La Presse Pontissalienne 135 - Janvier 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 135 - Janvier 2011

11

SKI ALPIN

Deux moniteurs de l’E.N.S.A.

Le Haut-Doubs s’illustre à Chamonix Après avoir défendu les couleurs de Pontarlier et de Métabief sur les pistes, Céline Dole et Jean-Michel Prost forment maintenant les futurs moniteurs à l’École Nationale de Ski et d’Alpinisme. Clin d’œil chamoniard.

L e massif du Jura génère aussi des champions en ski alpin. On a parfois tendance à l’oublier dans le Haut-Doubs avec les titres olympiques de Fabrice Guy, Vincent Defrasne et Jason Lamy-Chapuis dans les disciplines nordiques. Exemple récent avec Jean- Michel Prost. Le skieur duMont d’Or figurait encore parmi les 20 meilleurs descendeurs fran- çais il y a quelques années. Il a participé à plusieurs coupes d’Europe.Même chose pour Céli- ne Dole. Cette Pontissalienne a effectué une belle carrière de slalomeuse jusqu’en Coupe d’Europe avant de se retirer de la compétition en 1999. L’un comme l’autre ont appris ce qui allait devenir leur métier sur les pentes du Haut-Doubs. Jean-Michel Prost défend tou- jours les couleurs du ski-club Mont d’Or. “J’ai eu le déclic de la compétition en voyant les exploits de Franck Picard qui

avait décroché l’argent en des- cente aux J.O. d’Albertville en 1992. J’ai également été influen- cé par Jean-Marc Gresset, le skieur de Métabief. Je n’oublie pas non plus la famille Gaston qui m’a beaucoup poussé pour que je puisse m’exprimer sur les skis” dit le champion. Assez logiquement, Céline Dole courait pour le C.A.P. ski.Après

Céline Dole et Jean-Michel Prost, deux Pontissaliens à Chamonix.

qui a longuement réfléchi avant d’accepter. Je reste quand même consultant pour mon ancien employeur.” Les deux skieurs duHaut-Doubs ne regrettent pas cette orien- tation professionnelle. Céline est monitrice et responsable du volet handi-ski. “Le plus com- pliqué pour moi a été d’acquérir les connaissances techniques à transmettre aux futurs moni- teurs.” L’E.N.S.A., c’est presque devenu une affaire de famille puisque son compagnon y tra- vaille aussi en formant les moni- teurs de parapente. Jean-Michel prend vraiment son

pied dans son rôle de formateur. Ses connaissances acquises quand il préparait sa licence S.T.A.P.S. à Besançon lui sont bien utiles. “On dispose de moyens exceptionnels à l’E.N.S.A. C’est un vrai challenge d’excellence de travailler dans une école aussi prestigieuse. On côtoie des enseignants de très haut niveau. Des champions de ski comme des alpinistes de renom.” Les deux formateurs vivent désormais dans lesAlpes. Ils connaissent pratiquement toutes les stations des Alpes. De quoi se prêter au jeu des com- paraisons jurassiennes. “Le

me proposer une place à l’E.N.S.A.. Il manquait un peu de filles dans le staff ” confie cette maman de deux jeunes enfants. Un cadeau du ciel qui ne se refuse pas quand on est skieur alpin. Le recrutement ne fut pas aus- si spontané pour Jean-Michel. Il a préféré de lui-même arrê- ter la compétition en 2007 pour saisir “une opportunité en or” comme il l’avoue. À savoir, une place de testeur de ski chez Dynastar. “J’étais chargé de la mise au point des produits. L’E.N.S.A. m’a contacté deux ans plus tard, confie Jean-Michel

domaine alpin de Métabief n’a pas à rougir face aux stations de taille équivalentes.” Jean- Michel est encore plus “chau- vin”. “Le ski est encore vécu com- me une passion dans le Jura alors que dans les Alpes c’est devenu une industrie. Impos- sible de trouver des bénévoles dans une grande station. Méta- bief a plein d’atouts même si l’on peut faire mieux au niveau du front de neige. Tout comme je pense qu’il faut développer à la fois le nordique et l’alpin” , conclut le Chamoniard d’adoption et Jurassien de cœur. F.C.

avoir mis un ter- me à sa carriè- re, elle est par- tie faire une saison universi- taire près de Reno aux États- Unis. Histoire de peaufiner son niveau d’anglais et d’intégrer également un team de ski. “C’est pendant cette période qu’on m’a contactée pour

“Métabief n’a pas à rougir.”

Cuisines Semin, la qualité n’est pas plus chère Pourquoi se priver de l’expérience d’un cuisiniste à forte notoriété quand il est en mesure de vous proposer la solution qui répond à toutes vos attentes, y compris sur le plan budgétaire ?

L a qualité n’est pas plus chè- re. Pierre Semin entend bien le démontrer à tous ceux qui franchiront le seuil de son magasin à la recherche d’une cui- sine au meilleur rapport qualité- prix. “Les gens assimilent parfois

PUBLI-INFORMATION

valeurs basées sur le profession- nalisme, la disponibilité et des pres- tations haut de gamme. Bien au contraire, il tient plutôt à les par- tager avec davantage de personnes qui n’ont pas le réflexe de s’adresser à un cuisiniste indépendant. Esti-

Le concept Cuisines Semin

s’adapte à toutes les configurations.

mant peut-être qu’il est hors de portée de leur budget cuisine. Attitude louable, dans un marché où chaque marque tend à s’imposer sur tel ou tel segment de marché. On a tous en

l’image d’un commerce de centre-ville avec une offre très haut de gamme. On peut se positionner effecti- vement sur ce créneau mais pas seulement. L’offre pro- posée aux Cuisines Semin

Le meilleur rapport qualité-prix.

haut du panier. C’est en quelque sorte les travers de la qualité. Pierre Semin en a bien conscien- ce. La réalité des Cuisines Semin est heureusement moins élitiste et l’a toujours été. Pierre Semin privilégie des marques créatives, bien dans leur époque et d’une robustesse à toute épreuve. Il sait

aussi les décliner dans toutes les gammes de clientèle. Presque toutes, car il n’a objectivement ni les moyens ni surtout la volonté de vendre des cuisines à prix cas- sé. “Dans les marques avec les- quelles je travaille, la différence de prix entre deux modèles de cuisines se situe dans le choix des maté- riaux, l’équipement électro-ména- ger mais pas sur la finition ou les composants techniques.” Un peu moins de dorures mais les portes et tiroirs s’ouvriront aussi bien et aussi longtemps. Le concept des cuisines Semin

s’adapte à toutes les configurations, du studio à la demeure de presti- ge. “Le marché “locatif” s’adresse à nous. Ces personnes recherchent un bon rapport qualité-prix avec des cuisines parfois soumises à rude épreuve.” Outre l’écoute et le sérieux, l’heureux acquéreur d’une cuisine Semin bénéficiera également de la flexibilité d’une petite structure qui fera tout son possible et même plus pour résoudre d’éventuels pro- blèmes. Les Cuisines Semin, fran- chement, ça vaut le coup d’essayer. Osez comparer !

mémoire quelques célèbres slogans publicitaires particulièrement expli- cites sur ce positionnement des grandes enseignes. Logique donc de placer les cuisines Semin en

n’est pas incompatible avec des pro- duits plus accessibles” note Pierre Semin. En disant cela, le cuisiniste de la rue de la Halle ne renie pas des

Centre Ville - Face Théâtre 9 rue de la Halle - PONTARLIER - 03 81 39 14 06 www.cuisines-semin.fr

La qualité au prix le plus juste.

Made with FlippingBook Annual report