La Presse Pontissalienne 117 - Juillet 2009

FRASNE - LEVIER

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

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Alexandre Lacombe, président du F.C. Sochaux, a succédé l’année dernière au charismatique Jean-Claude Plessis. À Bonal, l’ancien directeur des ventes France de Peugeot s’est fait une place.

FOOTBALL Nouvelles du F.C. Sochaux Mickaël Isabey lâché par Sochaux Le F.C. Sochaux-Montbéliard a sauvé de justesse sa peau en Ligue 1. Le président Alexandre Lacombe se confie. Départ de Michaël Isabey, offre d’abonnement pour les Pontissaliens et relation avec le foot amateur sont passés au crible.

En avril, les gens ont enfin compris que Sochaux en L1 était une chose qui ne se renouvelait pas aisément. Ils se sont dits : “Merde, ça peut arriver.” Une fois en L2, c’est dur de remonter. L.P.P. : Quel sera l’objectif sportif cette sai- son ? A.L. : On ne sera pas dans le top 6, il ne faut pas se leurrer. L.P.P. : A votre arrivée en juillet 2008, vous aviez annoncé l’objectif d’un top 10 pour 2009- 2010. Vous confirmez. A.L. : Oui, je confirme un top 10 mais ce sera compliqué. L.P.P. : Peut-on parler d’objectif alors que le recrutement n’est pas fait ? Le retour de Jéré- mie Bréchet est annoncé. Est-ce vrai ? A.L. : Disons que c’est dans les tuyaux. L.P.P. : Le prix des places va-t-il augmenter ? A.L. : Il va légèrement augmenter à deux réserves puisque nous augmentons le nombre de places en populaires avec 800 en plus (les moins chères). Nous sommes condamnés à augmenter mais nous maintenons pour nos abonnés le prix en réabonnement. Notre moyen-

de 70 kilomètres aura un prix spéci- fique, une place de parking réservée pour un minimum trois personnes. C’est 10% de remise pour un abonne- ment. Il y a aussi l’abonnement “club de foot”, un abonnement “senior”, un abonnement parrainage. (site : www.fcsochaux.fr). Propos recueillis par E.Ch.

ne est la plus basse (12,90 euros) avec un stade des plus récents. À Grenoble, c’est 21 euros… Vous voulez voir un match de National à Besançon : c’est 10 euros. L.P.P. :Vous lancez un tarif spécifique pour les supporters habitant à plus de 70 km. Parlons- en. A.L. : Tout supporter habitant à plus

L a Presse Pontissalienne : Parlons recru- tement au F.C. Sochaux-Montbéliard. Michaël Isabey, le chouchou du public est parti. Idem pour Romain Pitau. Comment combler ce déficit d’image ? Alexandre Lacombe : Nous n’avons pas souhaité reconduire leurs contrats. Vous pensez que Isabey est l’image du F.C.S.M. (interrogatif). Il a passé onze au club, il a été figure du club comme l’est Mev, ou comme le sera Ryad (Bou- debouz). Le club le respecte et il res- tera dans l’histoire du F.C.S.M. À l’inverse, j’attends de rencontrer Romain Pitau qui a eu des propos mensongers contre le club. L.P.P. : Comment allez-vous expliquer au public le départ annoncé de Mevlut Erding, l’attaquant vedette ? A.L. : C’est le sens de l’histoire. Sochaux est un club formateur et c’est pour cela qu’il est connu. Sochaux a une image positive à 53 % (sondage Ipsos réali- sé par la Ligue de football). Ça fait

plaisir. C’est aussi ce qui nous permet de passer les crises financières. Que “Mev” ait envie de jouer à Lyon ouMar- seille ou Paris, c’est légitime. L.P.P. : Vos hommes se sont maintenus en L1 lors de la dernière journée à Grenoble. Quelles sont les conséquences sportives et financières pour le club ? A.L. : Ce sont des conséquences heu- reuses car on a vécu un quart de bon- heur intense à Grenoble. Je n’étais pas lors des victoires en Coupe de France, mais à en croire les anciens, ce main- tien était au moins aussi fort. Ce fut un moment de délivrance. L.P.P. : Malgré les victoires au stade Bonal, vous avez obligation de reconquérir les sup- porters. Quel argument allez-vous utiliser ? Celui des victoires ? A.L. : Il est plus grave que cela. Nous avons perdu 1 100 spectateurs de moyenne l’année dernière (14 800), notamment en raison d’un hiver long.

SEPTFONTAINE À partir de 16 ans Montée d’adrénaline au Paintball de l’Enclos Le circuit de l’Enclos à Septfontaine diversifie son panel d’activités en aménageant un terrain spécifiquement dédié à la pratique du paintball. U n certain mystère entoure encore l’origine de ce jeu. La légende prétend qu’elle s’inspire d’une technique des fermiers australiens qui utilisaient des pistolets à air comprimé tirant des billes de peinture pour marquer le bétail. Les premiers tournois remontent au début des années quatre-vingt. La discipline se développe d’abord aux États-Unis et en Australie avant de débarquer en France vers 1990 par le biais de boutiques, séminaires et jeux de rôles. La Fédération Française de Paintball sportif s’est ensuite constituée en 1996. Les compétitions mobilisent quelques clubs dans le Doubs dont un à Pontarlier. La pratique ludique suscite aussi de la demande. D’où la création au printemps 2008 de ce terrain de paintball au circuit de l’Enclos. Sur le site de karting géré depuis neuf ans par Mickaël Girar- det. “On souhaitait développer d’autres activités” , indique Sophie, l’animatrice chargée d’animer et d’encadrer les séances. La règle du jeu est assez simple. Deux équipes s’affrontent sur un ter- rain de 700 m 2 équipé de bases et de différents modules destinés à se protéger des tirs ennemis. Le but final étant d’éliminer l’équipe adver- se. Le paintball de l’Enclos est accessible à partir de 16 ans. Quelques règles de sécurité s’imposent : port du casque obligatoire, pas de tir à bout portant, respect des consignes de l’encadrant. Tout le matériel est fourni sur place. “Au départ, les gens ont plutôt tendance à mitrailler sans trop chercher à se déplacer. C’est classique. Une fois passé ce cap, on les inci- te à déployer une tactique de progression plus constructive. Le jeu n’en devient que plus intéressant.” Les parties durent de 1 h 30 à 3 heures selon la formule choisie. Après un an de fonctionnement, l’activité se porte plutôt bien, attire des comités d’entreprises, des groupes d’étudiants. C’est un support de défoulement très apprécié pour enterrer une vie de garçon. Sans être un vecteur prioritaire du développement touristique, le paintball de l’Enclos élargit néanmoins l’offre d’activités ludiques sur le Haut-Doubs. Aucun créneau n’est pas négligé dans ce domaine. Enterrer une vie de garçon.

BANNANS

Rénovation du beffroi L’église orpheline de ses cloches Maria-Delphine et Loetitia ont quitté provisoirement le clocher de Bannans le temps de procéder à la rénovation du beffroi. Spectaculaire.

Q uelques curieux étaient présents mardi 10 juin en début d’après-midi devant l’entrée de l’église Saint-André de Bannans. Objet du rassemblement : la descente des deux cloches qui seront déposées à l’aide d’un treuil sur une voiture à foin. Laquelle aura d’ailleurs besoin d’une petite séance de regonflage de pneus en déficit de pression sous le poids de ce vénérable char- gement qui avoisine les 2,5 tonnes. Les deux cloches ont été fabri- quées en 1867 dans l’atelier du fondeur mortuacien Fran- çois-Joseph Bournez. La plus imposante baptisée Maria- Delphine

qui répond au curieux pré- nomde Loetitia affiche quant à elle 1,07mde diamètre pour un poids de 750 kg. L’une com- me l’autre ont plutôt bien vieilli contrairement au châs- sis qui les supporte. “Les vibrations répercutées par le beffroi faisaient tomber les éléments du bardage qui pro- tègent le clocher. On a décidé d’en installer un nouveau” , explique Claude Dussouillez, le maire. Coût de l’opération : 20 000 euros avec l’espoir d’une subvention de 25 % de l’État. Les travaux sont réa- lisés par une société duMai- ne-et-Loire spécialisée dans ce type de chantier qui dure- ra en l’occurrence deux semaines. D’ici là, les cloches seront stockées dans un bâti- ment communal le temps de procéder à un petit nettoya- ge. Elles seront aussi expo- sées à la vue de la popula- tion invitée à évaluer le poids exact de Maria-Delphine et Loetitia. Les gagnants de cet- te tombola insolite recevront une réplique de chaque cloche commandée par la commu- ne à la fonderie Obertino de Labergement-Sainte-Marie. “On voulait marquer l’événement” , justifie le mai- re.

mesure 1,37m de diamètre. Elle avait été refondue en 1878 pour “échanger ma voix rauque contre une voix plus puissante et plus harmo- nieuse” comme l’indique l’inscription figurant sur sa surface exter- ne. Sa petite sœur

Un chargement qui avoisine 2,5 tonnes.

Du paintball dans le Haut-Doubs, c’est possible au circuit de l’Enclos.

Première à faire son apparition, Maria-Delphine mesure 1,37 m de diamètre pour un poids de 1,5 tonne.

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