La Presse Pontissalienne 117 - Juillet 2009

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 117 - Juillet 2009

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Les enfants terribles SOLDES à partir du 24 juin 2009 72 rue de la République PONTARLIER

EN BREF

PONTARLIER Aménagements routiers Pas un centime d’euro pour le Haut-Doubs ! L’État n’accorde aucun crédit pour lancer les études de la déviation de Pontarlier et de La Cluse. Rien non plus pour le projet de 2 x 2 voies entre la Main et la Vrine.

Fleurs Concours des maisons fleuries, ouverture des inscriptions jusqu’au 3 juillet. Les participants ont le choix de concourir selon les quatre catégories suivantes : maison individuelle ; grand balcon, rampe d’escalier, maison mitoyenne ; fenêtres / petit balcon ; prix spécial rue de la République. Le jury passera au cours de la deuxième quinzaine d’août. Renseignements au 03 81 38 81 47 ou 03 81 38 82 47. Sous-préfecture Nouveaux horaires d’accueil du public à la sous-préfecture de Pontarlier. Du lundi au vendredi, tous les matins de 8 h 45 à 11 h 30. Les lundi, mercredi, jeudi et vendredi après-midi de 13 h 45 à 16 heures. Le mardi après-midi de 13 h 45 à 17 h 30. Fraudes Le nombre de fraudes à l’assurance-maladie a explosé en Franche- Comté de 167 % entre 2007 (126 cas) et 2008 (336 cas). Depuis 2005, le cumul des fraudes atteint les 434 millions d’euros.

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Rien non plus pour la déviation des Tavins à Jougne.

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157 , 52 million d’euros pour la Franche- Comté et pas un sou pour Pontarlier ! La capi- tale du Haut-Doubs est, avec Besançon, la grande perdante du programme de développe- ment et de modernisation des itinéraires du réseau routier national. Pas un centime d’euro n’a été accordé, pas même pour un début d’étude du contour-

jets d’aménagement de la R.N. 57. Elles sont maigres mais pas inexistantes. Patrick Genre ne veut pas baisser les brasmalgré ce revers infligé par le ministère de l’Écologie. “On a brûlé presque toutes nos cartouches, mais il en reste une. Je ne suis pas abattu” dit-il. Son optimisme repose sur des décisions qui doivent être prisesaumoisde septembre. “Tout ne serait pas perdu. Car il sem- blerait que le Haut-Doubs se voie attribuer 2 millions d’euros pour financer les études pour la dévia- tionde Pontarlier et de LaCluse.” Prudent,l’élune peut pas en dire davantage pour l’instant. Si elle devait se concrétiser, ce serait une bonne nouvelle pour le Haut-Doubs pontissalien. “Car

nement de Pontarlier et La Clu- se. Pas l’ombre d’un crédit pour la mise en 2 x 2 voies de la R.N. 57 entre la Main et la Vrine. Rien non plus pour la déviation des Tavins. Bref, pour Patrick Genre, le mai- re de Pontarlier et président du C.O.D.A.R.F. (collectif pour le développement des axes rou- tiers et ferroviaires), c’est la douche froide. Aucune de ces

quatre opérations qui figuraient pourtant parmi les quinze pro- jets franc-comtois soumis par le préfet de Région à l’arbitrage du ministère de l’Écologie n’a obtenu les grâces de l’État. “C’est inacceptable estime Patrick Gen- re. On a balayé d’un revers de main nos arguments. Ce qui ne semble pas opportun, c’est que dans le P.D.M.I. des zones com- plètes disparaissent dont le Jura et le Haut-Doubs. C’est un ter- ritoire qui sans la R.N. 57 ne peut pas se développer. Cet axe routier est vital.” Reste à savoir maintenant de quelles marges de manœuvre disposent les élus locaux pour tenter d’obtenir des crédits de l’État et faire avancer les pro-

tant que nous n’avons pas d’étude, on passe à côté des affectations de crédits d’État. 2 millions d’euros, c’est important.Une fois que nous aurons les études, nous pourrons nous positionner,en 2014,pour le prochain P.D.M.I.” Après l’annonce du programme de développement et de moder- nisationdes itinéraires du réseau routier national, les élus locaux ont réagi en demandant une enveloppe de 10 à 15 millions d’euros pour les travaux d’aménagement de la R.N. 57 entre la Main et la Vrine. Mais rien ne permet de dire aujour- d’hui que le crédit demandé qui contraindra l’État à réajuster le P.D.M.I. sera accordé. T.C.

BESANÇON Liaison Beure-Planoise Besançon n’est pas lieu loti La côte de Morre risque d’être encore longtemps le point noir de la circulation à Besançon. Là non plus l’État n’attribue pas de crédits supplémentaires pour terminer le contournement de la capitale régionale.

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B esançon s’enlise. Le contournement de la capitale régionale n’est pas prêt d’être ter- miné. L’État n’accorde aucun crédit pour poursuivre l’aménagement de la voie des Mer- cureaux dont la mise en service doit permettre de délester la côte de Morre qui risque d’être le point noir de la circulation pendant quelques années encore. Il reste deux tronçons essentiels à réaliser pour boucler le contournement : le Trou-au-Loup-La Vèze et Beure-Planoise. Deux maillons indis- pensables qui ont été ignorés dans le P.D.M.I. alors qu’ils y avaient été inscrits. Le choix arbitraire de l’État indigne Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon ainsi que Marie- Guite Dufay, présidente du Conseil régional et Claude Jeannerot, président du Conseil géné- ral. Tous ont réagi à la publication du programme de développement et de modernisation des iti- néraires du réseau routier. “Je suis déçu lâche Jean-Louis Fousseret. Ce que je dénonce, c’est la catastrophe annoncée. C’est un gâchis financier qui va amplifier le désordre. Songeons que nous allons nous retrouver avec un tunnel routier à 2 x 2 voies et une rocade à 2 x 2 voies qui débou- cheront sur une 2 x 1 voie entre Beure et Pla- noise. C’est un non-sens.” Tant que ce verrou ne sera pas levé, les problèmes de circulation qui empoisonnent ce secteur de Besançon resteront

d’actualité. Le déplacement que les élus locaux ont fait à Paris pour témoigner de l’importance de ce pro- jet structurant pour la capitale régionale n’aura servi à rien. “Je ne remets pas en cause la liste des opérations qui ont été retenues dans le P.D.M.I. en Franche-Comté. Mais celui-ci faisait partie de la priorité des priorités” insiste le maire. Pour Besançon, seule l’opération de mise à 2 x 2 voies de la R.N. 57 entre l’A 36 et Devecey a obtenu un crédit. Elle est nécessaire pour faciliter l’accès à la future gare T.G.V. Quid de l’avenir ? Car il faudra bien que ce contournement qui devait être inauguré en 2005 soit terminé un jour. Si l’État se désengage, lâchant les collectivités locales partenaires, qui va payer ? Pour Jean-Louis Fousseret, il est exclu que les collectivités se substituent au manque- ment de l’État. “Nous ne pouvons pas mettre d’argent supplémentaire dans ce projet. C’est une route nationale qui est de la responsabilité de la Nation” dit-il. Le maire va s’atteler à nouveau au dossier pour tenter de faire bouger les lignes de l’État. Il sou- haite faire un tour de table avec le Conseil géné- ral et le Conseil régional, avant de prévoir un nouveau déplacement à Paris pour plaider la cause des Mercureaux en espérant que cette fois-ci, il portera ses fruits.

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