La Presse Pontissalienne 132 - Octobre 2010

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 132 - Octobre 2010

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B.E.C. : l’option transfert

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

massivement rejetée

A près la fermeture fin 2009 du site pontissalien de Tech Power Elec- tronics ex-B.E.C., les 42 salariés avaient le choix entre deux options : transfert sur le site de Courlaoux dans le Jura ou licenciement. La direction avait même

didats au départ, 1 seul pour lʼinstant a décro- ché un C.D.I. Cʼest peu, mais compréhen- sible. Le personnel B.E.C. était essentielle- ment composé dʼopératrices spécialisées dans le bobinage depuis parfois plusieurs décennies. Des profils qui ne sont plus tou- jours en phase avec les besoins actuels. 19 ont retrouvé un emploi en C.D.D. ou tra- vaillent dans lʼintérim. Merci la Suisse qui absorbe ainsi une bonne partie de cette main- dʼœuvre. 11 des 38 candidats sont en recherche dʼemploi et les derniers relèvent de situations particulières : maladie, retrai- te… Les locaux B.E.C. ont été rachetés par le lycée Jeanne dʼArc qui les utilise entre autres pour de la formation professionnelle. Certains anciens salariés ont ainsi repris le chemin de leur lieu de travail pour retourner à lʼécole.

envisagé de mettre en place une navette depuis Pontarlier. Solution inutile. Au final, seulement quatre salariés ont accepté le transfert. Comme prévu, 28 salariés ont été licenciés le 12 février. Le scénario fut un peu plus compliqué pour les 10 représentants du personnel qui occupaient dès lors des emplois protégés. “L’échéance a dû être reportée avec l’accumulation des erreurs dans la pro- cédure de reclassement. On a finalement été maintenu dans l’effectif jusqu’au 31 août” , précise Mickaël Edme qui était lʼun des repré- sentants du personnel. La dernière évolution remonte au 1 er septembre avec le licenciement de 7 des 10 réfractaires au transfert. Pour les trois postes restants, cʼest le statu quo . “L’employeur a engagé un recours administratif dans l’espoir d’obtenir des dommages et intérêts.” Sur les 38 can-

Jardins : l’heure

de la réconciliation

L a Ville, le Centre Communal dʼAction Sociale et lʼassociation Saint-Vincent de Paul ont finalement trouvé un terrain dʼentente dans la gestion des jardins ouvriers en cours dʼaménagement face aux C.R.L. “Il fallait quelques ajustements. On

premier temps de contractualiser cette responsabilité. Elle estimait dʼune part contraire à ses principes le fait de prélever une cotisation auprès des bénéficiaires des jar- dins ouvriers. Dʼautre part, elle ne se sentait pas en capacité dʼassurer le suivi administratif et comptable induit par la convention. “Les choses ont bien avancé. Il y a eu pas mal de concertations et d’échanges. L’association n’adhérera pas à la Fédération nationale des jardins ouvriers et familiaux” complète lʼélue. Le montant des cotisations annuelles est maintenu à 50 euros. Avec la possibilité de règlement en plusieurs fois. Lʼassociation a même suggé- ré de baptiser le nouveau site “Le jardin de la ferme Tissot”, du nom de la famille dʼagriculteurs qui exploi- taient jadis une ferme à cet empla- cement. Comme quoi on peut aus- si cultiver la mémoire des lieux dans un jardin potager.

s’est rencontré plusieurs fois durant l’été. Globalement, l’association Saint-Vincent de Paul accepte de gérer les nouveaux jardins fami- liaux” , confirme au conseil munici- pal du 23 septembre Nathalie Ber- tin, lʼadjointe en charge du dossier. Lʼassociation avait refusé dans un

Pierre Bourliaud passe élite

Les nouveaux jardins étaient en cours de finiition quand le conflit a éclaté.

D epuis le précédent numéro de La Pres- se Pontissalienne, Pierre Bourliaud a pris du galon. Engagé aux champion- nats du Monde de kayak (11 et 12 septembre), le jeune Pontissalien est revenu du bassin artificiel slovène avec une médaille dʼargent autour du cou. Il lʼa obtenue avec ses cama- rades de lʼéquipe de France. Autre perfor- mance du kayakiste : une cinquième place en individuel. “C’est un très bon résultat mais comme tout sportif de haut niveau, je pense que j’aurais pu mieux faire en individuel” analyse le garçon âgé de 25 ans. À deux ans des Jeux Olympiques de Londres, ces deux résultats tombent au meilleur moment : “J’obtiens le statut “élite” , concède Pierre. Je vais bénéficier de stages organisés avec l’équipe et de quelques bonus pour participer à certaines grandes épreuves. Si j’avais terminé 9 ème de la course individuelle, je n’aurais pas pu accéder à ce statut. Là, j’aurais eu les boules (sic).” En 2011, il ne sera donc pas obligé de taper dans ses économies pour partir en stage de pré- paration comme il avait dû le faire la saison der- nière. Avec lʼéquipe de France, il sera du voya- ge en Australie pour trois semaines à partir de janvier. Dʼici là, Pierre Bourliaud va sʼengager dans une course internationale aux Pays-Bas et surtout reprendre le chemin de lʼécole. Après des études dʼingénieur, le Pontissalien intègre une école de kinésithérapeute. Une tête bien faite dans un corps bien fait. Une belle cinquième place en individuel pour le kayakiste pontissalien.

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