La Presse Pontissalienne 122 - Décembre 2009

L’ÉVÉNEMENT

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La Presse Pontissalienne n° 122 - Décembre 2009

Philippe Gille : “C’est quelqu’un de bien” P résident de l’office de tourisme, le patron de McDonald’s côtoie assez régulièrement PatrickGen- PatrickGenre. Il ne fait que ce qu’il dit. Je lui trouve beaucoup de qualités poli- tiques et un vrai esprit de développe- ment. C’est quelqu’un de bien.”

Patrick Genre, un bon maire ? Pour tenter de répondre à cette question, La Presse Pontissalienne a interrogé d’autres élus ou acteurs de la vie locale qui l’ont côtoyé ou le côtoient encore. TÉMOIGNAGES “Disponibilité et simplicité”

re. “Pour moi, c’est un homme posé, fiable, très tenace avec un vrai sens du consensus.” Philippe Gille se souvient notamment du travail entrepris avec le président de la C.C.L. dans la ges- tion de l’office de tourisme. “On a pro- fessionnalisé son fonctionnement, ce qui nous permet d’avoir aujourd’hui un bel office étoilé.On a eu des tensions mais ça n’empêche pas de se respecter.” Selon lui, l’ancien rugbyman devenu homme public a conservé les caracté- ristiques d’un joueur tenace et tou- jours prêt à aller de l’avant sans pour- tant être kamikaze. “Il n’y a pas d’esbroufe, de folie des grandeurs chez

André Cuinet : “J’ai senti qu’il avait la fibre” P atrick Genre a débuté son par- cours politique aux élections municipales de Pontarlier en 1995. Il figurait sur la liste d’André Cuinet qu’il remplaça en

Christian Bouday : “Un homme de terrain” S ans être de la même famille politique, le conseiller général du canton de Pontarlier fonctionne en bonne intelli- gence avec le maire de Pontarlier. “Nos options politiques ne viennent pas per- turber notre volonté de faire avancer le Haut-Doubs. J’entretiens de bonnes rela- tions avec Patrick Genre. Nos rapports sont simples, directs, plus que cordiaux.” Christian Bouday apprécie l’homme de terrain, ses qualités humaines. “On a des convergences de vues sur la maniè- re de défendre nos territoires” , poursuit- il en citant la défense des moyens de

décembre 1999. “Patrick Genre était impliqué dans la vie associative. C’est quelqu’un du cru. Je l’avais remarqué bien avant le scrutin de 1995. J’ai sen- ti qu’il avait la fibre et du temps.” Sitôt élu, l’ancien maire de Pontar- lier le nomme adjoint aux sports puis lui confie rapidement d’autres res- ponsabilités. “Quand on remarque quelqu’un qui a des possibilités, on le “charge” davantage. Il s’est occupé du dossier lié à la réforme des pompes funèbres générales et s’en est sorti.” Quand André Cuinet démissionne de ses mandats, l’adjoint aux sports s’impose comme son successeur natu- rel. “C’est celui qui remplissait les conditions les plus favorables en ter- me de motivation.” N’étant plus du tout impliqué dans la vie publique, André Cuinet se garde bien aujour- d’hui d’émettre un jugement sur le

Gilles Jeannin :

“Une personne d’une

communication, les équipements publics comme le collège Lucie Aubrac, le nouvel E.H.P.A.D., la caserne des pom- piers. Il tient aus- si à saluer la pré- sence de l’élu pontissalien pour défendre la famil- le bosniaque menacée d’expulsion.

rare intégrité morale”

L e secrétaire général de la Ville et de la C.C.L. travaille forcé- ment en étroite collaboration avec Patrick Genre. “C’est lui qui m’a recru- té en 2001 pour venir en mairie” , rap- pelle Gilles Jeannin qui était déjà à la C.C.L. La recherche d’efficacité

dans la gestion de la Ville ou dans l’exécution des projets votés en conseil repose forcément une bonne syn- chronisation du tandem. “Non seu- lement Patrick Genre a les compé- tences nécessaires pour mener à bien ces engagements mais c’est en plus une personne d’une rare intégrité morale avec une écoute et le sens de l’intérêt public” , observe Gilles Jean- nin. Celui qui est chargé d’encadrer et de suivre la gestion administrative et financière de la commune apprécie aussi la maîtrise budgétaire du mai- re, basée sur le principe d’ajuster le recours à l’emprunt en fonction des ressources. “Sa sagesse ne l’empêche pas d’avoir des ambitions pour sa vil- le tout en ayant conscience qu’elle ne dispose pas de moyens exponentiels. J’aime travailler dans cet état d’esprit et j’ai une totale confiance dans sa démarche politique.” De la complici- té positive en quelque sorte.

maire de Pontarlier. Quand on lui demande néanmoins si Patrick Gen- re est dans l’esprit des orientations qu’il avait définies 10 ans plus tôt, il répond assez spontanément. “De mon point de vue, oui.”

François Mandil : “Une conception archaïque du développement durable” L e porte-parole desVerts du Haut- Doubs, élu conseiller municipal en 2008, reconnaît en Patrick

ce de la voiture et du vélo au centre- ville, l’habitat social et collectif, les consommations d’énergie. On n’a pas du tout la même vision du monde.” François Mandil voit quand même en Patrick Genre un homme de dialogue qui a encouragé le projet du pédibus lancé par l’association Haut-Doubs Écologie. À part ça, “il n’y a pas de tension entre nous.” Du moins pas encore.

Genre une personne dévouée à sa vil- le et se félicite de son non-cumul des mandats. “Il aurait pu facilement rem- porter les législatives et remplacer l’actuel député qui est à mon sens un fantôme…” François Mandil estime aussi que le maire tient très bien son équipe. “Il aurait dû profiter des élec- tions pour faire le tri car il y a au sein de la majorité des gens compétents et des mauvais.” Il lui reproche aussi sa “conception archaïque du développement durable. Construire par exemple un chalet au Gounefay à haute qualité environne- mentale, ça ne suffit pas à protéger l’environnement. En guise de quoi, il se contente du recyclage des papiers à la mairie.” Le conseiller Vert esti- me que l’Agenda 21 mis en place par la municipalité n’a rien d’écolo. “On nous catalogue en tant qu’environnementaliste alors que l’écologie va bien au-delà. C’est la pla-

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