La Presse Pontissalienne 115 - Mai 2009

La Presse Pontissalienne n° 115 - Mai 2009

ÉCONOMIE

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EN BREF

PONTARLIER Meilleur lycée du Doubs Mention très bien aux“Titines” Le lycée privé des Augustins figure en tête du classement départemental des établissements d’enseignement général et technique publié par l’Express.

Malbuisson Ouverture du

complexe nautique de Malbuisson le 4 mai. En mai et juin, le bassin intérieur sera ouvert les mercredis de 14 heures à 17 heures et les dimanches de 9 h 30 à 12 heures (sauf le 14 juin). Possibilité de cours de natation et de séances d’aquagym et de bébés nageurs. Rens.: 03 81 69 75 75 Nuit des musées Le 16 mai 2009, venez découvrir le château de Joux à la lueur des flambeaux le temps d’une soirée. Première partie de soirée : entrée libre. 18 heures- 19 heures : visite guidée du musée d’armes avec “Patrimoine et Histoire de Joux”. 19 heures-20 heures : concert des “Vieux de l’Hop”, discours inaugural et verre de l’amitié. 20 heures- 21 heures : pique- nique “tiré du sac” et allumage des flambeaux. Seconde partie de soirée, Cluedo géant (à partir de 7 ans) : Mais qui a tué Berthe de Joux ? Rens. et réservations : 03 81 39 40 02 ou 03 81 69 47 95.

98 % de réussite au bac, ça donne une certai- ne notoriété, non négli- geable dans le cadre d’un éta- blissement privé. Didier Chauvin, le directeur desAugus- tins, a le succès modeste. “C’est un résultat satisfaisant. Heu- reusement et c’est nouveau, ce classement 2008 intègre d’autres

de réussite au bac. Comment devient-on le meilleur lycée du Doubs ? Une affaire de taille, d’ambiance, d’environnement et de sérieux. Dans un lycée de 230 élèves avec deux classes de terminale, Didier Chauvin en convient, c’est plus facile d’être performant. L’environnement duHaut-Doubs

indicateurs comme le nombre d’élèves en seconde qui vont jus- qu’au bac. Ils prennent aussi en compte la capacité de l’établissement à faire réussir les élèves. On n’est pas un lycée sélectif et on accompagne au mieux les lycéens.” Le directeur attache autant d’importance aux critères sociaux qu’au taux

Le lycée des Augustins est récompensé non seulement sur son taux de réussite au bac 2008 mais aussi sur sa capacité à accompagner les élèves jusqu’à la grande épreuve.

PONTARLIER

45 000 euros

stable et sécurisant offre des conditions d’épanouissement favorables aux scolaires. L’autre lycée de la ville semble aussi en profiter.XavierMarmier monte sur la troisième marche du podium départemental. “Si on intègre aussi le lycée de Mor- teau, je crois que le Haut-Doubs peut s’enorgueillir de la qualité de ces établissements.AuxAugus- tins, on reste un lycée à dimen- sion familiale, ce qui permet d’avoir un encadrement efficace et un suivi plus précis.” Le directeur met bien sûr en avant la stabilité et l’expérience des équipes pédagogiques qui s’investissent pleinement dans leursmissions.L’effet“privé”n’est

certainement pas étranger à bon- ne image des“Titines”.Les élèves bénéficient d’un environnement propice à la scolarité. Le direc- teur garde les pieds sur terre. “Le classement est une chose.Mais l’important, ce sont les élèves. Le projet éducatif de l’établissement vise d’abord à leur donner une chance, à les préparer au mieux à l’avenir. Le bac en soi, ce n’est rien si l’on n’a pas à l’esprit que c’est aussi au lycée que l’on se pré- pare aux années post-bac.” Le meilleur lycée du départe- ment se place aussi au 23 ème rang national. Une performance, sur les 1 909 établissements fran- çais.

Prise de température au-dessus des toits pontissaliens

Mardi 31 mars, un hélicoptère équipé d’une caméra thermique a survolé la ville au petit matin en vue de photographier les varia- tions de chaleur en toiture. Les élus verts remettent en cause l’intérêt de l’opération. T emps frais, ciel dégagé, absence de nei- ge, les conditions étaient propices à la thermographie de l’espace urbain pon- tissalien en ce 31mars. Parti de l’aérodrome, l’hélicoptère a balayé sans difficultés envi- ron 500 hectares de territoire communal à une hauteur variant de 350 à 400 m au- dessus du sol. Il a ensuite fait un crochet au-dessus du hameau des Étraches. “On a mis 2 h 35 pour couvrir toute la ville. Le principe étant d’effectuer des sillons de 100m de large suivant un cap nord-sud” , signale le pilote. Quand l’appareil se retrouvait dans l’axe de la Combe, il était légèrement déporté par le flux d’air sortant de cette voie de passage naturelle qui contribue encore à la vocation commerciale de la capi- tale du Haut-Doubs. Pas de quoi cependant perturber ni le plan de vol et ni les relevés. La caméra embarquée mesure à chaque passage les températures à la surface des bâtiments privés ou publics. La résolution des images est de 30 x 30 cm. On peut ain- si facilement déterminer le niveau de per- méabilité du bâtiment et donc son état d’isolation. “On veut sensibiliser la popu- lation aux défauts d’isolation thermique émis par les toitures. On peut considérer qu’il s’agit de la première opération de l’Agenda 21” , indique Christian Pourny, l’adjoint pontissalien à l’environnement et au développement durable. Plusieurs sociétés avaient postulé sur ce projet. Avec l’engouement généré autour des thématiques écologiques, la thermo- graphie des villes est en plein boom . Des sociétés plus ou moins crédibles se posi- tionnent sur ce marché. C’est finalement Altisph’air de Pau qui a été retenue. Avec Pontarlier, elle réalise là sa quatrième ther-

mographie urbaine. “Cette technique per- met de classifier les déperditions plutôt que de les quantifier. Les toitures ne restituent pas la chaleur de la même manière selon qu’elles soient en tôle, en tuile ou en fibro- ciment.Aussi, il faut se garder de toute inter- prétation hâtive à la lecture des relevés qui ne sont que le début d’un processus” , sou- ligne Dominique Pajani, le thermographe d’Altisph’air. La thermographie fournit des indications à confirmer de visu sur le terrain ou auprès des propriétaires. C’est l’objectif même de la démarche. “Le travail sera restitué au salon “Entre Ciel et Terre” organisé du 26 au 30mai au théâtre Bernard Blier” , pour- suit Christian Pourny. Les Pontissaliens pourront ainsi découvrir les clichés aériens pris le 31 mars et appré- hender le niveau d’isolation de leur toitu- re. Altisph’air présentera une carte géan- te de la ville où les déperditions sont classifiées en six niveaux de couleurs. Les plus chaudes correspondent théoriquement aux plus faibles qualités d’isolation. Des professionnels, partenaires possibles de pro- jet d’amélioration de l’habitat, seront pré- sents à cette occasion, aux côtés des élus et techniciens de la Ville. Ils pourront appor- ter des conseils sur des financements, des méthodes et techniques d’isolation, des matériaux… F.C.

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Dominique Pajani, le thermographe, apporte sa caution scientifique à cette opération de relevés des températures urbaines.

sʼinterrogent. “Est-ce réellement utile de dégager 45 000 euros pour constater ce que l’on sait déjà : nos bâtiments sont mal iso- lés.” Ils applaudissent par contre des deux mains le rendez-vous “Entre Ciel et Terre”. Et se réjouis- sent de la participation des pro- fessionnels et des consultants spécialisés dans les énergies renouvelables. “L’analyse ther- mographique ne peut être qu’une donnée parmi d’autres d’un état

Zoom Les Verts ne sont pas très chauds C ontrairementàcequelʼon pou- vait supposer,lathermographie nesoulèveguèrelʼenthousiasmede deuxélusécologistespontissaliens. Sans remettre en cause la qualité des clichéset les compétencesdes techniciens dʼAltisphʼair, François Mandil et Véronique Gey

des lieux qui doit être globalement un préalable à toute élaboration d’un Agenda 21. Qu’en est-il par exemple du bilan en matière des déchets, de la vie démocratique, de biodiverdité, d’eau, de solida- rité ? Elle a donc un sens si l’analyse des données est par la suite profondément et largement utilisée. Une simple exposition dans le hall de lamairie des résul- tats réduirait la thermographie à un gadget dispendieux.”

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