…Des locaux serviront aux permanences des spécialistes et autres professionnels du secteur médi- co-social. Une telle structure bénéfi- ciera bien sûr des avantages des nou- velles technologies avec par exemple un système de télé-consultations. “L’offre de soins s’améliore notable- ment quand il y a une maison de san- té. Cela permet d’avoir une perma- nence de soins de 12 heures par jour, d’instaurer un système de gardes plus souple et même d’avoir un dispositif d’urgence pour de la petite chirurgie” , argumente Philippe Pichot. Bien pra- tique pour prendre en charge la “bobo- logie” en période touristique. La communauté de communes, qui assure la maîtrise d’ouvrage, va lan- cer l’étude de faisabilité en 2011. “Ce projet se fera surtout avec l’appui des nouveaux médecins qui vont arriver. On a déjà des candidats. En même temps, on réfléchit aussi sur l’offre à développer à destination de la petite enfance dans l’idée, pourquoi pas, de constituer un pôle multi-services. On n’oublie pas non plus la prise en char- ge des personnes âgées mais en s’appuyant sur le privé” , conclut Michel Morel. F.C.

Publi-information Le bien vivre, LE MIEUX TRAVAILLER Psychothérapeute et consultant en ressources humaines, Yann Jacquet met cette double compétence au service des particuliers et des entreprises. Décryptage.

L a société de Yann Jacquet Skipper Conseil est basée depuis deux ans à Pontarlier. Ce psychologue de formation se positionne volontiers sur le terrain du bon sens et de la simplicité en prenant en compte l’individu dans sa globalité. “Notre démarche consis- te à montrer par A + B aux gens qu’ils ont des compétences profes- sionnelles cachées et ensuite de les vérifier par des mises en situation. La spécificité de Skipper Conseil dans le domaine des bilans de com- pétences est de toujours tenir comp- te des problématiques familiales ou psychologiques des personnes que nous accompagnons tout au long de nos prestations.” Chez Skipper Conseil, le bilan de compétences dure 24 heures répar- ties sur trois mois. Le bénéficiaire est accompagné par un chargé de bilan tout au long du processus qui se décline en trois phases : l’accueil, la réalisation et la conclusion. Cet- te ultime étape va permettre de déterminer le projet d’évolution pro- fessionnelle, le tout assorti d’un sui- vi après bilan. Yann Jacquet travaille dans le même état d’esprit vis-à-vis des entre- prises. “Beaucoup d’entre elles n’ont ni les compétences ni les moyens d’avoir une vision objective sur leur organisation, leurs atouts et points faibles. Skipper Conseil peut alors être ce collaborateur extérieur.”

Yann Jacquet de Skipper Conseil a l’avantage de pouvoir concilier une double expérience.

te dans les 3 ans et la moitié dans 10 ans.” C’est devenu un vrai dilemme de remplacer à l’identique des méde- cins qui exerçaient 80 heures par semaine. Les jeunes généralistes souhaitent aussi profi- ter des loisirs, de la vie de famille ou s’épanouir autrement qu’au tra- vail. Exemple significatif de cette évolution à Méta- bief où le médecin atti- tré, le docteur Quinnez doit faire appel à deux

Dans son rôle de consultant en res- sources humaines, Yann Jacquet couvre six champs d’intervention. Le panel s’étend du recrutement à la régulation d’équipes jusqu’à l’accompagnement à la mobilité en passant par le coaching en entre- prise et le conseil en management. Les compétences de Skipper Conseil

peuvent également être sollicitées par une entreprise engagée dans la création d’un projet. “Nous sommes en mesure de lui fournir l’équipe la plus appropriée en fonc- tionnant bien sûr en étroite colla- boration avec les dirigeants.” Avec Skipper Conseil, vous êtes sûr de tenir le bon cap.

“C’est la priorité des priorités.”

Skipper Conseil 19, rue Bossuet - 25300 PONTARLIER

Tél. : 06 73 92 95 60 E-mail : carolyan@orange.fr

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