La Presse Pontissalienne 123 - Janvier 2010

La Presse Pontissalienne n° 123 - Janvier 2010

DOSSIER

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BESANÇON Deux parlementaires Une députée bisontine en première ligne Françoise Branget doit figurer en numéro 2 de la liste d’Alain Joyandet. Il mise en partie sur elle pour convaincre l’électorat bisontin, traditionnellement ancré à gauche.

Toute l’U.M.P., du Doubs son président Jean-Marie Binétruy en tête, était réunie à Ornans cet été autour d’Alain Joyandet (photos Fabrice Barbier).

P our prendre la Région,Alain Joyandet va s’appuyer sur les parlementaires locaux. Notamment à Besançon où il a sollicité Française Branget qui va figurer en tout début de lis- te. La carrière politique de cet- te femme prend un nouvel élan avec cette aventure électorale. Déjà conseillère municipale d’opposition à Besançon, elle est

aussi députée et s’apprête à endosser unmandat de conseillè- re régionale en cas de victoire de la droite au mois de mars. Elle est l’exemple du parfait “cumulard” mais elle l’assume en rappelant toutefois que si elle devait être élue à la Région, elle quitterait sa fonction de conseillère municipale. Pour le reste, mener de front une mis-

sion de député avec celle d’élu régional est un atout plus qu’un handicap. Françoise Branget ne redoute pas que les électeurs lui reprochent cette position. “Être au Conseil régional me permet- trait au contraire d’avoir un ancrage local” dit-elle, tout en profitant de sa tribune parisienne pour plaider la cause de la Franche-Comté.

En revanche, elle n’est pas favo- rable à ce que le président de l’exécutif régional cumule les mandats dans le cas où celui-ci est déjà parlementaire.Mais s’il s’agit d’unministre,alors ça chan- ge tout ! “Je fais une exception pour les ministres comme Alain Joyandet. D’abord la fonction de ministre n’est pas inscrite dans la durée, ensuite c’est une chan-

Françoise Branget figurera en numéro 2 aux côtés d’Alain Joyandet.

les Bisontins et faire basculer la région. Mais ce n’est pas le seul. Le secrétaire d’État à la Coopération a associé à son com- bat le deuxième député bison- tin, Jacques Grosperrin, qui s’imagine déjà défendre l’Université en Franche-Com- té, un des enjeux clés du futur mandat. “Il y a des risques que notre Université devienne un satellite de celle de Bourgogne” pense-t-il. Jacques Grosperrin avoue peu se soucier de la place qu’il occu- pera dans la liste. Du moment que la Franche-Comté change de couleur et de projets, il s’en contentera. T.C.

ce pour notre territoire d’avoir un candidat de cette envergure. Toute la région va profiter de son statut” explique-t-elle enthou- siaste à l’idée de passer - enfin - du côté de l’exécutif, ce qui lui permettra sans doute de faire avancer des projets pour Besan- çon, ce qu’elle n’a jamais pu fai- re vraiment en tant conseillère d’opposition. “Abandonner le conseil ne signifie pas que je vais me désintéresser de la ville.Mais je vais disposer de nouveaux moyens d’action pour faire évo- luer Besançon.” Alain Joyandet mise beaucoup sur cette femme entrée en poli- tique en 1995. C’est un de ses meilleurs atouts pour convaincre

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