La Presse Pontissalienne 123 - Janvier 2010

FRASNE - LEVIER 24

La Presse Pontissalienne n° 123 - Janvier 2010

FRASNE-PONTARLIER

Transport

Plus de friture sur la ligne entre Paris et Berne Une solution a été trouvée pour éviter que le Haut-Doubs ne soit pas sur la touche en matière de transport ferroviaire.

G are de Pontarlier, Sylvie oblitère son titre de transport. Dans trente minutes, elle prendra place dans le train RégioEx- press 9272 qui l’emmènera à Frasne pour s’installer ensuite dans le T.G.V. Paris-Lau- sanne. Direction la gare de Lyon à Paris pour une arrivée prévue à 21 h 59 où la jeune femme pourra regagner son domicile après avoir passé les fêtes dans sa famille à Doubs. Presqu’un coup de chance car cette correspon- dance qui est possible aujourd’hui a failli être supprimée suite à la décision de la société suis- se Lyria d’enlever une liaison T.G.V. Paris-Ber- ne. La raison : une rentabilité trop faible. Heu- reusement, la mobilisation des élus de Frasne, Pontarlier, et de la Région Franche-Comté a payé

puisqu’une solution a été trouvée avec la S.N.C.F. et les C.F.F. pour satisfaire les besoins quoti- diens des usagers. D’un point de vue technique, une offre de sub- stitution ferroviaire pour une durée de deux ans

en remplacement de l’aller- retour du T.G.V. Lyria Paris- Berne est mise en place grâce à l’arrivée de rames de substi- tution. Côté financier, les can- tons de Berne et celui de Neu- châtel ont mis - avec les Français - la main au porte-monnaie (lire l’encadré). Dans l’urgence, une solution rapide a été trouvée et les contraintes techniques réso-

“Une solution pas irrémédiable.”

Toujours les mêmes offres dans les gares du Haut-Doubs.

lues (commande des sillons horaires, formali- tés liées au passage de frontière, organisation dans les gares, homologation des rames). Un dossier bien bouclé en somme. Néanmoins, la S.N.C.F. a indiqué à Marie-Gui- te Dufay, présidente de la Région, que cette solu- tion n’était “pas irrémédiable” et qu’à terme, la société des chemins de fer pourrait revoir son offre en fonction du trafic. Lot de consolation : pour deux ans minimum, les usagers du Haut- doubs ne seront pas totalement coupés de la capitale. “Une condition nécessaire pour per- mettre son désenclavement” rappellent les élus. E.Ch.

Zoom Le prix des liaisons Le coût de cette offre de transport sʼélève à 722 327 euros par an. 25 % sont pris en char- ge par la Région Franche-Comté, 25 % par Lyria (C.F.F. et S.N.C.F.). 50 % par les deux cantons suisses (Berne et Neuchâtel).

FRASNE

Cours adultes

Familles rurales “speak english” L’association de Frasne diversifie ses activités en proposant des séances d’anglais animées par une intervenante d’origine canadienne.

Dominique Marmier et Frédéric Piot, respectivement président et trésorier de l’association locale de Familles Rurales.

C es cours se dérouleront tous les lundis soirs à partir du 11 janvier de 20 h 30 à 22 heures dans les locaux de l’association situés à l’école primaire de Frasne. “On va démarrer avec une ses- sion de 10 séances. On dressera ensuite un bilan pour renouve- ler au pas l’opération en y appor- tant peut-être des ajustements ”, précise Dominique Marmier qui préside l’association Familles Rurales de Frasne, Dompierre, Vaux-et-Chantegrue et Bonne- vaux. Cette animation est accessible à tout un chacun sans restric- tion géographique sous réserve bien sûr d’adhérer à l’association. Le prix des 10 séances est fixé

à 50 euros. À défaut d’avoir les compétences en interne, il a fal- lu trouver un intervenant exté- rieur ou plutôt une intervenante pour encadrer l’activité. En l’occurrence Lisa Devillers. D’origine canadienne donc anglo-

langue de Shakespeare, le pos- te requérait également quelques notions pédagogiques permet- tant de gérer un groupe proba- blement de niveau hétéroclite. Qu’on le veuille ou non, l’anglais s’impose de plus en plus com- me la langue incontournable. Et ce, qu’on soit jeune ou retrai- tés, citadin ou rural, sédentai- re ou voyageurs. “Quand on a mis en place le club informa- tique, beaucoup de participants regrettaient de ne pas avoir assez de bases en anglais. Le projet est parti de là. L’objectif vise d’abord l’acquisition des bases, des rudi- ments” , souligne Frédéric Piot, le trésorier de l’association. Après la question de l’animateur, il fallait aussi régler celle du

phone, elle ani- me déjà des ate- liers de découverte d’anglais dans les écoles des alen- tours. “On a mis du temps pour trouver la per- sonne adéquate” , reconnaît Domi- nique Marmier. Outre une bonne maîtrise de la

L’acquisition des bases, des rudiments.

créneau horaire. En effet, le planning de Familles Rurales s’est fortement densifié depuis quelques années. Aux services de base que sont l’accueil péri- scolaire, la halte-garderie et le centre de loisirs s’ajoutent d’autres activités à vocation cul- turelle, ludique voire sportive. Loisirs créatifs, informatique, théâtre, club féminin, les 160 familles adhérentes ont

l’embarras du choix. L’association emploie aujour- d’hui 7 salariés pour s’occuper des activités en lien avec les enfants et qui nécessitent des diplômes adaptés. L’encadrement des animations annexes est le plus souvent le fait des béné- voles. Facile à dire, pas toujours facile à mettre en œuvre. Les candidats ne s’affolent pas tou- jours quand il s’agit de prendre

des responsabilités. La dyna- mique d’une association repose aussi sur la capacité de ses membres à se prendre en main. “On ne vient pas à Familles Rurales uniquement dans un esprit de consommation” , conclut DominiqueMarmier qui est éga- lement vice-président du mou- vement au niveau national. F.C.

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