La Presse Pontissalienne 129 - Juillet 2010
MOUTHE - RÉGION DES LACS
La Presse Pontissalienne n° 129 - Juillet 2010
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LAC SAINT-POINT Un flou juridique Surveillance des plages : le minimum touristique
Même en réduisant la voilure à trois plages surveillées, le syndicat mixte des deux lacs peine encore à boucler son recrutement estival. Un vrai dilemme.
“R echerche sur- veillant de bai- gnade en juillet- août pour un S.M.I.C. amélioré.” Le contrat proposé par le syndicat mixte ne déchaîne pas les candida- tures. Ce n’est pourtant pas fau- te d’avoir essayé.Annonces dans la presse, au Pôle emploi, à l’U.F.R.-S.T.A.P.S., toutes les pistes ont été explorées. Y com- pris celle de prendre en charge 75 % des coûts de formation des futurs surveillants de baigna- de qui passaient leur diplôme à Pontarlier. “On a besoin de 6
Complexe aquatique de Malbuisson : qui va payer ? L e Conseil général, poten- tiel financeur, avait sollici- té lʼan dernier une étude
plexe dans lʼair du temps avec différents espaces ludiques et de bien-être. Il fonctionnerait pratiquement toute lʼannée. Coût de lʼopération : entre 4 et 4,5 mil- lions dʼeuros. Somme à laquel- le il faut ajouter 1 à 1,5 million pour la création du pôle nau- tique à Malbuisson et lʼamélio- ration du site des Grangettes. Investissement impossible à honorer bien sûr sans aide publique. Mais qui va payer quoi et quand ? Didier Hernandez se perd en conjectures. “On aime- rait avoir des réponses précises des financeurs. C’est aussi une question de motivation” , conclut le président du syndicat mixte qui ne voit guère lʼintérêt de tra- vailler à vide.
complémentaire relative au pro- jet dʼaménagement du lac qui comprenait entre autres la - lour- de - réhabilitation du complexe aquatique de Malbuisson. Le Département souhaitait avoir plus de précisions sur la ges- tion du complexe et les inves- tissements. Cette mission a été confiée à un bureau dʼétude de Montpellier qui doit rendre son rapport prochainement pour le présenter normalement en juillet aux deux communautés de com- munes associées dans le syn- dicat mixte, à savoir Mont dʼOr- Deux lacs et la C.C.L. Les grandes lignes du projet ont déjà été évoquées. Un com-
Comme l’an dernier, la surveillance se limitera aux plages d’Oye-et-Pallet, Les Grangettes et Labergement-Sainte-Marie.
veillance des plages qui était assurée par les pompiers jus- qu’en 2006. Le cadeau n’est pas donné. “Quand les six plages étaient surveillées, ça nous coûtait envi- ron 70 000 euros. En passant à trois sites, on divise la facture par deux en sachant que toutes les plages sont désormais équi- pées de bornes d’appel de secours.” Didier Hernandez préférerait bien sûr avoir un dispositif com- plet pour satisfaire toutes les communes autour du lac. La surveillance, quand elle existe,
est assurée uniquement de 13 heures à 19 heures et à par- tir de 11 heures en week-end. Baigneur dumatin, peau de cha- grin. Est-ce bien utile dans ces cir- constances de surveiller la bai- gnade ? Les élus du lac se posent la question. “On a sollicité toutes les administrations, les députés, les sénateurs et les services des collectivités sans jamais obte- nir une réponse précise. On nage dans le flou juridique. Il n’y a pas une commune qui pratique de la même façon. A priori , l’obli-
ou 7 personnes pour intervenir sur les sites d’Oye-et- Pallet, Les Gran- gettes et Laberge- ment-Sainte-Marie. Il nous en manque encore une ”, explique Didier Hernandez, le pré- sident du Syndicat mixe des deux lacs qui n’a pas hérité d’un cadeau en reprenant la com- pétence de sur-
gation de surveillance s’impose dès qu’on se trouve en présence d’une plage aménagée. C’est dif- ficile de ne pas surveiller quand on a réalisé des investissements allant dans ce sens. Même en interdisant, il y aura toujours des baigneurs” , poursuit Didier Hernandez qui apprécierait volontiers que chaque citoyen prenne un peu plus ses res- ponsabilités. Autant ressusci- ter la cité engloutie de Dam- vauthier… F.C.
“On nage dans le flou juri- dique.”
Visite du troupeau à la ferme des Emailloches en compagnie de Mr Lionel Malfroy de Sainte Colombe.
Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT
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