La Presse Pontissalienne 130 - Août 2010

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 130 - Août 2010

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EN BREF

PONTARLIER

Un excès de réglementation Trop chers les jardins ouvriers ? L’association Saint-Vincent de Paul refuse de signer

Montbenoît Grande brocante à Montbenoît le 22 août de 6 heures à 18 heures. Tarif : 15 euros pour un emplacement de 15 à 20 m 2 . Buvette toute la journée, plateaux-repas midi et soir, bonne ambiance assurée. Rens. 03 81 46 30 94. Cirque Le cirque Médrano installe son chapiteau jeudi 29 juillet à 18 heures et 20 h 30 place Pergaud. Pour un spectacle “Fantastique”. Billetterie sur place ou en pré-vente à l’office de tourisme. T.N.T. Mise en garde de la ville de Pontarlier sur les démarchages à domicile suspects au sujet de la mise en place prochaine de la T.N.T. (télévision numérique terrestre) sur le territoire de la ville”. Pour toute information sur le passage au “tout numérique” (prévu le

humains d’assurer la gestion de ces coti- sations, de faire appliquer les modali- tés de la convention et du règlement intérieur. Il est même question que les jardiniers s’engagent à respecter une charte respectueuse de l’environnement. “Toutes ces obligations, ce n’est pas for- cément dans leur culture. Si on ne signe- ra pas la convention telle qu’elle se pré- sente aujourd’hui, on ne ferme pas la porte aux discussions pour autant” tem- père le président. Pas facile d’imposer des changements de pratiques et de men- talités.

une mise à disposition gratuite.” Gérard Cordier reconnaît pour autant la qualité des nouveaux aménagements. Mais “on n’a pas été associé dans le choix de l’endroit, rappelle-t-il. Il y aura de belles parcelles mais on n’a pas d’indications précises du coût d’entretien. C’est problématique car nos ressources sont assez limitées. Sachant qu’on a d’autres missions à tenir, on ne voudrait pas que tout l’argent passe dans les jar- dins.” Il n’est pas sûr aussi que l’association ait les compétences et les moyens

la convention de gestion des 24 nouveaux jardins familiaux aménagés par la Ville. Question de principe et de moyens.

L’ approbation de cette convention figurait à l’ordre du jour du conseil municipal du 23 juin. Ce qui sem- blait être une simple formalité a été purement reporté. “On a reçu ce matin un mail de l’association Saint- Vincent de Paul qui refuse la convention telle qu’elle a été écrite. Il faut nous lais- ser le temps de les rencontrer” , expliquait en séance Nathalie Bertin, l’adjointe qui suit ce dossier. “Cela ne remet pas en cause le fond, peut-être la forme” , com- plétait le maire Patrick Genre. De quoi s’agit-il exactement ? Petit rappel des faits. L’association Saint-Vincent de Paul gère ses propres jardins et d’autres situés sur des terrains communaux. Comme

bien proprettes feront entre 80 et 108 m 2 . Elles disposeront soit d’un abri soit d’un coffre à outils. Un espace collectif au centre du terrain avec table et bancs de pique-nique agrémentera le tout. La Ville voulait profiter de cette opéra- tion pour remettre un peu d’ordre dans la gestion des jardins ouvriers. D’où l’idée de mettre en place une convention de gestion et un règlement intérieur pour les nouveaux jardins. Mais cette volon- té de remise à plat était peut-être trop ambitieuse et trop réglementée pour ce type d’activité qui reste avant tout un loisir. C’est du moins le sentiment de Gérard Cordier, le président de l’association. “On n’a pas envie de s’engager là où l’on ne se sent pas capable de tenir ses engagements. Tous les par- ticipants au conseil d’administration du 22 juin se sont opposés à la signature de la convention.” Le premier motif de refus concerne les cotisations dont devrait s’acquitter chaque jardinier auprès de l’association. Le coût maximal est fixé à 65 euros par an. “Ces cotisations doivent couvrir les dépenses d’entretien à notre charge, les frais d’assurance des abris et l’adhésion à la Fédération nationale des jardins fami- liaux et collectifs. On n’a pas d’autres choix que de répercuter ces coûts sur les jardiniers alors que nos statuts prévoient

ceux de la Rotonde et des Gravilliers condamnés à disparaître avec l’aménagement de la zone d’activité. En compensa- tion, La Ville a décidé d’investir 72 000 euros dans la création de jar- dins familiaux toujours confiés à Saint-Vincent de Paul. Ils sont situés dans le quartier des Long Traits, à l’angle de la rue de la Libération et des Déportés. Les 24 nouvelles parcelles

Une mise à disposition gratuite.

16 novembre) : 0 970 818 818. Frasne Un Point d’Informations

Touristiques a ouvert ses portes à Frasne au 3, rue de la Gare (en face de la mairie). Il sera ouvert jusqu’au

L’association se rétracte à l’idée de prélever des cotisations aux usagers des nouveaux jardins pratiquement terminés.

27 août. Rens. 03 81 89 86 46.

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