La Presse Pontissalienne 123 - Janvier 2010

AGENDA

La Presse Pontissalienne n° 123 - Janvier 2010

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CINÉMA

L’acteur du Haut-Doubs Damien Jouillerot : “Je dois tout à Gérard Jugnot” Gérard Jugnot lui a mis le pied à l’étrier dans “Monsieur Batignole”. Son talent a fait le reste. Originaire de Frambouhans (canton de Maîche), Damien Jouillerot poursuit sa carrière d’acteur. On l’a vu au théâtre aux côtés de Jean Piat et Maria Pacôme dans “La maison du lac”, et au cinéma dans le dernier film de Jugnot.

Damien Jouillerot court de la télé au cinéma en passant par le théâtre.

L a Presse Pontissalienne : La tournée se termine, la pièce “La maison du lac” a été un succès. Pour le jeune acteur que vous êtes, c’est flatteur de se retrouver sur scène avec Jean Piat et Maria Pacôme ? Damien Jouillerot : J’ai eu beaucoup de chance. Entre la pièce et la tournée, humainement, ça a été une belle aven- ture et une belle leçon de vie. L.P.P. : Qu’avez-vous appris au contact de ces deux grands acteurs ? D.J. : Ce qui est drôle, c’est que l’un et l’autre ont chacun une façon de tra- vailler très différente. Maria Pacôme est plus dans l’exubérance. Alors que Jean Piat, comme dans la vie, est plu- tôt en retenue. Jean m’a appris une manière de jouer très calculée où la vanne tombe au bon moment. Maria Pacôme m’a plus appris à jouer sur scène, à prendre du plaisir, à m’amuser. L.P.P. : Cette participation à la pièce est une belle carte de visite. Vous êtes en attente d’autres projets ? D.J. : J’ai toujours aimé le théâtre. Je n’ai fait que deux pièces dans ma car-

rière, dont une qui a très bien marché. C’est vrai que j’aimerais qu’il y ait d’autres choses qui se présentent, mais c’est toujours compliqué de monter une pièce de théâtre. L.P.P. : Télévision, théâtre, cinéma, vous navi- guez entre tous ces univers artistiques. Cet- te polyvalence est importante pour vous ? D.J. : Mon métier consiste à jouer. J’ai joué au théâtre pendant un an, entre- temps j’ai fait des téléfilms. Pour le coup, j’ai fait moins de cinéma et plus de téléfilms parce que ce qu’on me pro- pose en télé correspond mieux à mon âge. Le problème, c’est qu’au cinéma onme cantonne à des rôles d’adolescent alors que je vais sur mes 25 ans. L.P.P. : L’image du jeune garçon qui vous col- le à la peau vous dérange-t-elle ? D.J. : Là, j’ai commencé à m’en débar- rasser. J’ai pris un bon coup de vieux. Je commence à faire pas mal de rôles de mecs de mon âge et même un peu plus vieux. C’est une transition à pas- ser tout en sachant que moi, j’ai com- mencé ce métier très jeune. Il était évi-

dent que mon image allait changer. J’ai joué autant de mauvais garçons que des garçons un peu simplets. Ce qui m’intéresse, c’est le rôle. Il n’y a pas de règle. À 23 ans, je jouais au théâtre un mec de 14 ans. L.P.P. : Le dernier film de Gérard Jugnot “Rose et Noir” a été un échec, comment l’expliquez- vous ? D.J. : Le problème est qu’on ne peut pas savoir. Qu’est-ce qui fait que “Bienve- nue chez les Ch’tis” fait 20 millions d’entrées, alors qu’il y a des comédies beaucoup plus drôles que ce film-là qui est bien par ailleurs. Des productions qui mériteraient de réussir se termi- nent par un flop. Dans “Rose et Noir”, la magie n’a pas fonctionné. L.P.P. : Vous êtes toujours proche de Gérard Jugnot ? D.J. : Déjà son fils Arthur est un de mes potes. Je croise souvent Gérard Jugnot qui reste mon sauveur. Je le dis, il m’a sauvé la vie. Je serai toujours là pour lui, jusqu’à mon dernier souffle. Je lui dois tout.

sateur qui va réaliser son premier long- métrage. Ce sera un très bon film sur l’amitié. J’ai aussi en projet de mon- ter sur scène tout seul. C’est un ami qui a écrit un joli spectacle ponctué d’humour noir. Il m’a proposé de l’interpréter. L.P.P. :Vous verra-t-on sur scène à Besançon ? D.J. : Je voudrais bien venir jouer à Besançon. Pour la tournée de “La mai- son du lac”, j’avais proposé que l’on vienne jouer en Franche-Comté. Mais ça n’a pas pu se faire parce que les décors prenaient beaucoup de place. J’ai commencé le théâtre en Franche- Comté, j’avais envie de me présenter à ce public. Si jamais j’arrive à tour- ner avec mon one-man-show , j’essaierai de faire étape à Besançon.

L.P.P. : Il arrive de revenir parfois dans le Haut- Doubs, votre région d’origine ? D.J. : J’essaie le plus possible de reve- nir. Ça a été un petit peu difficile car j’ai eu un petit garçon qui a vingt mois. Je l’emmène dans le Haut-Doubs car je veux aussi qu’il connaisse la Franche- Comté. J’aime bien rentrer. Le pro- blème de ce métier est que dès que vous êtes prêt à partir, un rendez-vous s’intercale. Comme les places sont trop chères dans ce métier, il faut être là. En général, j’ai toujours un casting qui tombe. Mais je n’ai pas à me plaindre, je tourne avec des réalisateurs avec lesquels j’ai déjà travaillé. Je suis per- çu comme un comédien. L.P.P. : Outre la télévision, on vous verra au cinéma en 2010 ? D.J. : Je prépare un film avec un réali-

Propos recueillis par T.C.

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