La Presse Pontissalienne 131 - Septembre 2010
PONTARLIER ET ENVIRONS
La Presse Pontissalienne n° 131 - Septembre 2010
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Piscine La piscine Georges Cuinet de Pontarlier est fermée jusqu’au 5 septembre pour raison de vidange. Renseignements au 03 81 38 81 21. Avion La compagnie anglaise Eastern Airways s’installe à l’aéroport de Dijon et propose plusieurs vols réguliers à destination de Bordeaux et de Toulouse. Renseignements au 03 80 63 02 90. EN BREF
LA CLUSE-ET-MIJOUX La bêtise humaine Voisin, voleur et menteur… Le 17 juillet 2009 à son retour de vacances, Éric Piralla était loin de se douter dans quelle galère il s’engageait en constatant qu’on lui avait dérobé plusieurs traverses de chemin de fer.
T out allait pour le mieux dans ce quartier du Frambourg situé au pied du château de Joux. Éric Piral- la et son épouse vivent ici depuis 18 ans. Avec leurs trois enfants, ils occupent un joli pavillon à proximité de la voie fer- rée. Pas vraiment une gêne vue la flui- dité du trafic ferroviaire. “On subit davan- tage les contraintes de la circulation sur la R.N. 57, surtout quand il s’agit de se rendre sur Pontarlier en fin de journée avec le retour des frontaliers” , explique Éric Piralla qui travaille lui aussi chez les Helvètes. Trois maisons jouxtent sa propriété. L’ambiance du quartier était plutôt sym- pa sinon cordiale. Chacun ayant suffi- samment d’espace pour ne pas déran- ger l’autre. Confiance et sérénité. Plus pour très longtemps. Après une esca- pade de deux jours du 16 au 17 juillet 2009, Éric passe par hasard devant la pile d’une dizaine de traverses qu’il s’est procurées auprès de la S.N.C.F. dans le but d’aménager un terrain de boules. Quelle ne fut pas sa surprise en consta- tant qu’il en manquait 8. Plus étrange, il observe aussi des traces profondes sur sa pelouse qui partent en direction de la maison voisine. Le grillage qui marque la séparation est lui aussi sérieusement abîmé… Pas besoin de faire appel à Sherlock
Holmes pour comprendre le scénario. Les traverses ont été traînées sur tou- te la longueur de la parcelle puis bas- culées par-dessus la clôture. Le procé- dé surprend Éric qui à aucun moment ne croit en la culpabilité de son voisin. “J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de personnes extérieures à la commune. C’est pourquoi j’étais assez étonné du procé- dé. Il aurait été plus facile et discret de laisser glisser les traverses en contrebas de la route.” Dépêchés sur place, les gen- darmes vont rapidement démêler le fil du mystère. D’emblée, ils suspectent ledit voisin. L’enquête prouvera qu’il est bien l’auteur de ce larcin. Le voisin voleur
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a eu le culot de revendre les 8 traverses à son beau-frère. L’affaire aurait dû s’arrêter là. Même si on peut s’interroger sur le bien-fondé de voler son voisin, Éric était prêt à régler le litige à l’amiable. “ Je souhaitais seulement des excuses, la répara- tion de la clôture et récu- pérer les traverses.” Les- quelles traverses ont bien été restituées mais de façon plutôt brutale. “Je les ai retrouvées en vrac
Éric Piralla ne comprend toujours pas qu’un vol aussi banal puisse dégénérer à ce point. “S’il m’avait demandé comment se procurer des traverses, j’aurais même été prêt à lui en donner.”
L’affaire monte en correction- nelle.
d’entreprises : “Parcours pour Entreprendre”, (280 heures de formation + 35 heures de
nier. Résultat : le voleur irascible est condamné à 100 jours-amendes à 5 euros et doit verser 2 200 euros à Éric Piral- la. La victime a récupéré ses traverses. Au-delà du préjudice matériel somme toute mineur, l’impact “psychologique” du vol plane encore dans les esprits. “ Surtout chez les enfants. Depuis cet évé- nement, ils ne laissent plus rien traîner dans le jardin.” Vu la qualité du voisi- nage, on peut les comprendre… F.C.
sur le grillage. Tous les piquets de la clô- ture ont plié sous le poids en dégradant la murette porteuse.” Après avoir avoué dans un premier temps, le voisin se rétracte et remet même en question la justesse du bornage de pro- priété. Vérification faite, il doit rendre quelques m 2 à la famille Piralla. Suite à son comportement adopté vis-à-vis des gendarmes, l’affaire monte en correc- tionnelle. Le jugement a été rendu le 10 mai der-
stage en entreprise ou de prospection terrain). Prochaines sessions : du 13 septembre au 16 novembre et du 18 octobre au 21 décembre. Rens. 03 81 47 97 00.
PONTARLIER Reprise des bâtiments B.E.C. Le lycée Jeanne-d’Arc rachète les anciens locaux de B.E.C.
L’établissement resplendit de vitalité avec un effectif en progression, de nouvelles formations et les prémices du transfert aux Grands-Planchants.
Légère augmentation d’effectif dans le privé Philippe Pillot, le directeur inter- diociésain de lʼenseignement catholique en Franche-Com- té, annonce une petite pro- gression, de lʼordre de 200 élèves environ sur la région, en précisant bien sûr que ces valeurs vont forcément évo- luer dans les semaines à venir. Les nouveaux arrivants se répartissent équitablement entre lʼenseignement du pre- mier degré et le second degré. “Dans le secondaire, la haus- se concerne essentiellement le collège” , indique le direc- teur. Les effectifs dans lʼenseignement agricole privé se maintiennent. Il est enco- re trop tôt pour connaître la tendance dans lʼapprentissage. Lʼenseignement catholique en Franche-Comté compte envi- ron 25 500 élèves.
J acquesAdriansen, le direc- teur du lycée Jeanne d’Arc, n’a jamais manqué d’ambition dans ses responsa- bilités. Ce “Chti” passionné de foot, supporter indéfectible du R.C. Lens, a obtenu d’excellents résultats avec les équipes qu’il entraînait. Saméthode : rigueur, organisation et confiance dans ses ouailles. Après sa prise de poste à Pon- tarlier en 2003, il décide de restructurer le conseil d’administration de l’établissement dont il a la char- ge. “On a sollicité des acteurs dumonde agricole, du commerce, de la santé. Le conseil d’administration doit, à mon sens, refléter au mieux le tissu local.” Jacques Adriansen asso- cie également à la réussite du lycée des enseignants complè- tement investis dans leur métier qui “ont aussi le souci de tra- vailler par projet. Ce qui est de plus en plus fréquent dans notre lycée.” Il ne restait plus qu’à lancer la machine. “Comme on souhaitait
développer l’apprentissage, on a demandé de nouveaux agré- ments au Conseil régional en 2004.” L’offre de formations exis- tante s’étoffe ainsi avec le B.T.S. technico-commercial en agro- fournitures, le Bac Pro conseil vente en alimentation. La palet- te intègre en 2007 un Bac pro commerce proposé en contrat de professionnalisation. De quoi satisfaire en partie aux besoins
“Le rachat de l’ancien site B.E.C. va nous permettre de disposer d’une annexe au lycée Jeanne d’Arc”, indique Jacques Adriansen en évoquant un transfert progressif des formations sur les Grands-Planchants.
de la plate-for- me commercia- le pontissalien- ne. Le lycée Jeanne d’Arc est orien- té depuis de nombreuses années vers les services à la per- sonne. Cette spécialisation reste toujours d’actualité. “En 2007, on a mis en place Arc Espace Forma- tion avec l’I.F.S.I. de Pontarlier et
B.E.C. a libéré le site adéquat. “On ne se réjouit pas du trans- fert de l’entreprise B.E.C. dans le Jura. Mais c’était une belle opportunité avec 2 000 m 2 de bâtiment sur une parcelle de 8 000 m 2 . On va pouvoir exploi- ter une partie des salles dès la rentrée. Le principe étant d’aller vers une installation progressi- ve de toutes les formations. L’acquisition de l’ancien site B.E.C. représente à la fois un gros engagement et un pari sur l’avenir” , conclut JacquesAdrian- sen. F.C.
le lycée Saint-Joseph aux Fon- tenelles. Il s’agit d’une platefor- me de formations vers les métiers sanitaires et sociaux comme auxi- liaire de vie sociale, aide médi- co-psychologique, employé fami- liale polyvalent…” Le catalogue se diversifiera à la rentrée par l’ouverture de sec- tions préparant aux diplômes d’éducateur spécialisé et d’éducateur jeune enfant. Cet- te dynamique globale imposait logiquement de redéfinir le pro- jet d’établissement du lycée Jean- ne d’Arc. Chose faite entre 2006 et 2008. “On l’actualise chaque
année en prenant en compte, par exemple, les actions menées dans le cadre du développement durable.” L’effectif est passé de 180 à 225 élèves depuis 2003. Ils sont enca- drés par 26 enseignants dont 5 formateurs en apprentissage. Les locaux de la rue Jeanne- d’Arc ne correspondent plus aux besoins. “On manque d’espace. Il n’y a pas de cour de récréa- tion, pas de foyer, pas de salles de travaux pratiques” , confirme le directeur. Décision a été pri- se de chercher de nouveaux locaux. Le départ de l’entreprise
L’effectif est passé de 180 à 225 élèves.
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