La Presse Pontissalienne 128 - Juin 2010

La Presse Pontissalienne n° 128 - Juin 2010 PONTARLIER ET ENVIRONS

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PONTARLIER L’entraîneur remercié Le C.A.P. rugby en panne de combativité Pour un petit point, l’équipe fanion descend en Fédérale 3. Le potentiel était là, le public aussi. Il ne manquait que cette soif de vaincre qui fait la différence. Bilan.

L e résultat match couperet contre Strasbourg, 6-6, n’aura pas suf- fi au maintien du C.A.P. en Fédé- rale 2 qui rétrograde au niveau inférieur. “C’est toujours regrettable de descendre à un point près. L’équipe s’est plutôt bien défendue lors de cette dernière rencontre même si on a joué un peu de malchance. Cela prouve en tout cas qu’elle avait les moyens de se

nyme de descente directe. “Le groupe n’a pas été suffisamment solidaire.” Le président garde une lueur d’espoir avec le recours significatif d’un éven- tuel repêchage. “Il y a toujours quelques clubs rétrogradés pour des raisons extra-sportives. Il s’agit néanmoins d’une délibération prise au niveau national, très aléatoire et pas très glo- rieuse non plus.” Première conséquence de cette saison qui ne restera pas dans les annales : l’entraîneur Jean-Pierre Azemar est remercié. “Son message n’est pas pas- sé. Ce très bon technicien n’a pas su créer un groupe homogène. On en a payé les pots cassés.” Le nom du nou- vel entraîneur sera dévoilé le 1 er juillet lors de l’assemblée générale du club. Jean-Louis Gagelin ne cache pas la difficulté de recruter un entraîneur compétent qui ne soit pas seulement qu’un mercenaire de passage. Les diri- geants du club tiennent plutôt à tabler

maintenir. On a globa- lementmanqué demoti- vation, de cet esprit de conquête qui nous a pénalisés notamment sur la fin de la saison” , regrette le président Jean-Louis Gagelin. En enchaînant les mau- vaises prestations, les rugbymen pontissaliens ont joué avec le feu. Fata- le stratégie qui se solde par une 10 ème place syno-

Jean-Louis Gagelin estime qu’il manquait un peu de “fighting spirit” aux “jaune et bleu” pour se maintenir en Fédérale 2.

Recruter deux joueurs de Dijon.

joueurs professionnels. “Ce n’est pas dans notreéthique. On préfères’appuyer sur l’école du C.A.P., d’autant plus que 15 juniors seront en âge de jouer en équipe première.” Côté objectif, les choses sont claires : terminer en tête pour remonter direc- tement en Fédérale 2. Le club main- tient également en place le dispositif

des matches sponsorisés. “Ça fonc- tionne très bien. Chacun y retrouve son compte avec au moins 1 000 specta- teurs par rencontre.” Le C.A.P. a donc retrouvé son public. La grande satis- faction de la saison vient de l’équipe féminine qui a décroché son billet pour la Fédérale 2. Bravo les filles. F.C.

sur du long terme. L’homme providentiel sait qu’il pour- ra compter sur le même groupe de joueurs. Pas de démission, ni de joueurs sur le départ. “On est sur le point de recruter deux joueurs deDijon qui nous apporteront du sang neuf et de l’expérience.” Jean-Louis Gagelin ne veut surtout pas faire appel à des

EN BREF

POLÉMIQUE Quid de Miss Doubs ? La guerre des Miss

La Cluse Samedi 26 juin, c’est la fête du village à La Cluse-et-Mijoux. Renseignements au 03 81 69 41 12. Théâtre Les ateliers théâtre de la M.J.C. des Capucins avec la participation de la troupe Épicure et Ados Épicure vous proposent le spectacle de l’année : “Toc, toc, toc… et le rideau s’ouvre”. Mise en scène : Sandra Tivan. Samedi 5 juin à 20 h 30 et dimanche 6 juin à 17 heures, au Théâtre Bernard-Blier à Pontarlier. Fleurissement Le concours annuel des maisons fleuries est ouvert jusqu’au 2 juillet à Pontarlier. Quatre catégories : maison individuelle, grand balcon-rampe d’escalier-maison mitoyenne, fenêtre- petit balcon et prix spécial rue de la République. Fleurissement (bis) Le concours des fermes fleuries est ouvert, pour trois catégories distinctes : fermes en activité, anciennes fermes aménagées par des retraités et fruitières. Candidatures et renseignements au 03 81 65 52 25. Inscriptions au 03 81 38 81 38.

aura bien lieu En région, les organisateurs de concours de Miss

devront choisir leur camp entre Geneviève de Fontenay et Endemol. En Franche-Comté, il devrait y avoir deux concours pour élire chacun leur miss.

I l ne devrait pas y avoir une, mais deux élections de Miss Franche-Com- té cette année. Le comble est que pour l’instant, elles se dérouleraient le même jour à Belfort pour l’une et Mont- béliard pour l’autre, le 31 octobre. Ce qui se passe en région est la conséquence du conflit qui oppose Geneviève de Fon- tenay à la société Endemol. En mars, la dame au chapeau a rompu avec la socié- té de production après la publication de photos osées de Kelly Bochenko, Miss Paris 2009. Depuis, les choses s’enveniment. Madame de Fontenay a confirmé vouloir organiser sa propre élection, qu’importent les objections d’Endemol qui est propriétaire depuis 2002 du label Miss France et la société Miss France. “Il y aura en décembredeux élections nationales, celle d’Endemol pour les candidates qui n’ont pas de gêne et celle de celles qui ont de la dignité” a déclaré récemment Geneviève de Fon- tenay dont le concours portera un autre nom que celui de Miss France. Les comités régionaux chargés d’organiser les élections primaires de miss se pas- seraient bien de cette polémique. “Nous n’avons rien contre personne. Ce que l’on voudrait, c’est que ça fonctionne comme avant. Cette histoire devient trop grave. Je ne comprends plus” déplore Michel Renard qui se considère toujours com-

me étant le délégué Miss Franche-Com- té. Un statut que ne le lui reconnaît plus Anne-Laure Vouillot, déléguée franc- comtoise pour la société Miss France qui travaille pour Endemol. Elle a déclaré récemment au journal le Pays que “tout organisateur souhaitant organiser une élection primaire dans l’espoir d’élire une future candidate à Miss France à l’issue de l’élection régionale, doit pas- ser par notre association (Comité Miss Franche-Comté).” Or, Michel Renard a renouvelé son atta- chement à Geneviève de Fontenay com- me “70 %des délégués régionaux en Fran- ce” prétend-il. Cette affaire déboussole

On ne sait pas encore ce qui sera inscrit sur l’écharpe de la prochaine Miss Franche- Comté.

le comité des fêtes de Cor- benay. Cela fait dix ans maintenant que ce villa- ge de Haute-Saône orga- nise l’élection de Miss Haute-Saône. Entre Endemol et Geneviève de Fontenay, ils ne savent plus à quel saint se vouer quelques jours seulement avant l’élection qui aura lieu le 19 juin. “Cela fait deux fois qu’on refait les affiches. La première fois, nous annoncions la pré- sencedeMiss France2010 avec Geneviève de Fonte-

“Nous ne savons plus quoi dire…”

nay, et cette fois, il n’y aura plus que Madame de Fonte- nay. Endemol nous a indiqué qu’il ne fallait pas compter sur la présence de Miss France si nous décidions de nous ranger du côté de la dame au chapeau” soupirent les organisateurs. En revanche, Sylvie Tellier, directrice générale de la Société Miss France, aurait promis au comité des fêtes de Corbenay la présence de Miss France s’il choisissait de rallier Endemol. Finalement le comité des fêtes a tran- ché le 26 mai. Il tourne le dos à Mada- me de Fontenay pour rejoindre Ende-

mol. “La raison est toujours la même, nous nepouvons pas nous passer deMiss France pour cette élection. La décision n’a pas été facile à prendremais aujour- d’hui nous n’avons pas le choix. Ces polé- miques sont regrettables pour nous qui organisons cette élection dans le simple but de contribuer à la notoriété du vil- lage.” Miss France sera donc bien pré- sente à Corbenay le 19 juin. Pour l’instant on ne sait pas quel choix sera fait par les organisateurs de l’élection de Miss Doubs. T.C.

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