La Presse Pontissalienne 132 - Octobre 2010

MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS

La Presse Pontissalienne n° 132 - Octobre 2010

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TÉLÉVISION Ne pas attendre le dernier moment La télé analogique disparaît le 16 novembre

MONTFLOVIN De 3 à 18 ans Quand le rêve devient réalité… L’association Rêves a pour but de réaliser les rêves d’enfants malades dont le pronostic vital est engagé. Dans le Haut-Doubs, une manifestation sera prochaine- ment organisée pour soutenir cette action.

Attention au rush chez les spécialistes d’ici le 16 novembre. Les foyers situés en zone blanche verront un écran noir apparaître dans la nuit du 15 au 16 novembre… D’ une rue à l’autre dans le Haut-Doubs, nous ne sommes pas tous égaux devant la télévision. Suivant que l’on habite telle commune, et même au sein de la même commune, tel- le rue, on reçoit, ou pas, les chaînes de la T.N.T. analogique. Le 16 novembre prochain, la télé- vision numérique terrestre bascu- lera intégralement au numérique. Il existera alors deux solutions pour ceux qui sont en zone blanche, soit s’équiper d’une parabole, soit pas- ser par le réseau téléphonique A.D.S.L. style “Livebox”. Et ce, quel que soit l’âge de votre téléviseur, aussi récent soit-il. “Les nouveaux téléviseurs intègrent tous la T.N.T., mais pour lehertzien seulement, pré- vient David Bessadet, le gérant du magasin Expert à Pontarlier. Quand

I l y a ceux qui veulent rencontrer une star. D’autres qui aimeraient rendre visite aux animaux du zoo de Bâle, assister au festival de Cannes, partir en voyage oumonter à bord d’une voiture de course. D’autres encore n’ont qu’une envie, celle d’aller s’éclater à Disneyland Paris ! Il n’y a pas de limites, tous les rêves des enfants sont accep- tés. C’est le principe de l’association Rêves parrainée par Patrick Chêne et Vanessa Paradis, qui depuis 1994 se démène pour permettre à des enfants malades âgés de 3 à 18 ans, dont le pronostic vital est engagé, de réaliser leurs souhaits les plus chers. Grâce à elle, 2 500 enfants ont déjà concrétisé leur rêve. “Il faut compter six mois pour réaliser un rêve. Nous prenons le temps de rencontrer l’enfant, d’instaurer un climat de confiance pour bien cerner son souhait. Nous sommes attentifs au fait que le rêve doit être celui de l’enfant et pas celui des parents. Il faut également que toutes les condi- tions soient réunies pour que le mala- de puisse sortir de l’hôpital” explique Fanny Darsin, de Montflovin, réfé- rente de l’association dans le Haut-

Doubs depuis 2009. Ce temps d’écoute et d’échange est nécessaire pour pré- parer un moment qui doit rester inou- bliable. “La récompense, c’est le souri- re extraordinaire des enfants” ajoute Fanny Darsin. L’association Rêves est jeune dans la région où elle commence à s’implanter. L’antenne du Doubs présidée par Géral- dine Kissel a été créée en 2008. Pour l’instant, les bénévoles travaillent à faire connaître la structure auprès des professionnels de santé, des parents des collectivités. D’ici la fin de l’année, Fanny Darsin a prévu d’organiser une manifesta- tion dans le Haut-Doubs. Les béné- fices seront reversés à l’association qui dédie tout l’argent qu’elle reçoit à la réalisation des rêves des enfants. La municipalité de Pontarlier devrait être sollicitée pour une aide. Outre l’appel aux dons, c’est un appel aux bénévoles qui est lancé. Ces structures associatives ne comptent que sur la bonne volonté de chacun pour fonc- tionner. Donner un peu de temps pour un rêve est sans doute du domaine du possible.

Seule solution parfois : s’équiper d’une parabole à la place de la vieille antenne-râteau.

tout basculera au numérique à la mi-novembre, ceux qui sont en zone blanchedevront s’équiper de la para- bole et d’un terminal. L’État accor- de des aides pour cela, selon les reve- nus. Deuxième solution pour avoir la télé : passer par le réseau télé- phonique style Livebox. ” Et encore, être en zone A.D.S.L. ne signifie pas automatiquement être éligible à la télé… Pour y voir plus clair dans ce capharnaüm, l’État a mis en place un numéro : le 0970 818 818. La proximité du Haut-Doubs ajou-

te une autre difficulté au problème car les deux réseaux T.N.T., suisse et français, s’entrecroisent parfois, si bien que certains téléspectateurs bien placés peuvent simultanément recevoir la T.N.T. française et les chaînes suisses. Alors un conseil de professionnel : ne pas attendre le dernier moment pour se préparer au passage au tout numérique. “Nous avons déjà du monde comme deux fois Noël !” confirme David Bessa- det. J.-F.H.

Renseignements : www.reves.fr - Géraldine Kissel : 06 17 14 04 00