La Presse Pontissalienne 124 - Février 2010

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 124 - Février 2010

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ÉDUCATION Décision d’ici fin février Quinze ouvertures de classes possibles dans le Doubs Les écoles de Sainte-Colombe, Sombacour et Montbenoît font partie de celle qui devrait gagner une classe. À Pontarlier, les écoles Cordier et Curie échappent de justesse à une fermeture. D ans quelques jours, le comité départemental de l’éducation se réunira. Il arrêtera sa décision sur les ouvertures et les ferme- tures de classes dans le département. Dans le Doubs, 29 classes sont menacées de disparition (24 primaires et 5 maternelles). En

revanche, 15 ouvertures sont possibles, dont certaines dans le Haut-Doubs notamment dans les écoles de Sain- te-Colombe, Sombacour et Montbenoît. À Pontarlier, les écoles Cordier et Curie sauvent chacune une classe menacée de fermeture. Les enseignants et les parents d’élèves devront se plier à la décision du comité qui fera forcément des déçus. “Il y a des écoles où des ouvertures de classes sont néces- saires mais elles ne peuvent pas se faire pour des rai- sons budgétaires” déplore le syndicat des professeurs des écoles S.N.U.I.P.P. Les écoles de Grand’Combe-Cha- teleu et Mouthe sont dans ce cas. “Dans ces établisse- ments, les besoins sont reconnus, théoriquement le seuil d’ouverture est atteint, mais il ne se passe rien. On ne fait que colmater à droite et à gauche.” En moyenne, le syndicat indique que les classes de maternelle accueillent pour la plupart 28 élèves. Il est fréquent que dans le primaire les effectifs par classe soient de 26, 27 ou 28 élèves. Avec l’augmentation de la population en région (+ 300 enfants scolarisés), les besoins ne vont faire que progresser.

“On ne fait que colmater.”

SÉCURITÉ

Privilégier la marche à pied Aller à l’école en prenant le Pédibus

Ce dispositif d’accompagnement des enfants du primaire devrait être expérimenté à l’école Cordier après les vacances de Pâques.

Tous les acteurs du disposi- tif s’engageront à respecter les modalités d’une charte qui récapitulera les droits et devoirs des uns et des autres. Un accompagnateur ne peut accompagner plus de 8 enfants. “On va d’abord expé- rimenter le Pédibus à l’école Cordier car elle s’est montrée la plus réceptive au projet. On a reçu près de 70 réponses des parents” , précise Pauline Jean- nin. Trois circuits ont été identi- fiés à partir de ce groupe sco- laire. Ils desservent les quar- tiers des Pareuses, des Lavaux

L’ écologie au quotidien ne se limite pas seulement au tri des déchets, à la pré- servation des ressources ou à l’utilisation des transports collectifs. L’association Haut-Doubs Écologie s’investit depuis plusieurs mois dans la mise en pla- ce de Pédibus sur la cité pontissalienne. “On s’est inspiré de ce qui se fait déjà dans plusieurs grandes villes comme à Brest, Lyon, Lille ou Genève” , explique Pauline Jeannin qui a pris en charge ce dossier au sein de l’association. Le Pédibus fonctionne sur le principe d’un circuit de ramassage scolaire collectif non motorisé. Des parents ou des bénévoles récu- pèrent les enfants sur différents points de passage et les accompagnent jusqu’à l’école. Facile à dire, plus complexe à mettre en œuvre. “Cela implique une grosse coordi- nation. On a constitué un groupe de travail qui a réalisé des sondages dans les écoles primaires de Joliot-Curie, Vauthier et Cor- dier.” Les résultats s’avèrent très positifs. Beaucoup de parents semblent favorables et surtout prêts à participer au Pédibus. Les besoins étant identifiés, Haut-Doubs Écologie s’est ensuite mis en rapport avec les élus et les services municipaux qui inter- viennent dans la gestion des écoles.

Ramassage scolaire collectif non motorisé.

et du Toulombief. “On les a testés en condi- tions réelles de façon à repérer d’éventuels problèmes de visibilité, de sécurité et voir de quelle manière on pourrait les résoudre.” Ces améliorations ont été réalisées par les services de la ville qui fourniront également les gilets fluorescents de circonstance. Un planning des accompagnateurs sera établi au préalable sur chaque circuit. Le lancement du Pédibus à Cordier est pré- vu après les vacances de Pâques. Il fera l’objet d’une réunion publique le mardi 23 février. “Si l’expérience s’avère proban- te, on pourra ensuite l’étendre aux autres écoles primaires de la ville, voire pourquoi pas aux collèges” , conclut Pauline Jeannin.

F.C.

Adopté dans plusieurs grandes villes, le Pédibus

sera bientôt expérimenté

à l’école primaire Cordier.